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saison de série télévisée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cet article présente la douzième saison de New York, unité spéciale, ou La Loi et l'Ordre : Crimes sexuels au Québec, (Law and Order: Special Victims Unit), qui est une série télévisée américaine.
Série | New York, unité spéciale |
---|---|
Pays d'origine | États-Unis |
Chaîne d'origine | NBC |
Diff. originale | – |
Nb. d'épisodes | 24 |
Chronologie
Le 12 avril 2010, la série est renouvelée pour une douzième saison[1].
La douzième saison, comporte 24 épisodes et est diffusée du au sur NBC.
En France, la série est diffusée du 7 mars 2011 au 26 septembre 2011 sur TF1.
Cette saison marque l'apparition de Casey Novak, interprétée par Diane Neal qui était personnage principale de la série de la saison 5 à 9[2].
La fin de cette saison marque le départ d'Eliott Stabler, interprété par Christopher Meloni, qui démissionne à la fin de la saison[3].
Pendant que sa mère prend un bain, sa fillette, Mackenzie Burton, l'enferme et prend la fuite hâtivement. Pourtant, paniquée et hystérique, persuadée que quelqu'un a pénétré chez elle pour l'enlever, sa maman contacte d'emblée l'Unité spéciale qui inspecte leur appartement pour constater s'il y a des signes d'effraction tandis que Benson et Stabler sont informés par ses parents, Pam et Kevin, qu'ils ont peur que leur cauchemar recommence car leur première petite fille, Ella, a disparu sans laisser de traces 10 ans auparavant. Toutefois, notant que le sac et des chaussures de Mackenzie sont manquants mais également de l'argent volatilisé dans le sac de Pam, les deux inspecteurs sont certains qu'elle a fugué et que personne ne l'a enlevée à leur domicile. Une théorie prouvée par la caméra de surveillance de leur immeuble qui démontre que Mackenzie est partie avec quelques affaires en passant par la porte d'entrée pour se diriger en ville. Or, malgré cette preuve vidéo, les Burton refusent de croire qu'elle a fui son cocon familial et, pris de remords étant donné qu'ils n'ont pas été vigilants avec Ella, ils expliquent à Benson et Stabler qu'ils sont surprotecteurs avec elle au point de surveiller ses moindres gestes ou déplacements. En revanche, la veille, par faute d'attention, son père l'a laissée surfer sur le Net sur un forum de discussion où elle a échangé avec un pseudonyme, "Eddie D", en lui faisant part de son envie de quitter sa famille qu'elle considère comme infernale pour refaire sa vie avec lui autre-part. Grâce à un logiciel retors installé par Pam pour garder un œil sur ses recherches dont elle a effacé l'historique, l'Unité spéciale et les Burton déduisent qu'elle a été manipulée par un cyber-prédateur sexuel qui lui a donné rendez-vous dans le gare du Gare central le jour même de sa disparition. Illico sur place avec la police, Benson, Stabler, leurs collègues et les Burton s'éparpillent dans cette gigantesque station bondée où, par chance, ils la surprennent en compagnie d'un homme, un dénommé Erik Weber, qu'ils interceptent rapidement. Alors que Mackenzie avoue qu'il s'agit bien de son interlocuteur Eddie, celui-ci est durement interrogé par Benson et Stabler s'efforcent de le faire craquer pour qu'il leur concède qu'il est bien un pédophile et qu'il l'a contactée pour lui faire du mal en profitant de sa naïveté juvénile. Malheureusement, mis sous pression, Weber résiste à leur interrogatoire musclé et leur confesse qu'il appartient au «Collectif citoyen anti-prédateurs», une association pour sauver des mineurs des griffes de violeurs qu'ils influencent sur les réseaux sociaux pour les rencontrer en vrai afin de les molester. D'ailleurs, pour assurer Benson qu'il est innocent, Weber lui confie que sa jeune sœur a été violée quand elle avait 9 ans et, traumatisée et meurtrie, elle s'est donnée la mort des mois plus tard. De son côté, furieuse de retourner au bercail, Mackenzie proclame à Benson que les Burton l'ont adoptée dans un orphelinat et qu'elle est malheureuse à leur côté puis, surtout, que son ami Eddie se battait régulièrement avec elle dans sa chambre à coucher. Un détail qui établit qu'elle est proche de lui depuis longtemps comme l'atteste l'adresse IP de son locuteur qui n'est d'autre qu'un garçonnet de son âge. En effet, il s'appelle bien Eddie et ils sont amis parce qu'ils ont grandi ensemble dans un refuge pour gamins abandonnés avant qu'ils ne soient pas séparés par leur adoption respective. Déçu comme elle de vivre avec des adultes qu'il n'apprécie guère, il lui a donc suggéré sur un chat de fuir avec lui en prenant un train où, seule, elle a fait la connaissance de Weber qui, selon lui, a essayé de la pousser à rebrousser chemin pour regagner le foyer des Burton. En conséquence, ces derniers sont embarrassés par les mensonges de Mackenzie qui a accusé Weber de pédophilie mais, aigrie par sa fugue ratée, elle écarte tout excuse pour la police qui a perdu du temps en s'acharnant sur un bon Samaritain. Finalement blanchi et relâché, Weber accepte les excuses de Benson pour l'avoir torturé psychologiquement et, charmeur et soulagé d'être enfin compris, lui propose d'aller un boire avec lui pour être quitte l'un envers l'autre. Séduite par ses avances, Benson y renonce à contrecœur et, regrettant son refus, Weber s'en va du commissariat au moment même où Stabler remet à sa partenaire de travail une lettre que lui a laissé Mackenzie avant de réintégrer la résidence des Burton. Effectivement, en douce, elle a déposé un appel à l'aide sur son bureau où elle le sollicite pour qu'il la protège d'eux qui, d'après ses appellations, la maltraitent en privé et l'espionnent en introduisant des choses en elle d'où son envie de s'échapper de sa famille d'accueil qu'elle estime comme étant toxique et tyrannique. Alertée par son SOS tout en faisant attention à sa mythomanie qu'elle a dévoilée en blâmant un citoyen honnête, l'Unité spéciale prend le risque d'envoyer une assistance sociale pour examiner son cas et questionner les Burton pour conclure ou non cette enquête brève sur les accusations de maltraitance. Pendant les fouilles de leur logement, Benson consulte Mackenzie pour savoir si elle ment encore sur les Burton et, effrayée, la fugueuse lui souffle qu'ils ont installé une puce informatique dans son bras pour pouvoir la fliquer et la dompter en maîtrisant son quotidien. Agacée par le fait qu'elle devienne aussi paranoïaque que Pam qui l'a probablement contaminée avec sa folie quasi maniaque, Benson est interloquée en touchant son membre où elle ressent avec certitude un micro conducteur d'informatique injecté avec une piqûre par les Burton sans son accord, une évidence de plausibles sévices qu'ils lui font subir derrière leur apparence d'époux aimants et chaperons.
