Soumaila Bakayoko (né le à Bobien dans la préfecture de Séguéla) est un militaire ivoirien. Ancien chef d'état-major des rebelles des forces nouvelles de Côte d'Ivoire, il est un proche de Guillaume Soro. Quand Alassane Ouattara devient président en 2011, Soumaila Bakayoko est nommé chef d'état-major des armées. Limogé en , il est depuis le directeur de la société ivoirienne de raffinage (SIR).

Faits en bref Directeur Société ivoirienne de raffinage, depuis le 28 février 2018 ...
Soumaila Bakayoko
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Soumaila Bakayoko, alors chef d'état major des rebelles, en 2008
Fonctions
Directeur
Société ivoirienne de raffinage
depuis le
Chef d'état-major des armées
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Militaire (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Général de corps d'armée (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

Origines

Soumaila Bakayoko nait le à Babien dans la préfecture de Séguéla. Il est scolarisé à l'École militaire préparatoire technique de Bingerville[1]. Il s'engage dans les forces armées ivoiriennes le et devient sous-lieutenant en 1979[2].

Rébellion

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Le général Bakayoko passe en revue les rebelles des forces nouvelles à Odienné en 2007.

Lorsque la guerre civile ivoirienne éclate en , Soumaila Bakayoko est colonel et, depuis 1999, commande le 1er bataillon du génie de Bouaké. Il rejoint les rebelles[2].

En 2003, il devient chef d'état-major des forces armées des forces nouvelles (FAFN, rebelles). Il est assisté à partir de 2005 par Issiaka Ouattara, un chef de guerre issu du rang[3]. Cette même année il devient général de brigade[2]. Le général Bakayoko n'a pas la responsabilité militaire des opérations, qui sont plutôt menées par les chefs de guerre Issiaka Ouattara et Chérif Ousmane[4],[5]. Il est l'interlocuteur au sein du centre de commandement intégré de Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée gouvernementale[4].

Chef d'état-major des FNCI

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Le général Bakayoko (au centre) en visite au Ghana en 2013.

Le , il est promu général de division et nommé chef d'état major des forces armées de Côte d'Ivoire, remplaçant le général Mangou qui avait soutenu Laurent Gbagbo jusqu'à l'arrestation de l'ancien président[6]. Il est chargé de réaliser la fusion entre les ex-FANCI et les FAFN[5]. Il passe général de corps d'armée le [7]. Il est mis en cause dans l'affaire des écoutes téléphoniques Djibrill Bassolé-Guillaume Soro[8]. Après les mutineries de , il est limogé le et remplacé par le général Sékou Touré[9].

Président de la SIR

Il est nommé président du conseil d'administration de la société ivoirienne de raffinage le , signe d'un réchauffement entre Ouattara et Soro[10].

Vie privée

Il est musulman et père de deux filles et un garçon[2].

Références

Liens externes

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