Santa Eulària des Riu
commune espagnole De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Santa Eulària des Riu, en catalan et Santa Eulalia del Río en castillan, est une commune d'Espagne de l'île d'Ibiza dans la communauté autonome des Îles Baléares. Elle est située à l'est de cette île. Elle constitue un centre touristique important.
Santa Eulària des Riu Santa Eulalia del Río (es) | ||||
Héraldique |
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Vue de Santa Eulalia del Río. | ||||
Administration | ||||
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Pays | Espagne | |||
Communauté autonome | Îles Baléares | |||
Comarque | Ibiza | |||
District judic. | Ibiza | |||
Maire Mandat |
Vicent Marí Torres (PP) 2007 |
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Code postal | 07840 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Eularienc/a | |||
Population | 41 228 hab. () | |||
Densité | 268 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 38° 59′ 00″ nord, 1° 31′ 00″ est | |||
Altitude | 52 m |
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Superficie | 15 358 ha = 153,58 km2 | |||
Bordée par | Méditerranée | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : îles Baléares
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Liens | ||||
Site web | www.santaeulariadesriu.net | |||
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Le village est en face de l'îlot de Tagomago
Nom | Population (2005) |
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Jesús, Nostra Senyora de | 4499 |
Puig de'n Valls | 3613 |
Sant Carles de Peralta | 3195 |
Santa Eulària des Riu | 13 737 |
Santa Gertrudis de Fruitera | 1680 |
Le cimetière carthaginois d'Es Canar (les restes sont exposés au musée d'Ibiza) atteste l'occupation primitive du village.
Des traces d'occupation romaine sont repérées lors des travaux notamment sur la plage de S'argamassa où un aqueduc et un bâtiment existent toujours.
À l'époque musulmane, la zone s'appelait Xarc[réf. nécessaire]. Beaucoup de toponymes rappellent la présence arabe notamment "punta Arabi", "Balafi", "Benifferi", par exemple.
Lors de la reconquête catalane de 1235, la division administrative de l'île évolue en cuartos (quarts) semblables à l'organisation municipale actuelle. Le cuarto de Santa Eulària revient à l'Infant Pierre du Portugal, seigneur féodal de Guillermo de Montgrí, évêque de Tarragone, lequel avait les droits royaux de conquête.[réf. nécessaire] Le roi Jacques le Conquérant a acquis les droits de Pierre du Portugal [réf. nécessaire] ; le cuarto de Santa Eulària est devenu Cuarto del Rey. Cela entraina des problèmes juridiques puisque le roi, à Ibiza, avait pour seigneur féodal, l'évêque de Tarragone, amateur de danse, mais surtout vassal du roi.
Le nom de Santa Eulària provient de l'église construite immédiatement après la conquête.
Le village est arrosé par l'un des rares cours d'eau des Baléares, qui a joué un rôle important à l'époque dans l'irrigation des jardins et pour les moulins bladiers.
Le village est apparu autour de l'église en haut du Puig de Missa. Non loin de là, San Carlos et son café "can Anita" (famille Noguera) fondé à la fin du XIXe siècle fut relais de poste puis servit de lieu de rencontre, dans les années 1950/60, à de fameux écrivains et artistes.[réf. nécessaire]
Aux XIXe et XXe siècles, de cette commune pauvre partent de nombreux immigrés qui s'installèrent et firent souche en Algérie française (familles Noguera, Mari, Ferrer, Guasch, Rossello, ces noms étant proches de patronymes voisins minorquins). Lors de la guerre civile espagnole, de nombreux habitants républicains s'exilèrent également en Algérie et y firent pour la plupart souche. Au XIXe siècle, une forte activité de contrebande eut lieu entre Ibiza et l'Algérie, toute proche.[réf. nécessaire]
Un lieu-dit s'est développé à 6 km de Santa Eulària: Es Cana (ou Es Canar) qui est aujourd'hui une petite station balnéaire. Les habitants d'Es Canar misèrent sur l’activité touristique plus rémunératrice que le travail de la terre dès les années 1950. Les habitants mettent en valeur les terrains de famille bordant le littoral. Dans les années 1950, les premiers touristes arrivent. À cette époque, pour garantir les mœurs, une amende était infligée aux femmes portant des maillots de bain.[réf. nécessaire]
Un marché local rappelle l'Ibiza des années 1960 et 70 qui, en plein régime franquiste était « peace and love » : c’était la « période flottante ». Il se tient depuis, chaque mercredi pendant l'été, au Club Punta Arabi. Ce marché hippie donne à Es Canar sa petite notoriété. Il réunit plus de quatre-cents étals. Toutefois, les Ibicencos ne gardent pas vraiment un très bon souvenir de cette époque hippie.[réf. nécessaire]
Par la suite à partir de la fin des années 1970 la spéculation immobilière entraîne l'urbanisation excessive du bord de mer.
1991 | 1996 | 2001 | 2004 |
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15 557 | 19 452 | 19 808 | 25 826 |
La ville dispose de plusieurs installations sportives, parmi lesquelles le Stade municipal de Santa Eulària des Riu (servant pour le football, l'athlétisme, le basket-ball ou encore le tennis) qui sert de stade à domicile à la principale équipe de football de la ville du SCR Peña Deportiva.
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