En revanche, une industrie scientifique spécialisée dans ces injections légales explique à Benson et Fin qu'elles permettent de localiser un enfant en cas d'accident. En d'autres termes, au cas où un hôpital en recueille un pour le soigner, les médecins retirent ce circuit intégré pour capter des informations primordiales tel que son prénom, nom, son adresse ou ses problèmes de santé pour utiliser le meilleur traitement dans l'intention de le secourir et d'alarmer sa famille pour la prévenir que leur progéniture est hospitalisée. Enfin, l'un des techniciens de ce laboratoire rappelle à Benson et Fin que leur création n'est pas encore adaptée pour être un GPS et que les parents ne doivent pas l'administrer à leur enfant sans son acquiescement. En définitive, Benson tombe de haut en observant que Mackenzie est prête à tout pour salir la réputation des Burton qu'elle déteste. Une nouvelle fois trahie par ses affabulations, réconfortée par le fait indéniable que les Burton ont été disculpés de ses calomnies par les services sociaux ce qui garantit qu'ils sont irréprochables, Benson est bouleversée quand Mackenzie lui partage son réel dégoût pour eux en lui conférant qu'ils l'ont seulement recueillie parce qu'elle ressemble énormément à Ella, leur bambine qui s'est évanouie dans la nature une décennie plus tôt au cours d'une expédition en forêt. Perturbés par cette affaire non résolue, les Burton ont transformé Mackenzie en sosie parfaite d'Ella en lui teignant les cheveux en noir comme elle, en l'habillant avec ses vêtements et en opérant chirurgicalement son nez pour qu'elle soit sa réplique accomplie, ce qui dégoûte profondément Benson...Un soir, dans une épicerie, une fille de 9 ans hagarde vole de la nourriture sous les yeux des employés de la boutique. Surtout, ils décèlent immédiatement du sang coulant sous sa jupe, au niveau de son entrejambe. Avertie, l'Unité spéciale débarque à son chevet à l'hôpital où un médecin leur apprend qu'elle est affamée, déshydratée et qu'elle a été violée, soit des signes de maltraitance irréfutables. Cependant, toujours choquée, la jeune inconnue s'enferme dans son mutisme et, au moment où une infirmière souhaite photographier ses blessures pour un rapport médical, elle prend peur de telle manière qu'elle révèle à Benson et Stabler que son agresseur a pris des photos d'elle lors de son viol.Pour l'identifier, les inspecteurs quadrillent la zone où elle a erré afin de retrouver son logement. À l'intérieur d'une pizzeria, une serveuse la connait et les guide vers son adresse, un appartement qui s'avère être une porcherie où, après avoir entendu des cris d'un garçonnet, ils déboulent de force pour intercepter ses parents. En fait, littéralement absorbés par leur jeu vidéo d'où sortent les hurlements, ils prennent conscience que ce sont des geeks qui, en plus de ne pas l'avoir nourrie depuis des jours, n'ont même pas constaté qu'elle avait disparu et encore moins qu'elle n'était plus avec eux. Au commissariat où ils sont emmenés sous leur contrainte, Benson et Stabler font face à deux adultes immatures, Jeff et Amber Samonsky, dont un père qui sous-entend à Benson que la victime, Rose, n'est que sa belle-fille et, suspecté d'être son bourreau, nie l'avoir molestée. Plus troublant, de son côté, aussi ravagée que son époux, sa mère explique à Stabler qu'elle n'est pas sa progéniture et qu'elle n'est qu'un imposteur qui a usurpé l'identité de la vraie Rose, portée disparue depuis des années. Témoin de son aliénation, justifiée par son mari qui déclare aux détectives qu'elle a été renversée par un bus dans le passé, le docteur Huang théorise à Benson et Stabler que la maman de Rose souffre d'un délire d'illusion des sosies de Capgras, un trouble de la connexion visuelle qui survient après un accident dont le choc l'aggrave au point qu'elle est maintenant convaincue que tous ses proches ont été évincés par des sosies qui leur ressemblent parfaitement. Atteinte d'une lésion cérébrale contrairement à son mari beaucoup trop nigaud pour s'attaquer sexuellement à Rose, elle n'a donc aucune chance de l'accepter comme étant sa fillette. Bouleversés par Rose qui semble être en manque d'amour de la part de sa famille, dans une salle d'interrogatoire, Benson et Stabler essayent de raisonner Amber en demandant à Rose de lui parler via l'interphone tout en se cachant, un plan qui débouche sur une réussite car elle est émue d'entendre sa gamine qu'elle croit décédée. Malheureusement, touchée qu'elle lui partage enfin ses sentiments pour elle, Rose pénètre dans la cellule, fonce dans les bras d'Amber qui, délirante et dérangée, la gifle violemment et lui reproche d'avoir supprimé la véritable Rose... Tout compte fait, rejetée par son papa accro à son univers virtuel et méprisée par une Amber insauvable car perdue à jamais dans sa confusion mentale, elle trouve du réconfort auprès de Benson qui l'éclaircit sur cette maladie psychologique incurable et qu'elle est dorénavant en sécurité loin de son beau-père. Néanmoins, sûre d'elle, Rose lui admet qu'il n'est pas son assaillant et qu'un individu masqué l'a happée dans la rue quand elle a fui son domicile familial invivable. Doté d'une voix méchante, il l'a entraînée dans un centre de loisirs près de son habitation pour abuser d'elle en toute discrétion. En consultant les commentaires sur le site Internet de cette institution culturelle et joviale, Stabler et Munch en retiennent un où quelqu'un glisse qu'un membre de ce club pour mineurs y travaille pour les peloter. En revanche, la directrice argue à Benson et Stabler qu'elle n'emploie que des femmes sauf son fils souffrant du syndrome de Noonan. Comme il est enregistré sur la liste des délinquants sexuels, précisément ce qui affole l'Unité spéciale, elle leur précise qu'il a été surpris par des quidams en train d'uriner dans un buisson aux alentours d'une cour de récréation et que ces derniers ne cessent de les harceler en publiant des flyers injurieux en ville accompagnés de son visage et d'un avertissement pour prévenir les familles qu'il est un prédateur sexuel. Toutefois, terrifiés par ce lynchage gratuit puisqu'il n'a jamais violé qui que ce soit et qu'il est adoré par les bambins, Benson et Stabler discernent l'origine de ces affichettes issues du « Collectif citoyen anti-prédateurs » rencontré lors de leur précédente enquête, une association menée par le charismatique Erik Weber qui se félicite de surveiller son quartier des pédophiles grâce à une application qui accorde tous les majeurs à éloigner leurs petits des endroits où ils rôdent. Professeur d'autodéfense pour leur enseigner le karaté dans le but de se défendre contre eux, hanté par le suicide de sa sœur rescapée d'un attentat à la pudeur au même âge que Rose, Weber est réprimandé par Benson et Stabler pour trainer dans la boue un handicapé, inscrit par erreur dans le registre des violenteurs, pour avoir exhibé son sexe dans un coin fréquenté par des jeunots. Heureux de veiller sur eux en jetant des gens dangereux en pâture pour qu'ils ne les approchent pas, Weber accepte de les épauler en questionnant les acolytes de sa milice en voie de développement en leur dévoilant une photographie de Rose pour récolter des indices sur son tortionnaire. Malencontreusement, elle est diffusée dans les médias par une journaliste devant l'Unité spéciale et, écœurée par le fait qu'elle gâche l'intimité de Rose, Benson lui retire brutalement ce cliché en plein reportage quitte à priver sa liberté d'expression. Pendant ce temps, leur retard dans leurs investigations ont permis à leur criminel de récidiver tranquillement.
Sur la scène du crime, Benson rassure sa seconde proie martyrisée, Mandy, dans une ambulance avec sa mère tandis que Stabler observe Weber en train de distribuer des brochures avec sa collègue à la foule dans le dessein de les alerter que leur quartier est peuplé de pédophiles. Fâché contre lui à cause de l'incident de la photo de Rose remise à des reporters, Weber se met à table et lui déballe qu'il l'a donnée à un partisan de son collectif qui l'a ensuite envoyé à la télévision. De plus, imbu de sa personne, il se vante auprès de Stabler en lui insinuant que sa milice est plus efficace que la police et l'Unité spéciale pour traquer les violeurs d'enfants au moyen de leur logiciel informatique illégal, une allégation qui influence à Stabler à casser son téléphone devant lui et ses adeptes de la justice expéditive. De son côté, profondément heurtée, Mandy narre ce qu'elle a subi à Benson qui devine rapidement qu'elle a été violentée par le même offenseur sans visage de Rose. Dès ce moment-là, pour montrer aux parents en colère du secteur où résident Rose et Mandy, le capitaine Cragen et son équipe interpellent tous les délinquants sexuels qui demeurent dans cet arrondissement et les questionnent sur leurs alibis sans la présence de leurs avocats. En vain car ils sont solides et ces profils idéaux sont innocentés. Découragé par leur échec face à Weber qui les supplante dans sa faculté à les espionner pour la sécurité des enfants de son district, Stabler conseille à Benson de céder à ses avances pour qu'il lui partage sa technologie de surveillance dans l'intention de coincer leur récidiviste...Dans un marché, après avoir couru à toute allure parmi la foule comme si elle cherchait à fuir quelqu'un, une adolescente de 15 ans est renversée sur la route et meurt subitement. Lors de son autopsie, les détectives Benson et Stabler sont surpris par le médecin légiste, Melinda Warner, qui leur explique qu'elle ne pense pas que cette collision accidentelle en soit une mais qu'il s'agit plutôt d'un homicide volontaire. En effet, en l'examinant, elle a découvert que la jeune victime souffrait de malnutrition sévère, qu'elle a été tabassée et, enfin, qu'elle avait mis au monde un enfant. Alors que leur poste de police s'effondre lentement en raison de mauvais travaux, le capitaine Cragen ordonne à Benson et Stabler de s'accaparer de son cas pour identifier l'inconnu qui l'a maltraitée durant de longs mois. Refusant d'abord l'enquête car elle est décédée lors d'un banal accident, l'Unité spéciale décide donc de lancer des investigations pour mettre la main sur son bourreau. En interrogeant les différents stands qu'elle a croisés sur son chemin en sprintant, deux vendeurs de confitures dévoilent le nom de la défunte qu'ils ont fréquentée, Carly, aux inspecteurs et les guide vers une ferme, "Mission", présente lors du champ de foire mais, malheureusement, elle est partie immédiatement après son décès. Réputée pour engager des gamins issus de milieux défavorisés, ce ranch agricole est rapidement soupçonné par les inspecteurs de les exploiter sans les payer voire de les brutaliser tel des esclaves comme le démontre le corps affamé et malmené de Carly. En confrontant le responsable de tous les fermiers qui se réunissent dans un parc pour vendre leurs récoltes, Fin est abasourdi en apprenant que ce dernier ne peut pas s'opposer à l'exploitation de mineurs car ce n'est pas illégal et, résolu à localiser la famille de Carly, récupère son nom, Holbart, ainsi que son adresse. Or, devant leur appartement, leur voisine l'informe que son père, Patrick, et ses quatre rejetons ont été expulsés depuis la disparition de sa femme atteinte d'un cancer en phase terminale. Endetté après avoir payé ses soins médicaux sans succès, chômeur et sans domicile fixe, les Holbart se sont volatilisés. Cependant, grâce à la plaque d'immatriculation de son véhicule toujours active, Benson et Stabler parviennent à les borner sous un pont au milieu de plusieurs autres clochards. Lorsqu'ils l'interceptent, ils sont étonnés de voir qu'Holbart vit donc avec ses deux dernières filles dans sa voiture. Quant à sa quatrième progéniture, l'ado Micah, il n'est pas avec eux. Alerté de la mort de son aînée, anéanti et meurtri, Holbart est conduit au commissariat avec ses fillettes où Benson et Stabler lui