Société franco-belge
ancienne industrie de construction mécanique belges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Société franco-belge de son nom complet Société franco-belge de matériel de chemins de fer, devenue Soferval, est une société qui fabriquait du matériel roulant ferroviaire, et plus particulièrement des locomotives à vapeur puis des locomotives Diesel, électriques et des rames automotrices. Alsthom ferme l'usine en 1989. En 1994, la CIMT, filiale d'Alsthom, déménage son usine de Marly sur le site de Raismes.
Société franco-belge | |
Création | |
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Disparition | |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Paris |
Activité | Activités de fabrication et construction de locomotives et d'autre matériel ferroviaire roulant (d) |
Produits | Locomotive et chariot |
Société suivante | Alstom |
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Les usines se situaient :
En 1859, la Compagnie belge pour la construction de matériel de chemins de fer est créée, par fusion des Établissements Charles Évrard à Bruxelles et Parmentiers à La Croyère[1]. L'usine de la Croyère produisait surtout des chaudières pour les locomotives assemblées à Bruxelles avant que la production ne bascule progressivement vers la Croyère.
Le 1881[2], la Société anonyme pour la construction de machines et matériel de chemins de fer est créée. Afin de contourner les taxes d'importations très élevées en France, son siège social s'installe à Paris ; elle vient d'inaugurer de nouvelles usines à Raismes en France et exploite en parallèle celle de La Croyère en Belgique
En 1927, scission entre les usines belges et françaises et création, le de la Société anglo-belge de matériel de chemin de fer, à La Croyère
En 1939, naissance de la Société anonyme anglo-franco-belge des Ateliers de la Croyère, Seneffe et Godarville (AFB), par fusion avec les ateliers de constructions métalliques situés à Seneffe et Godarville dans le Hainaut.
En 1964, la Société anglo-Germain est créée par fusion avec la Société anonyme des Ateliers Germain à Monceau-sur-Sambre en Belgique
Dès 1967, les carnets de commandes d'Anglo Germain sont minces et le personnel est notifié de la fermeture imminente de l'entreprise. La grève qui s'ensuivit provoque une mobilisation nationale, et le premier ministre de l'époque, Paul Vanden Boeynants descend sur place. La grève est interrompue le 1er juin à la suite de l'annonce d'un plan de reclassement et de quelques commandes de support.
En , la faillite de la société est prononcée.
En 1970, le site de La Croyère est reconditionné et transformé en complexe commercial.
En 1982, Alsthom Atlantique, aujourd'hui Alstom rachète l'usine de Raismes.
En 1989, Alsthom Atlantique devient GEC-Alsthom et ferme l'usine de Raismes.
En 1991, une partie du site de l'usine de Raismes est réactivé.
En 1994, l'intégralité du site d'Alsthom de Marly-lez-Valenciennes déménage sur le site de Raismes.
Lors de sa création, en 1882, l'usine de Raismes n'assure que l'assemblage de locomotives, avec des pièces construites par l'usine belge. La production comprend du matériel ferroviaire et surtout des locomotives à vapeur. Elle est commune aux deux usines, jusqu'au .
Après cette date, la production de l'usine de Raismes se résume essentiellement à des locomotives pour les grands réseaux.
En 1936, l'usine produit des locomotives articulées de type Garratt, pour les réseaux algériens.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'usine produit des locomotives KDL à voie étroite pour les forces d'occupation.
Après-guerre, la construction des Garratt continue et les dernières locomotives fabriquées sont des machines type WP pour les chemins de fer indiens en 1953. À partir de cette date, l'usine fabrique des wagons de marchandises et des voitures voyageurs.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'usine produit des locomotives pour les forces d'occupation. Plusieurs sabotages ont lieu dans les ateliers de montage, entraînant des représailles de la part de l'occupant. Ainsi Gilbert Bostsarron, directeur de l'usine et membre de deux réseaux de la résistance sera arrêté et fusillé.
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