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membre Française de la Résistance Intérieure De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Simone Michel-Lévy est une résistante française (durant la Seconde guerre mondiale), née le à Chaussin dans le Jura et pendue le au camp de Flossenbürg en Bavière. Elle est l'une des six femmes faites compagnons de la Libération par le général de Gaulle. Ses pseudonymes de Résistante étaient nombreux : Emma, Françoise, Madame Royale, Mademoiselle Flaubert, Madame Bertrand.
Naissance | |
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Conflit | |
Lieux de détention |
Holleischen (d) (jusqu'en ), centre pénitentiaire de Fresnes, camp de Royallieu |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (AC 21 P 99970, AC 21 P 516 423) Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 417594, SHD/ GR 28 P 4 462 4, SHD/ GR 28 P 11 90) |
Entrée dans l'administration des PTT (poste, télégraphes et téléphones) en 1924, reçue au concours des rédacteurs en 1942, Simone Michel-Lévy est nommée à la Direction régionale des téléphones à Paris, où elle s'occupe de la commutation des communications téléphoniques[1]. Il s'agit d'un lieu stratégique, dont elle fait avec Ernest Pruvost et Maurice Horvais une agence clandestine d'information, (réseau Action PTT)[2], en particulier vers la Normandie. Elle organise également un système d'acheminement du courrier vers l'Angleterre, détourne du matériel télégraphique et téléphonique pour les organisations résistantes, et sabote des départs pour le STO (Service du travail obligatoire).
À partir de l'automne 1942, le réseau Action PTT prend contact avec l'organisation civile et militaire ainsi qu'avec la Confrérie Notre-Dame, dont l'activité postale est désormais prise en charge par le réseau de Simone Michel-Lévy .
Elle est arrêtée le par la bande de Christian Masuy (qui travaille pour l'Abwehr), trahie par le chef-radio de la CND (Robert Bacqué, alias Tilden). La trahison de Bacqué démantèle profondément la Confrérie Notre-Dame.
Simone Michel-Lévy est torturée par les hommes de Masuy ; sans avoir donné aucun nom[3], elle est internée à Fresnes, puis au camp de Royallieu.
Elle est déportée depuis Compiègne le , vers le camp de concentration de Ravensbrück, où elle arrive le . En avril de la même année, elle est transférée au Kommando de Holleischen dépendant du camp de concentration de Flossenbürg ; elle y travaille dans une usine fabriquant des munitions anti-aériennes.
Elle organise avec deux autres déportées, Hélène Lignier et Noémie Suchet, le sabotage de la presse à laquelle elles sont affectées ; le sabotage découvert, elles sont toutes les trois bastonnées devant l'ensemble des déportées, avant d'être condamnées à être pendues le , dix jours avant la libération du camp[4],[2].
Elle est reconnue « Morte pour la France »[5].
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