met la pression pour les éclaircir sur ses rapports visiblement houleux avec Carly. Pourtant, le duo tombe de haut quand son père leur dévoile qu'il l'a vendue comme Micah à "Mission", dirigée par une certaine Latino prénommée Magda Paloma qu'il a rencontrée pour lui remettre ses gosses, dans l'unique but qu'ils gagnent de l'argent pour lui et leurs benjamines. Persuadé qu'il les a livrés à une fermière dont le visage est marqué par une cicatrice au-dessus de son œil droit, envieux de revivre sous un toit et rembourser ses dettes, Holbart ne s'est pas rendu compte qu'il a été manipulé en jetant Micah et Carly dans la gueule du loup. D'abord autorisé à les appeler pour prendre des nouvelles, ses liens avec eux ont été coupés du jour au lendemain et, à cause d'un changement de numéro de portable de Paloma, il ne les a plus revus depuis un an au point d'ignorer que Carly était enceinte et qu'il était donc grand-père. Toutefois, le bébé en question est porté disparu autant que Micah. Abattu par la grossesse de Carly et probablement par son viol car son cadavre est recouvert de séquelles de sévices corporaux, Holbart doit également faire face à des photos de caméras de surveillance exhibant Micah en train de cavaler derrière elle, soit pour la pourchasser ou pour la suivre dans sa course effrénée. Inquiet pour lui et sa santé, avant d'être relâché avec ses petites car il n'a pas commis d'infraction en prêtant ses descendants à une cultivatrice en échange d'une rémunération, Holbart sollicite l'aide de l'Unité spéciale pour sauver la vie de Micah. Tout compte fait, sa cliente Paloma est introuvable et aucun registre ne mentionne le lieu de "Mission". En d'autres mots, malgré l'aide de Holbart qui a notamment retenu la combinaison de l'insigne numérotée et chiffrée de son automobile, elle s'est évanouie dans la nature en détruisant son identité actuelle ou ses autocars volés et, sans aucun doute donc, Paloma est un pseudonyme. En revanche, vraisemblablement en danger, Micah n'est pas irréprochable. Quelques secondes avant l'accident mortel de Carly, un passant l'a filmé à son insu au moment même où il la pousse sous les roues du taxi qui l'a tuée sur le coup. Accablé par cette évidence vidéo qui certifie qu'il l'a volontairement supprimée, enregistré par la Brigade des mœurs et âgé d'un an de moins que Carly, Micah est aussi un prostitué qui vend ses charmes dans des quartiers mal-famés. Autrement dit, l'Unité spéciale est convaincue qu'elle a levé le voile sur des fermiers qui engagent des mineurs en payant leurs responsables incrédules ou vénaux pour, une fois séparés et isolés de leurs ascendants, les obliger à se prostituer dans des bas-fonds misérables. Aux yeux de Stabler, il est sous l'emprise d'un réseau de prostitution infantile et il n'a pas le choix de se mettre en vente pour survivre dans l'intention de ne pas être puni par sa maquerelle, Paloma. Donc un martyr et non un criminel. Chargée de ses arrestations pour racolage, l'officier Cruz résume à Fin qu'elle est incapable de le protéger car il refuse de balancer son proxénète et de témoigner contre lui. Dès lors, elle est contrainte de le considérer comme un malfaiteur et un complice, ce qui l'astreint à ne lui offrir aucune protection contre son maquereau. En résumé, s'il ne le dénonce pas, l'autorité policière juge qu'il est pleinement conscient de ses actes et qu'il est consentant.
Néanmoins, dans l'espoir de le secourir des griffes de Paloma, Fin organise une descente avec Cruz dans une zone connue pour ses prostitués mineurs dans laquelle elle a arrêté Micah d'innombrables fois. En présentant un cliché de lui à de nombreux souteneurs alignés lors d'une opération de fouille, l'un d'entre eux avoue à Fin que l'une de ses filles, Jasmine, le couve quand il s'adonne à la débauche et, pour ne pas avoir d'ennuis, lui soumet son aide pour l'appréhender. En définitive, le lendemain, dans la peau d'un client pervers, Fin est introduit à Micah par Jasmine et il est à l'instant même maîtrisé par Benson tandis que Stabler tente de le calmer. En pleine crise d'hystérie, apeuré et en larmes, Micah se débat contre elle qui, brusquement, lui arrache son T-shirt. Soudainement, Benson et Stabler sont profondément choqués d'observer son dos nu mutilé et flagellé, signe d'une violence extrême voire barbare digne de l'esclavage d'antan. Traumatisé et physiquement nécrosé, Micah les implore de le laisser en paix car il a peur de futures représailles de son proxénète... De ce fait, le doute n'est plus permis pour l'Unité spéciale. Elle doit absolument démanteler un redoutable trafic d'êtres humains et d'esclaves sexuels mineurs, de pédophilie et de prostitution infantile. Pour l'abolir et emprisonner un gros poisson à la tête de ce marché noir, Benson et Stabler tiennent à amener Micah à les épauler pour le mettre derrière les barreaux. Placé sous sédatifs à l'hôpital pour l'apaiser, ils sont avertis par un médecin qu'il a été violé à plusieurs reprises et, dû aux tortures qui se sont déroulées dans la ferme où il a été captif avec d'autres enfants, qu'il est affaibli. Fâcheusement, accusé du meurtre de sa sœur, il est représenté par un avocat qui interdit aux flics de le questionner sur Paloma, toujours insaisissable et assurément en train de molester ses travailleurs du sexe prépubères... Comme l'étau se resserre autour d'elle depuis la mort de Carly et la capture de Micah, elle peut à tout moment disparaître en les éliminant pour ne plus laisser de traces derrière elle. Selon Benson et Stabler, le temps presse donc et, pris de remords pour le meurtre de Carly dont il leur dissimule son mobile, Micah doit absolument leur donner un coup de pouce pour mettre un terme à cette vaste plateforme pédophile...Un soir, en rentrant chez elle avec ses enfants, une femme découvre son mari, Bill Dixon, à moitié nu et ligoté sur le sol de leur cuisine. Sur place, l'Unité spéciale remarque que son agresseur a pénétré chez lui sans effraction et, malin, qu'il a soigneusement évité les caméras de surveillance pour éviter une intervention du veilleur de nuit de l'immeuble. Avant qu'il ne soit emmené à l'hôpital pour des examens d'autant plus que ses blessures provoquent une crise cardiaque, Dixon raconte à Benson et Stabler que son bourreau l'a attaqué par surprise et, gêné, leur dévoile une inscription, "Souillure", sur sa poitrine qu'il a tailladée avec un cintre allumé avec un chalumeau. À son chevet où il a survécu, le duo de détectives est avisé par une infirmière sur les multiples sévices qu'il a subis sans qu'il puisse se défendre. En effet, lors de son martyr, il a d'abord été drogué avec du Kétamine, soit un tranquillisant utilisé par des vétérinaires pour endormir des bêtes blessées, puis sodomisé, tabassé et donc mutilé avec du fer rouge. Hallucinés par cette sauvagerie digne d'une vengeance, ils sont enfin informés que son assaillant l'a humilié en lui insérant deux dés et un petit sablier dans son anus qu'il avait préparé pour une soirée de jeux de société avec sa famille. Hospitalisé et questionné par Stabler sur sa vie privée, embarrassé par son agression sexuelle, Dixon lui jure comme son épouse qu'il mène une vie banale avec ses proches et, concernant sur son état de souffre-douleur, qu'il n'a pas reconnu son offenseur même s'il lui proclame qu'il s'agit sans doute d'un homosexuel. Parmi son entourage, Dixon guide l'inspecteur vers un écologiste qui s'est opposé à lui quand, en tant qu'homme d'affaires, il a capturé des serpents issus d'une espère rare dans un lac pour créer des ceintures pour s'enrichir. Même s'il affirme à Stabler et Benson qu'il est bien venu devant sa résidence pour poster une lettre de menace l'incitant à mettre un terme à son marché jugé cruel envers les animaux, son rival est rapidement mis de cause car son alibi est vérifié et solide. De fait, il s'avère que le violeur s'est infiltré dans le bâtiment des Dixon en se cachant dans une boîte en carton qu'un livreur a déposé à l'intérieur et, inconscient du contenu, que le gardien l'a rangé dans la cave parce que le colis n'était adressé à personne. Le lendemain de la persécution, inquiet que personne ne l'a réclamé, il l'a ouvert et il était vide. En d'autres mot, une stratégie tordue et rusée d'un individu souple qui a eu une astuce de génie pour être indétectable. Cependant, en remontant vers la société de livraison, une employée, Camille, indique à Benson et Stabler que personne n'a commandé la caisse ou, du moins, qu'elle ne parvient pas à l'identifier, ce qui démontre que quelqu'un a piraté le système de son entrepôt pour actionner un arrivage avec l'adresse des Dixon collé par-dessus la fausse marchandise. De leur côté, face à cet hacker expérimenté, la police scientifique se réussit pas à localiser son adresse IP car, informatiquement, il le promène de pays en pays pour jouer avec lui. Alors que Dixon se retranche sur lui-même sans donner plus d'informations à l'Unité spéciale et que son pointeur est insaisissable, Benson et Stabler sont alertés par leur capitaine, Cragen, qu'un second homme a été violé et brutalisé de la même façon que Dixon. Cette fois-ci, opérant toujours avec le modus operandi, leur criminel l'a entaillé avec barbarie en marquant le mot "Traître" sur sa chair. Interrogé sur son supplice, le comptable, Victor Ramos, confie à Stabler que l'inconnu sans visage l'a également assommé avec du Kétamine puis pénétré avec une bougie pour le rabaisser sexuellement. Tel Dixon, qu'il nie connaître, il ignore la raison du marquage qui sous-entend qu'il a trahi n'importe qui et se défend en assurant à Stabler qu'il est croyant depuis la mort de sa compagne d'une tumeur au cerveau. En assistant à son interrogatoire, le docteur Huang déduit aux policiers qu'il est réellement angoissé par quelque chose ou quelqu'un qu'il ne désire pas détailler ou dénoncer autant que Dixon qui leur a assuré qu'il n'a jamais vu Ramos dans le passé. Afin de savoir s'ils mentent et se fréquentent en vrai, Huang conseille aux enquêteurs de les libérer pour les suivre en dehors du commissariat. Tout compte fait, dans son véhicule, Fin les prend en filature dans la rue et, devant une entreprise, les filme en pleine dispute avec un certain Alexander Gammon, un homme d'affaires fortuné qui semble être menacé par Dixon qu'il est « le suivant ». À la suite du dévoilement de leur amitié que Dixon et Ramos ont voulu cacher à l'Unité spéciale, Cragen charge Stabler et Benson de rendre une visite à Gammon pour qu'il les clarifie sur leur querelle et relation amicale. Dans son appartement, sûr de lui, il leur garantit qu'il entend leurs noms pour la première fois mais, mis à mal par l'enregistrement de leur rencontre, modifie sa version en leur attestant qu'ils travaillent étroitement pour sa firme d'où leur dissension publique. Peu convaincus, les deux coéquipiers lui suggèrent une protection temporaire pour piéger son futur tortionnaire puisqu'ils théorisent qu'il est leur seul lien entre Dixon et Ramos. Finalement, en raison du refus de Gammon d'être sous leur protection tout en leur exhibant une arme à feu qu'il possède légalement, Benson et Stabler le quittent et, devant son habitation, croisent un manutentionnaire en train d'apporter un grand paquet sur un diable, semblable à celui qu'ils ont décelé chez les Dixon. Conséquemment, en se rendant compte que leur oppresseur a atterri à son insu dans une réserve munie d'un système de vidéo-vigilance, ils patientent des heures jusqu'à sa sortie du caisson pour s'introduire dans la demeure de Gammon. Masqué et cagoulé, décrochant sa serrure et portant une seringue de calmant dans sa main, le persécuteur tombe dans leur guet-apens et, autorisés par Gammon à prendre sa place pour mieux l'appréhender, l'interceptent de force au point d'arracher son déguisement. Toutefois, ils sont choqués d'avoir affaire à Camille qui, en fin de compte, n'est d'autre que la violeuse de Dixon et Ramos.
