Jean-Baptiste Masson, le deuxième Lectourois nommé sous-préfet dans sa ville (1830-1842). Auteur d’une importante Statistique de l'arrondissement de Lectoure en 1838;
Léonce Castarède (1870), républicain actif, tient la sous-préfecture pendant 15 ans, avec une interruption entre 1873 et 1877, pendant la présidence de Mac-Mahon.
Michel (1873);
Carle (1877), puis Fomiet de Saint-Lary, puis Castarède;
Jean-Baptiste Charles Dupré: 1889. Ce sous-préfet est à l’origine d’une célèbre légende lectouroise. Lassé d’entendre à longueur de journée sous ses fenêtres les exercices de Polycarpe Sourbès, joueur de clarinette à l’Harmonie municipale, il lui interdisit d’émettre le moindre son. Polycarpe se vengea en 1895 en faisant exhausser d’un étage sa maison, perturbant ainsi la vue du sous-préfet, et orna cette maison d’un abondant décor de clarinettes, la maison étant baptisée Castet de las Clarinetos (« château des clarinettes »).
Paul Théodore Joseph Colette: 1897;
Georges Louis Joseph Dutois: 1900;
Gabriel Alexis Desbats: 1901;
Roger Bertrand Auguste Baile: 1905;
Henri Victor Jules Prulhière: 1920;
Pelletier (1921), le dernier sous-préfet, malgré son action et les démarches des élus, ne sauvera pas l’arrondissement.
L'arrêté de nomination en date du 10 avril 1815, remplaçant Miègeville, démissionnaire, parle d'un "Soubdès aîné" qui ne peut être que Pierre Soubdès, né en 1783, fils aîné de Jean-Louis Soubdès (Archives départementales du Gers, Fonds Touzet, famille Soubdès, 45J).
Georges Courtès (dir.), Le Gers, dictionnaire biographique, Auch, Société archéologique et historique du Gers,
«Chapitre X: Organisation administrative», dans L'almanach impérial pour l'année 1810 (lire en ligne)