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La Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique est une société savante fondée à Nantes en 1845.
Fondation |
9 août 1845 |
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Type | |
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Domaine d'activité |
histoire, archéologie |
Siège | |
Pays | |
Langue |
Membres |
+180 |
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Fondateur |
53 |
Président |
Solen Peron |
Affiliation |
Fédération des sociétés savantes de Bretagne |
Publication |
Bulletin annuel |
Site web |
Le , une cinquantaine d'années après la Société académique de Nantes (1798), est fondée la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Inférieure, au cours du congrès annuel de l'Association bretonne[réf. nécessaire].
La Société, qui réunit alors cinquante-et-un membres, a pour premier président l'architecte Théodore Nau (1805-1865), le vice-président étant l'abbé Félix Fournier (1803-1877), évêque de Nantes à partir de 1870[1].
Son but est la recherche, l'étude et la conservation des antiquités, à une époque (la monarchie de Juillet) où se met en place une administration des traces du passé, sous l'égide de Prosper Mérimée, nommé inspecteur général des monuments historiques en 1834.
La société supervise les fouilles qui ont lieu dans le département[2] et assure la publication des comptes-rendus[1].
Son siège est d'abord situé rue du Moulin, puis dans la chapelle de l'Oratoire.
La société fonde dès 1849 un musée d'archéologie, cédé au département de Loire-Inférieure en 1860.
En 1859, paraît le premier numéro du Bulletin annuel de la société. Cette publication, toujours existante, rassemble les travaux les plus variés, sur des sujets allant de la préhistoire à l'époque contemporaine[1].
En 1899, le siège est transféré au manoir de la Touche, à proximité du musée Dobrée[1]. Du fait des travaux de restructuration du dite engagés depuis les années 2010, le siège a été provisoirement transféré au n° 11 de la rue du Château-de-l'Éraudière (siège du Service d'archéologie de Loire-Atlantique[3]), situé dans le quartier Nantes Erdre (rive droite de l'Erdre).
La société est reconnue d'utilité publique le [1].
On peut citer quelques-uns des présidents de la société : le baron Gaëtan de Wismes, Stéphane de La Nicollière-Teijeiro (archiviste municipal), le marquis de Brémond d'Ars, Léon Maître (archiviste départemental), le chanoine Georges Durville, le commandant Mollat, le colonel Balagny, le docteur Halgan, maître Robert Orceau, le chanoine Russon, Henri de Berranger (archiviste départemental)[1].
En dehors de l'« étude de l'histoire du passé et la conservation des monuments anciens », la société remet deux prix annuels[4] : le prix Andrée Viaud[5], attribué à un travail d'histoire générale, et le prix Léon Maître, attribué à un travail d'histoire régionale.
Elle procède à la pose de plaques commémoratives destinées à signaler des édifices particulièrement intéressants ou à honorer la mémoire de personnages célèbres[6].
La société met à la dispositions de ses membres des documents d'archives, des collections de gravures et de dessins, ainsi qu'une riche bibliothèque[6]. Elle organise également des conférences et des visites commentées de sites et d'expositions.
Son Bulletin annuel est disponible dans de nombreuses bibliothèques et centres de recherches, notamment dans l'Ouest de la France, ainsi que dans les bibliothèques des cinquante sociétés correspondantes de France et dans plusieurs pays étrangers (États-Unis, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Japon, etc.)[7], ainsi que des publications thématiques (Hors série[8], livres[9]… ).
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