Au poste de police, dans la salle d'interrogatoire, Camille Walters se mure dans le silence tandis que Benson essaye de la faire parler pour qu'elle lui narre son histoire qui l'a poussée à violer ses victimes. En l'épluchant, Benson lui rappelle qu'elle est devenue chaotique dès l'instant où, à 5 ans, elle a perdu sa mère dans un accident de voiture puis son père interné pour schizophrénie dans un asile. Orpheline, elle a été placée dans plusieurs familles d'accueil puis, adolescente, arrêtée pour larcins à de nombreuses reprises. Bref, une ancienne délinquante qui risque de purger une lourde peine pour effraction, séquestration et viols. Or, accompagnée par un psychiatre dans sa jeunesse, un psychiatre a noté qu'elle était dotée d'un QI supérieur, une démonstration de sa faculté à hacker son entrepôt sans être punie dans l'intention de se faufiler efficacement chez ses proies. Pourtant, à la fois froide et perdue, Camille insinue à Benson qu'elle n'est qu' "une rien du tout" comme elle. Quant à Gammon, Dixon et Ramos, à travers une vitre, ils révèlent à Stabler qu'ils ne l'ont jamais croisée, qu'elle est avant tout malade pour agresser et bafouer sexuellement des hommes. En les observant, Stabler s'aperçoit que Ramos est troublé par Camille et, mal à l'aise, ce dernier lui réitère qu'une femme ne peut pas être son bourreau. Au moment où Cragen annonce à son équipe que l'arrestation de Camille clôt leurs investigations, Benson et Stabler sont instruits par le nouveau substitut du procureur, Gillian Hardwicke, que Camille est libre car les deux hommes qu'elle a ciblés ne l'ont pas reconnue comme étant leur tortureur. Faute de preuves matérielle ou de témoignages, elle est relâchée et l'Unité spéciale se concentre sur son intimité pour tisser une attache entre elle et les trois amis dans l'espoir de justifier ses tortures contre eux...Dans une laverie, deux employés découvrent le cadavre d'une inconnue dissimulée dans du linge parsemé sur un tapis roulant. Aussitôt alarmés, Benson et Stabler sont avisés par le médecin-légiste Warner qu'elle a été ligotée, violée puis égorgée environ deux jours auparavant. Pour tenter de localiser la probable scène du crime, ils remontent vers un hôpital dont les déchets viennent d'être récupérés par des éboueurs avant d'être triés dans ce pressing. Cependant, le chauffeur du camion-poubelle leur jure qu'il n'a rien vu de suspect dans les chariots qu'il a vidés à l'intérieur de son véhicule tandis que les caméras de surveillance de l'établissement public démontrent aux détectives qu'un individu encapuchonné a profité de son absence pour jeter la défunte dans sa remorque. Dès lors, leur seul indice est une Volvo devenue rare sur le marché et, entretemps, la victime est enfin identifiée. Elle s'appelle Samantha Millerton et il s'avère qu'elle est connue de la police qui, de son vivant, l'a plusieurs fois arrêtée pour interdiction de flâner et injures envers des policiers lors de manifestations politiques contre une compagnie pétrolière, GlobeOil. Écologiste et artiste auprès d'une organisation environnementale proche d'un groupuscule ne nommant "CLEAN", Millerton luttait parfois avec violence avec ses acolytes pour dénoncer les actions du directeur cynique, Nicholas Turner, de cette société soupçonnée d'être responsable de la marée noire dans l'océan. D'ailleurs, dans leur refuge, l'un de ses amis exhibe aux enquêteurs une vidéo d'un sit-in où, entouré de ses gardes du corps, Turner menace physiquement et verbalement Millerton qui refuse de lâcher son combat contre lui au point d'avoir crée un mannequin humiliant de Turner qu'elle s'apprêtait à brûler au cours d'une prochaine convention. Quant à sa cible, interrogée dans ses bureaux de GlobeOil, elle identifie les liens autour du poignet de Millerton. D'après lui, tout en leur garantissant qu'il est innocent, Turner argue à Benson et Stabler qu'il a déjà surpris l'activiste en train de fouiller ses détritus devant sa maison pour mettre la main sur quelque chose de compromettant à son égard. Alors qu'il a contacté des flics pour la piéger, elle est rapidement partie avec un abat-jour qui, mystérieusement, a été utilisé par son tortionnaire pour la mobiliser et la supplicier. Cependant, le soir de son martyr, un système de vidéo-vigilance installé près de GlobeOil démontre qu'elle était sur le point de s'infiltrer dans cette firme et, quelques secondes plus tard, que son bourreau s'est garé avec sa Volvo devant pour l'enlever avec une force extrême tel un prédateur traquant sa proie. Cette fois-ci, la plaque d’immatriculation de sa voiture est visible et elle appartient à un certain Thomas Gambel, décédé neuf mois plus tôt. En la bornant, les inspecteurs atterrissent chez son fils, Jason, qui leur révèle que son père l'a légué à son frère et, à la fois gêné et fuyant, s'enferme étrangement dans sa résidence sans leur donner d'explications. Troublés par son comportement, Stabler et Benson frappent à sa porte et, subitement, Jason ouvre le feu sur eux. Par chance, pas touché, le duo pénètre dans sa maison où ils l'interceptent et l'emmènent directement au commissariat. Surtout, au moment où il est menotté, Benson remarque que Jason porte sur lui une petite boîte contenant plusieurs objets féminins qui ressemblent à des trophées personnels qu'il a soigneusement gardés comme des souvenirs dont un bracelet constitué d'une capsule de Millerton, ce qui la pousse à croire que ce dernier n'est qu'un tueur en série fétichiste nostalgique de ses viols et meurtres. Dans la salle d'interrogatoire, malmenés par eux d'autant plus que son empreinte a été décelée sur le bijou de la militante, Gambel leur assure qu'il n'est pas un monstre et que ces bibelots ne sont pas à lui. Littéralement agressé par leurs questions pour qu'il passe aux aveux, Gambel est sauvé de justesse par leur capitaine qui met un terme à leur entrevue car, comme le règlement l'oblige, ils doivent consulter le docteur Huang. Effectivement, rescapés d'une fusillade où ils ont failli perdre la vie, ils sont censés être expertisés par celui-ci pour qu'il approuve ou non leur retour au sein de l'Unité spéciale. Dès lors, chargé par Cragen, Fin prend le relai et questionne Gambel sur son emprisonnement pour détournement de fonds. Craintif et paranoïaque, s'inventant une famille qui n'existe pas, il lui réitère son effroi de revivre derrière les barreaux ainsi que son innocence dans la mort de Millerton et des précédentes disparues jusqu'ici non confondues. Pour lui prouver qu'il est irréprochable, il guide Fin vers son contrôleur judiciaire qui, approché par Benson et Stabler, confie ses doutes sur Gambel parce qu'il a annulé beaucoup de rendez-vous obligatoires avec lui. Inquiet, son agent de probation s'est donc rendu chez Jason où il a remarqué une pièce cadenassée dans le sous-sol de son logement. Persuadés qu'il torture ses captures dans sa cave, secondés par un technicien scientifique, les deux coéquipiers y rentrent par effraction et tombent sur une véritable chambre des sévices où, malgré du nettoyage avec de l'eau de javel, du sang est prélevé sur le sol près d'une évacuation. Afin de le faire craquer coûte que coûte, bravant l'interdiction de leur supérieur de le cuisiner, dégoutés par son sadisme, Stabler et Benson reviennent auprès de Gambel pour le terroriser en lui déclarant qu'il risque de finir dans le couloir de la mort s'il ne leur lève pas le voile sur le nom de toutes ses captives, dont Millerton, qu'il a sans doute mutilées, molestées et abattues tout comme l'emplacement de leurs corps à coup sûr démembrés. Malheureusement, pendant que Gambel les supplie de ne pas le remettre en prison et leur atteste une énième fois qu'il n'est pas un serial killer, ils sont informés par Fin que l'une de ses babioles, une bague de fiançailles gravée au nom d'"Alan et Joan", est celle d'une prénommée Joan Arliss qui, dans les années 1970, a subi un viol sans pouvoir assimiler le visage de son assaillant. Or, à l'époque, Gambel n'était pas né à plus forte raison que l'Unité spéciale relie le reste de ses trésors à d'autres femmes volatilisées durant cette même décennie. En somme, seule Millerton peut être son premier passage à l'acte. En toute logique, toujours soupçonné du calvaire qu'elle a enduré fatalement, Gambel est maintenant suspecté de couvrir un violeur en sommeil et, de son côté, son avocate, Miranda Pond, propose au substitut du procureur Hardwicke son immunité à propos du décès de Samantha s'il lui divulgue le nom de ce délinquant sexuel insaisissable ou bien l'endroit où ce récidiviste a caché la dépouille des personnes qu'il a abusées sexuellement et exécutées. Toutefois, bien que sa défense marchande avec Hardwicke, Gambel reste sur sa position et, sans cesse, proclame qu'il n'est pas coupable du sort funeste de Millerton.
Dans l'intention de démasquer le tueur en série que Gambel protège, les détectives se penchent donc sur sa vie privée, sans succès. Effectivement, depuis la disparition de son père dans les années 1970, il vit seul en se retranchant sous son toit. Pour savoir si son parent est bien le violeur des autres victimes, l'Unité spéciale se munit d'une photographie de lui jeune et se rend au chevet de Joan Arliss, qui a survécu à son agression sexuelle, pour qu'elle leur corrobore ou non qu'il est son offenseur. Malheureusement, quand elle la rencontre seule parce que Stabler doit s'entretenir à son tour avec Huang, Benson est prévenue par sa fille unique, Vivian, qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer. Lorsqu'elle lui remet la bague de sa maman, l'inspecteur note que Vivian ignore tout de son viol et, perturbée, se résigne à lui annoncer qu'elle enquête sur son agresseur en liberté. Néanmoins, troublée par le fait qu'elle lui ramène un joyau de famille que sa génitrice a perdu 40 ans plus tôt, Vivian la rattrape et lui exige de lui raconter pourquoi elle s'intéresse autant à sa jeunesse. Contrainte, Benson lui indique que Joan a été violée par un meurtrier énigmatique. Choquée par cette révélation, Vivian s'aperçoit qu'elle est née quelques mois plus tard et, écœurée, formalise qu'elle soit l'enfant d'un viol. Pour la raisonner et la consoler, Benson lui confesse qu'elle a la histoire génétique similaire à la sienne, que sa propre maman n'est noyée dans l'alcool jusqu'à en mourir pour exténuer sa douleur et son chagrin. En l'encourageant à se reprendre en main pour son petit garçon Calvin car elle est toxicomane, Benson se rapproche de Vivian à un tel niveau qu'elle se demande si elles ne sont pas demi-sœurs car celle-ci lui fait observer que leurs mères ont fréquenté la même université dans un temps lointain, soit un détail qui alarme Benson sur son géniteur qui aurait donc récidivé après avoir attaqué et engendré la sienne...Alors qu'elle essaye de prendre soin du petit Calvin abandonné par sa mère junkie, Benson reçoit la visite inattendue d'une vieille connaissance, l'agent du FBI Dana Lewis, à son domicile. Traumatisée et paradoxalement calme, celle-ci lui confie une requête spéciale : elle lui remet son propre kit de viol qu'elle vient de subir afin que le laboratoire de l'Unité spéciale l'analyse en toute discrétion. En mission d'infiltration, elle la supplie pourtant de ne pas ouvrir d'enquête officielle pour retrouver son bourreau car elle ne désire pas griller sa couverture. Cependant, par amitié pour elle, Benson accepte sa démarche mais lui désobéit en évoquant son cas à son coéquipier de longue date, Stabler. Avec l'accord de leur chef Cragen et contre le refus de Lewis, les deux flics débutent délicatement leurs investigations pour identifier et arrêter son agresseur. D'abord effrayée d'être mise à nue et démasquée par leurs recherches, Lewis est encouragée par Benson de leur raconter son agression sexuelle et de les emmener sur la scène du crime qui n'est d'autre que sa planque, un appartement de luxe dans lequel elle se cache loin de son époux et ses enfants, partis en Europe le temps qu'elle réussisse son objectif. Dès lors, Lewis leur déclare qu'un individu masqué a pénétré chez elle pendant qu'elle dormait. D'apparence corpulente et costaude, il l'a maîtrisée dans son lit et lui a injecté un puissant paralysant pour qu'elle soit incapable temporairement de se défendre ni d'hurler lors de sa molestation. Or, gênée par son viol parce qu'elle renvoie d'elle une image de femme forte et dure, elle se soumet de force à leur proposition pour les laisser s'immiscer dans une manifestation anti-mosquée, près du Ground Zero, où, sans leur indiquer les teneurs du rôle qu'elle tient, elle s'affirme publiquement auprès d'autres xénophobes pour tenter de confondre un potentiel ennemi. Pourtant, au beau milieu du chaos provoqué par Benson et Stabler qui font tache parmi eux, les détectives perdent Lewis de vue et assistent à son enlèvement par plusieurs types à l'intérieur d'une fourgonnette dont la plaque d'immatriculation appartient à un membre de la Brigade des citoyens souverains, un groupe antigouvernemental et américain qui s'affiche de plus en plus dans les médias en partageant des théories complotistes sur les valeurs de l'Amérique et son système économique entre autres. Désormais briefé sur cette milice que Lewis leur a dissimulée, Benson et Stabler visitent le siège du FBI, plus particulièrement son directeur qui leur argue étonnamment qu'il n'est pas au courant de son enlèvement tout simplement car elle a quitté son poste un an auparavant. Toutefois, le van de leurs ravisseurs est finalement localisé et il est dans un piteux état. Brûlé vif comme le véhicule entièrement détruit par le feu, seul le conducteur est à l'intérieur et il a été tué d'une balle dans la tête. Quant à Lewis, elle est toujours portée disparue avec ses ravisseurs. Pendant ce temps, interpellé par Fin et Munch, le leader de la Brigade en question est interrogé par Stabler qui l'influence pour qu'il lui parle du défunt. Menacé d'être poursuivi pour fraude, le meneur lui confesse que ce dernier a quitté son équipe de propagande à la suite de désaccords pour mieux l'évincer dans ses convictions en créant un groupuscule violent et extrémiste pour lutter à sa façon contre les institutions américaines. Lorsqu'une fusillade éclate dans leur refuge, l'Unité spéciale est doublée par le FBI déjà présent sur les lieux où Benson et Stabler apprennent que les membres de cette faction fondamentaliste sont décédés lors de leur assaut, sauf Dana Lewis qui a échappé au massacre. En fait, en collaboration avec son supérieur, Lewis a fait semblant de démissionner pour pénétrer parmi eux dans l'unique but de la démanteler. Malheureusement, sur le point de la dissoudre, elle a été confondue par la faute de Benson et Stabler qui ont contacté des renforts pour la détecter quand elle est partie de son plein gré avec ses faux complices lors de l'attroupement en pleine rue. En d'autres mots, en pensant qu'elle a été enlevée, les inspecteurs sont en partie responsables de cette tuerie car les militants ont pris peur au moment où ils ont remarqué que la police les pourchassait. Conséquemment, en calcinant leur monospace et tuant leur chauffard pour la semer, ils se sont enfermés dans leur abri où Lewis n'a pas eu d'autre choix d'en éliminer et déclencher une fusillade pour sauver sa peau in extremis et éviter leur futur plan funeste, organiser un attentat à New York. En colère contre Benson et Stabler qui l'ont jeté dans la gueule du loup qu'elle a longtemps esquivé en convaincant les terroristes qu'elle est de leur côté, Lewis se referme et leur exige de mettre un terme à son dossier concernant son viol. Néanmoins, le duo de policiers est informé par Munch et Fin que son assaillant a entretemps récidivé d'une manière similaire et, cette fois-ci, à Soho, il a ôté sauvagement la vie à sa victime à qui il a brisé les doigts, comme s'il cherchait à perfectionner son modus operandi. Tout compte fait, sa traque n'est plus personnelle aux yeux de l'Unité spéciale qui ne s'acharne plus à rendre justice uniquement à Lewis. Avant qu'il ne s'attaque à une troisième proie, Benson et Stabler doivent l'appréhender à tout prix et ne peuvent que compter sur l'aide de Lewis qui leur veut terriblement pour l'avoir mise en danger involontairement. En outre, analysés par les scientifiques du commissariat, ses prélèvements qu'elle a faits sur son corps martyrisé par son violeur débouche rien sur tout. Il n'a laissé aucune empreinte en elle ni son ADN. Persuadée qu'ils sont aptes à lever le voile sur son visage, Lewis se résout à les épauler pour le coincer et le mettre derrière les barreaux.
En inspectant la vie privée de la seconde victime, Benson, Stabler et Lewis remarquent qu'elle était comptable dans une joaillerie de luxe où le FBI a autrefois enquêté pour piéger des trafiquants de diamants bruts. Une piste rapidement fermée mais le tenancier de cette boutique confesse à Munch et Fin que son employée recherchait de la compagnie en écrivant à des prisonniers, d'origine juive comme elle, dont la plupart sont souvent des délinquants sexuels. Parmi eux, trois ont été libérés depuis et deux d'entre eux sont écartés de toute suspicion à cause de leur âge ou leur physique. Effectivement, lors de son viol, Lewis était certes paralysée mais elle a ressenti son odeur ainsi que le poids de son corps qui rappelle celui du dernier correspondant de la disparue férue d'échanges épistolaires, un certain Seth Coleman. Fraîchement sorti de prison, et surtout ni Juif ni adepte du milieu terroriste, il possède un lourd casier judiciaire complété par quelques agressions sexuelles où il a tabassé furieusement ses captives. Dès l'instant où Benson et Stabler obtiennent l'adresse de sa résidence fixe par son contrôleur judiciaire, ivre de vengeance et en quête de réponses pour connaître les raisons de son viol, Lewis parasite leur enquête en les suivant quitte à s'interposer entre les flics et Coleman qu'elle parvient à capturer avant eux...Dans cet épisode, Charlie Barnett incarne l'étudiant en médecine Chuck Mills, sans aucun rapport avec son rôle de Peter Mills dans Chicago fire.
Enfin, après avoir joué dans les quatre premiers et le seizième épisode de la saison 11, Christine Lahti reprend son rôle du substitut Sonya Paxton, qui va devoir redorer son blason à la suite de sa cure de désintoxication pour batailler contre son addiction à l'alcool.Lors d'une soirée arrosée, avec des marqueurs, des fêtards écrivent des insultes sur le visage d'une jeune femme endormie, Caitlin, dont le chemisier est déchiré sans se douter qu'elle est en réalité en train de mourir d'une hémorragie, située derrière sa tête, provoquée par un choc violent contre un miroir. Aussitôt sur place, pour coincer le coupable, Stabler et Fin exigent à l'organisatrice de la fête, Jill, de leur transmettre la liste de tous ses invités avant d'être informés par celle-ci que la mourante n'en fait pas partie. Le lendemain, alors qu'il se rend à son chevet avec sa coéquipière Benson qui est préoccupée par la garde exclusive du jeune Calvin dont la mère junkie l'a abandonné, Stabler apprend à l'hôpital qu'elle est décédée de ses blessures. Autopsiée par le médecin-légiste Warner, elle a des lésions vaginales, soit le signe d'une relation sexuelle brutale consentie ou non, et son sexe contient du lubrifiant bleu. En fait, il apparaît que Caitlin était une croqueuse d'hommes qui travaillait dans une société de publicité et, à travers une liste constituée d'un baromètre, notait tous ses coups d'un soir, que des collègues à elle qu'elle collectionnait ouvertement. Intitulé "Traité des relations au bureau", il s'agit d'un comparatif entre ses amants durant les trois dernières années et, ironique voire cynique, ne se privait pas de se moquer ou d'applaudir leurs performances au lit ou la taille de leurs sexes. Malheureusement pour elle, ce palmarès a fuité sur le Net et, après avoir perdu son job, elle est devenue la risée de ses anciens associés qui, aux yeux de l'Unité spéciale, se sont vengés d'elle en lui demandant de venir à leur party pour l'humilier, en déclarant à tout le monde que personne ne lui a envoyé d'invitation, et la tuer. Dès lors, en questionnant toutes ses liaisons sans lendemain présentes le soir de son décès, les enquêteurs prennent acte que, dans le passé, elle a couché avec le mec de Jill et qu'elle s'est ensuite targuée dans ses notes personnelles en écrivant qu'elle était ravie de lui avoir piqué son petit copain. Conséquemment, au poste, Stabler et Fin resserrent l'étau autour de Jill pour la pousser aux aveux en lui exhibant un message reçu par Caitlin où elle la convie à venir à sa festivité. Trahie par son SMS, dégoûtée par sa frivolité qui l'a incitée à se séparer de son conjoint infidèle, Jill craque et leur certifie qu'elle a bien assouvi sa vengeance en l'amenant chez elle où la plupart de ses ex l'ont raillée pour sa venue non désirée. Dans sa chambre à coucher, en s'expliquant avec Caitlin, Jill s'est énervée contre elle, et, furieuse, lui a défoncé le crâne en la heurtant contre une glace. Comme elle était inconsciente, ignorant qu'elle se vidait de son sang, Jill l'a couchée sur un lit en la recouvrant de son manteau puis elle a rejoint ses hôtes dans le salon. Persuadés qu'ils ont enfin résolu cette courte enquête, Stabler et le reste de son équipe sont prévenus par Warner qu'elle a été violée et que son vagin est parsemé de gel pour des défibrillateurs, utilisé par des ambulanciers pour réanimer leurs patients, et de résidus de gants en latex. Hallucinée par cette révélation, l'Unité spéciale s'aperçoit donc que Caitlin a subi une agression sexuelle au moment même où une ambulance l'a escortée d'urgence à l'hospice pour la secourir. Cependant, au lieu de lui porter secours, elle a donc été abusée sexuellement et son agresseur l'a laissée mourir sans se soucier de ses derniers souffles. En épluchant le casier judiciaire des deux sapeurs pompiers qui se sont chargés de son transfert, Mike O'Doole et Clark Tinta, les détectives observent que le second a déjà été accusé d'attouchements ou de pénétration non consentie par plusieurs de ses rescapées blessées dont il s'est occupée personnellement dans son véhicule de brancardier sans être poursuivi tandis que son acolyte est un père de famille exemplaire et d'apparence irréprochable. En revanche, quand Benson et Stabler les consultent pour leur réclamer leur registre qu'ils doivent remplir tout au long de leur journée en notifiant leur quotidien, le duo se défile en leur clamant qu'ils n'ont pas eu le temps de la remplir car ils soignaient Caitlin. Or, les flics de l'escouade lèvent le voile sur O'Doole car, en raison de témoignages accablants de la part de malades ou de gens en souffrance qui ont sollicité leur aide, il est suspecté par sa hiérarchie de voler des objets précieux dans les résidences qu'il pénètre professionnellement pendant que son partenaire Tinta veille sur des infortunés en situation critique. Par exemple, un couple âgé, les Donohoe, détaille aux inspecteurs que l'une de leurs bagues de fiançailles a disparu dès l'instant où ces compères sont intervenus auprès d'eux pour soigner le malaise du mari. Tout compte fait, leur appartement est analysé de fond en comble par la police scientifique qui, finalement, décèle un poil pubien d'O'Doole dans leurs toilettes où elle avait l'habitude de poser son joyau. Pris au piège au commissariat par ses mensonges et cette preuve qu'il a fouillé leur logement sans leur autorisation, O'Doole est malmené par Benson et Stabler qui l'influencent pour qu'il leur révèle qu'il est bien un voleur suivi d'un complice de viol, celui de son collaborateur Tinta qui semble être attiré par les dames en détresse physique. Terrifié de purger une peine lourde pour complicité, O'Doole leur jure qu'il n'était simplement que le chauffeur et que Tinta s'enfermait avec elles à l'arrière de leur voiture de transport. Mis à mal par son interrogatoire où il assume beaucoup plus ses pillages que d'avoir fermé les yeux sur les agissements pervers de Tinta, pour être jugé moins sévèrement que lui, O'Doole accepte de les épauler pour obtenir ses confessions lors d'un petit-déjeuner avec lui où il portera un micro pour les enregistrer discrètement. À l'extérieur du restaurant où ils déjeunent, à cause d'une absence de Benson qui doit s'occuper de Calvin qui s'est battu à l'école, Fin accompagne Stabler pour coincer Tinta et l'écoutent en train de se féliciter d'avoir molesté des clientes dont Caitlin. Lorsque ce dernier surprend Stabler et Fin débarquer dans le diner, il saisit que O'Doole l'a vendu et, par peur de finir derrière les barreaux pour toujours, s'échappe en s'enfermant dans leur fourgon sanitaire où Fin et Stabler assistent à son suicide soudain. En effet, devant eux, il s'injecte mortellement une dose pour provoquer en lui une embolie gazeuse. Ainsi, leurs investigations sur le martyr de Caitlin s'achèvent sur sa culpabilité démontrée par ses déclarations audio, son geste fatal et, enfin, l'arrestation de O'Doole pour effraction et sa participation dans ses crimes sexuels qu'il a étouffés.
Toutefois, parmi toutes les empreintes répertoriées dans la salle de bain des Donohoe, Stabler est avisé par la police scientifique que l'une d'entre elles revient à Vivian Arliss, la mère toxicomane du petit Calvin qui vit actuellement sous l'aile de Benson. Portée disparue depuis le meurtre de son père violeur, Vivian est introuvable et, au bureau, Stabler réalise que Benson cache le test d'ADN de Calvin qui devait lui divulguer l'identité de son père qu'il ne connait pas. Malgré le fait qu'elle veuille réellement l'adopter pour lui promettre un meilleur avenir loin de ses vrais parents plongés dans l'enfer de la drogue, au point de lui dissimuler la vérité sur eux, Stabler la confronte sur cette erreur de procédure et lui admet qu'il a remis à sa place la salive de son protégé à leur laboratoire pour démasquer son géniteur. Anéantie par sa décision qui peut détruire ses rêves de maternité, Benson lui propose tout de même de la laisser mener cette quête pour mettre la main sur Vivian dont elle pense qu'elle se drogue toujours autant avec son amoureuse, Sarah. D'ailleurs, il est rapidement et scientifiquement établi qu'elles étaient ensemble chez les Donohoe pour fouiner dans leur placard à médicaments pour les dérober. Avant de partir pour leur poser des questions sur elles, Benson et Stabler sont interpellés par leur capitaine, Cragen, et leur substitut du procureur, Hardwicke, qui leur interdisent d'enquêter sur cette piste car un conflit d'intérêts s'interpose entre Benson, qui abrite Calvin chez elle sur décision du juge, et la traque de Vivian, considérée comme une criminelle depuis la mort de son parent qui n'était qu'un agresseur sexuel. Déterminée à l'arrêter, Benson décide de faire cavalier seul pour l'atteindre avant ses collègues...Un soir, à New York, alerté par l'absence de réponses de sa petite amie Larissa à ses messages, Patrick Binder se rend d'urgence à son appartement où, sur place, il la trouve inconsciente, à moitié déshabillée et ligotée à une chaise, le prénom «Brandy» brodé sur sa culotte. Soudainement, Binder est assommé par un individu nu et vêtu d'un masque transparent qui l'assène de coups violents. Inanimé, il est transféré à l'hôpital tandis que, probablement droguée par son agresseur, Larissa l'est tout autant sauf qu'un médecin lui transmet un antidote pour la sauver de son overdose de médicaments. À leur chevet, Benson et Stabler sont informés par le docteur en question que son assaillant a rasé Larissa de la tête aux pieds et l'a coiffée comme une fillette en lui nouant des couettes. De plus, il leur apprend également qu'elle a des lésions vaginales et, avant l'arrivée de Patrick, il s'apprêtait à la violer tout en filmant son viol avec une caméra, posée sur un trépied qu'il a abandonné sur la scène du crime. Interrogé, remis de ses blessures, son copain leur confie que Larissa est avant tout timide et, craintive, qu'elle a pris du temps, soit deux ans depuis leur rencontre, pour se mettre en couple avec lui. Quant à la provenance de "Brandy" inscrit sur son sous-vêtement, il leur certifie qu'elle déteste ce surnom depuis son enfance sans lui délivrer des explications plus précises. Malheureusement, méticuleux, leur attaquant a pris soin de ne laisse aucune empreinte chez eux et sur leurs corps mais son modus operandi, c'est-à-dire son plaisir d'attacher ses victimes mineures en les appelant Brandy lors de leurs agressions sexuelles qu'il filme, permet à Benson et Stabler de remonter jusqu'à deux petites filles qui ont été molestées par ce dernier. Rassurées par le duo, elles leur expliquent séparément qu'il a dessiné une petite étoile au-dessus de leurs seins droits et, pour la faire taire, l'une d'entre elles confessent que le violeur a déposé une lettre de menace dans sa chambre. En l'inspectant, Stabler analyse qu'il s'agit d'un logo en forme de cœur, "Coventry", accompagné d'un avertissement pour lui rappeler que lui et d'autres pédophiles gardent un œil sur elle. Selon le docteur Huang, cette insigne est celle d'un réseau de prédateurs sexuels qui s'échangent mutuellement leurs petits films pédopornographiques et, en les effrayant, surveillent de près leurs proies pour être certains qu'elles ne parlent pas. Par chance, sur le web, les inspecteurs mettent la main sur un long-métrage malsain où, grâce à sa tache de naissance semblable à un astre en dessous du cou, ils reconnaissent Larissa ou plus particulièrement Brandy. En d'autres mots, enfant et rejetée par ses parents d'adoption, elle a été exploitée sexuellement dans des vidéos obscènes où son offenseur la surnomme de cette façon. Malencontreusement, contré son gré, elle est devenue la préférée des délinquants sexuels amateurs de chair fraiche et, au fil des années depuis 1995, sa popularité s'est élargie et, à cause d'une incapacité de disparaître complètement d'Internet qui refuse de supprimer son contenu même immoral, ses molestations circulent toujours autant sur le Net. Désormais, comme elle a refait sa vie loin de son enfance traumatisante et aujourd'hui adulte, Larissa est devenue le jouet d'un malade qui désire réaliser son fantasme, autrement dit abuser sexuellement de "Brandy" d'où sa fétichisation de ses cheveux tressés comme une môme. De leur côté, en analysant le cliché de "Coventry", la police scientifique réussit à prélever l'ADN du pouce du type qui tient l'enseigne dans ses mains. Il appartient à un certain Eldon Belogh et, dans son domicile perquisitionné lors d'une descente, en tombant sur une captation de Larissa ficelée dans son studio, l'Unité spéciale se rend compte qu'il est bien leur criminel. En outre, en fouillant dans ses affaires, les détectives décèlent de nombreuses cassettes morbides et vérifient sa boite mail où des membres de "Coventry" s'envoient leurs atrocités sous leurs yeux en live. En cliquant sur une photo tout juste reçue par ces interlocuteurs, Stabler et Fin paniquent en assistant à une nouvelle attaque contre Larissa qu'il retient en direct dans une pièce de l'hospice où elle est plongée dans le coma. Avisée, Benson oblige la direction à boucler les sorties pour l'empêcher de s'enfuir au moment même où son partenaire Stabler remarque une porte verrouillée qu'il défonce pour surprendre Belogh essoufflé au côté de Larissa endormie. En clair, il a assouvi son rêve ignoble en violant "Brandy". Écœuré, Stabler le tabasse à mort et, arrivé après lui, Fin l'intercepte pour le calmer. À son réveil, choquée d'avoir été pénétrée dans son sommeil, Larissa déballe à Benson que, depuis son bas âge, son existence ne se résume qu'à des longs-métrages dans lesquels des inconnus lui font du mal physiquement car ils sont persuadés qu'elle corresponde à leur imagination perverse. Pour eux, elle n'est pas Larissa Welsh mais bien "Brandy" pour l'éternité. Même à son âge maintenant, dans la vingtaine, d'autres dépravés continuent à l'harceler et, quand ils réussissent à la piéger, malmener en la maquillant en gamine pour ressusciter Brandy. À propos de Belogh, il fait partie d'un récent public biberonné par ses viols quand elle avait 10 ans. Excité, il est donc envieux de la poursuivre pour lui faire revivre le même calvaire à son tour. Avant de la torturer, Belogh l'a donc intoxiquée avec des somnifères et, comme elle ne ressemble plus à une mineure, il s'est gavé de Viagra pour bander pour être en forme en imaginant qu'elle est encore prépubère. Conséquemment, de hier à de nos jours, Larissa est une martyre de longue date et son parcours est ruiné par des pédophiles qui continuent à tomber amoureux de son physique juvénile, à savoir une victime chronique qui ne peut échapper à son passé pédopornographique ineffaçable sur la toile.
Pendant ce temps, au poste de police, Belogh affirme bel et bien à Stabler qu'il est bien l'agresseur des deux autres fillettes qu'il a physiquement métamorphosées en sosie de Larissa/Brandy. D'après lui, lobotomisé par sa déviance, elles étaient pleinement consentantes et il leur a apporté du bonheur. Pourtant, lors de sa logorrhée avilissante, il insinue à Stabler qu'il est jaloux d'un vieillard qui s'est vanté auprès de lui sur Internet en lui déclarant qu'il est responsable de la défloraison de Larissa qu'il a aussi enregistrée en vidéo, un pédophile qui se revendique donc d'être le créateur de "Brandy". Peu influençable, recourant la prison à vie pour ses triples viols, Belogh remet le nom de ce type, Underwood, au flic et lui proclame qu'il lui a rendu visite dans sa maison pour avoir le vrai patronyme de Brandy. Chez lui, inquiétés par des traces de sang sur le sol, Benson et Stabler lui sauvent la vie sur son lit où Belogh l'a frappé de toutes ses forces pour lui soutirer cette information cruciale pour réaliser son rêve sordide. Atteint d'une maladie respiratoire, très âgé, Underwood leur souffle que Belogh l'a brutalisé pour avoir son identité et, pointé du doigt par Larissa qui le blâme pour lui avoir volé sa virginité lors d'une agression sexuelle qu'il a filmée, qu'il a gagné un procès pour viol contre Larissa Welsh. Sans preuves concrètes contre lui, il a été blanchi mais sa réputation est ternie par ses graves accusations. Dès lors, il a étudié le droit pour devenir avocat à son tour et défendre des prédateurs sexuels devant la Cour. Toutefois, sous son toit, Benson et Stabler ont constaté qu'il possède les mêmes taies d'oreiller que celle de Belogh dans laquelle il a caché ses cassettes pédopornographiques dans son logis d'autant plus qu'elle contient l'ADN du défenseur par-dessus. Une manière pour eux de relancer les investigations sur Underwood qui s'avère être intouchable car, rusé et pointilleux, il est redoutable sur le plan juridique...Enquêtrice à la Brigade de répression des stupéfiants et de la toxicomanie de Brooklyn, Sunny Quadri s'inquiète dans ses bureaux quand elle s'aperçoit que son substitut du procureur, Page Ferguson, est partie précipitamment sans ses affaires et son arme à feu qu'elle s'est appropriée personnellement. En effet, comme elle luttait quotidiennement contre des dealers, elle a pris peur pour sa tranquillité à la suite de nombreuses lettres de menace sérieuses. Comme elle ne répond pas à son portable, terrifiée qu'il lui arrive quelque chose de terrible, Quadri décide de localiser son GPS pour la rejoindre devant un parking désaffecté à Manhattan. Après avoir fouillé sa voiture vide, impuissante, elle assiste à la chute soudaine et mortelle de sa supérieure qui se défenestre sur le toit de son automobile. Aussitôt sur place sans Stabler en arrêt maladie, Benson est prévenue par le médecin-légiste Warner que le corps de la défunte est recouvert d'entailles plus ou moins profondes, soit le signe d'une torture qu'on lui a infligée lentement d'autant plus que son vagin comporte des légions similaires. En remarquant que sa plaque d'immatriculation et ses papiers ont disparu, Benson est ensuite avisée par Quadri qu'elle est responsable de ses perquisitions car elle ne désire pas que sa mort ne fasse la une des journaux deux jours avant le début d'un procès important contre le chef d'un cartel mexicain, Angel Rivera. Malgré le fait qu'il ne s'agisse pas de sa juridiction, Quadri s'immisce au côté de Benson pour l'aider à retrouver son tueur car elle était très proche de la victime qu'elle considère comme une survivante depuis que ses parents ont péri dans un accident quand elle était jeune et un cancer du sein qu'elle a surmonté. Cependant, alors qu'elle a réussi à mettre derrière les barreaux le puissant Rivera, elle a aussi eu une liaison avec un policier sous ses ordres que, en raison de ses ecchymoses et bleus, elle soupçonne de l'avoir battue en privé. Conséquemment, selon Quadri, depuis sa cellule dans un établissement carcéral où il croupi, Rivera a commandité son assassinat parce qu'il est capable d'engager ses proches pour le faire à sa place. Lors de son audience d'accusation, à la tête des Latin Kings qu'elle a commencé à démantelé grâce à son arrestation, il a intimidé Ferguson publiquement, ce qui explique le port d'un revolver qu'elle a acquis pour sa survie. En outre, Quadri raconte également à Fin et Benson qu'elle a manipulé l'un de ses sbires, Damon Merced, pour qu'il s'infiltre auprès de lui pour mieux témoigner contre lui et les Latin Kings lors de son jugement final. D'après elle, Rivera l'a fait taire définitivement pour obtenir un ajournement tandis que Benson penche plutôt pour un meurtre passionnel dû à sa vie amoureuse tumultueuse. Cependant, il s'avère que quelqu'un l'a appelée avec un téléphone jetable et, sans doute alarmée par ce coup de fil, Ferguson s'est empressée en dehors de son cabinet pour s'isoler loin sans savoir qu'elle est tombée dans un guet-apens. Or, en visionnant son trajet, l'Unité spéciale note qu'elle tournait en rond durant de longues heures sans but réel à la façon d'une personne retenue en otage au volant. Pendant ce temps, son martyr se répand dans la presse et, soucieux de sa sécurité, le capitaine Cragen conseille à Benson de faire gaffe avec Rivera qui, lors de son entretien avec son avocat et elle en prison où il attend sa sentence, lui promet qu'il n'est pas impliqué dans son massacre même si Quadri lui souffle qu'elle démontrera personnellement le contraire. Toutefois, Benson et Quadri sont mises en garde par Warner que, du fait de ses blessures et scarifications qui ne correspondent pas à des marques de défense contre son bourreau, Ferguson se mutilait elle-même et qu'elle s'infligeait de la douleur au niveau de son sexe avec un couteau. En d'autres mots, probablement pour déstresser ou lutter contre sa dépression démontrée par les antidépresseurs décelés dans son sang, elle a opté pour l'automutilation pour se soulager et se sentir vivante face aux affaires judiciaires brûlantes voire dangereuses qu'elle devait traiter et clore. Pour Quadri, elle ne se séparait jamais d'une arme blanche qui a appartenu à son père mais elle reste introuvable. En outre, lorsqu'elle a reçu l'appel, elle était avec sa hiérarchie, le magistrat Ian Wofford, qui explique à Benson qu'elle est devenue subitement nerveuse et qu'elle s'est enfui sans explication. À propos de son trépas volontaire ou non, il lui confie qu'elle était au cœur d'une enquête interne avec trois flics, dont Quadri qui a refusé de passer au détecteur de mensonges contrairement à ses deux coéquipiers partiellement blanchis et Ferguson qui a échoué au test, car une importante somme d'argent appartenant à des barons narcotiques s'est volatilisée après leur emprisonnement. Aux yeux de Wofford, les deux femmes se sont liées pour cacher le butin et se sont protégées mutuellement pour s'enrichir ensemble. Fragilisée et sous pression par rapport aux soupçons qui pesaient sur elle, elle a très bien pu se précipiter dans le vide pour éviter toutes représailles sur sa carrière et une lourde condamnation. D'ailleurs, cette investigation au cœur de STUPS est récupérée par le FBI dès l'instant où les quotidiens théorisent, à cause d'une information transmise par Wofford pour étouffer discrètement son instruction, qu'elle s'est ôté la vie sur leurs couvertures. En réalité, tout au long de son existence hantée par l'absence de sa famille, Ferguson s'est endettée d'année en année et ses soins médicaux l'ont criblée de dettes d'où une véritable raison de se partager la récolte avec son amie et partenaire. Pourtant, acceptant d'abord de faire équipe avec elle, Benson ouvre petit à petit les yeux sur Quadri au moment où Fin visite un magasin électronique où le cellulaire éphémère a été acheté par un inconnu. Avec certitude, un vendeur lui assure qu'une policière est déjà venue chez lui pour perquisitionner toutes les vidéos de ses caméras de surveillance pour les éplucher afin de voir si elle reconnait un client. Cette fois-ci, agacée par son intrusion de trop dans ses investigations, au nom d'une falsification de preuves et d'une obstruction à la justice à plus d'un titre qu'elle a remarqué qu'elle se permettait de perturber ses recherches, Benson appréhende Quadri dès l'instant où l'assistante du procureur fédéral Christine Danielson l'oblige à se soumettre à un polygraphe censé lui permettre de la démasquer ou bien de la blanchir de ses accusations de corruption, sous-entendues à Benson par l'un de ses associés suspectés, Walden, quitte à s'opposer à son acolyte, Riggs, qui garantit à la détective de l'Unité spéciale qu'elle est innocente.
Certaine qu'elle confronte un officier de police véreux, au poste de l'Unité spéciale, Benson confronte Quadri pour qu'elle joue carte sur table avec elle sur son rôle dans l'assassinat de Ferguson. Sûre d'elle, celle-ci lui argue qu'elle n'est pas fautive que ce soit dans sa mise à mort maquillée en suicide ou la razzia du magot du cartel. En contrepartie, pour lui établir qu'elle est sincère avec elle, elle lui annonce qu'elle a emprunté les bandes de la boutique pour observer si Riggs ou Walden ont manigancé contre elle en l'attirant à l'extérieur du district où elle travaillait pour mieux la supprimer. Une fausse piste, car, en fin de compte, elle lui partage une photographie d'une certaine LaKeisha Watkins, une junkie dotée d'un canif dont elle ne se sépare jamais, qui a bien fait l'achat d'un portable jetable pour interpeller le substitut du procureur. Intriguée par ses avancées et en retrait car elle se méfie d'elle, Benson la questionne enfin sur sa décision de tester maintenant le polygraphe, qu'elle défie avec brio, et non pas quand Ferguson était vivante. Troublante, Quadri lui affirme impeccablement qu'elle veut prouver pour de bon à Wofford que le Bureau des Affaires Internes se trompent à son sujet ainsi que sur Riggs, Walden et Ferguson. Avec l'accord de Danielson, Benson et Fin s'apprêtent à intercepter Watkins en pleine rue où elle est rejoint par l'indic de Quadri, Damon Merced, qui sort avec elle. Leur interpellation s'envenime quand Merced pointe son pistolet sur la tempe de Benson avant d'être calmé par l'agent Riggs et ses hommes qui déclarent à l'Unité spéciale que le couple est sous leur protection pour préserver leurs témoignages contre Rivera. Une redoutable guerre des polices que doit démêler Benson pour pouvoir lever le voile sur ceux ou celles qui ont organisé le meurtre de Ferguson...
.Un soir, les étudiants du campus de Westmore assistent à un viol, diffusé en direct sur l'intranet de l'université. Lors de cette vidéo, une jeune femme blonde subit donc une agression sexuelle par un type masqué qui la menace d'un couteau pour qu'elle obéisse à ses ordres sexuels. Cependant, l'Unité spéciale est uniquement alertée par quelques spectateurs quand ce snuff movie s'achève, ce qui perturbe les enquêteurs pour localiser rapidement le serveur qui l'a retransmis d'autant plus que le diffuseur s'avère être un professionnel du hacking au point de brouiller leurs pistes pour qu'ils ne puissent pas identifier son identité. Leur rare indice est une chambre en rénovation de la cité universitaire où les détectives tombent sur le lit où l'inconnue a été molestée ainsi qu'une peinture rouge d'un des Singes de la sagesse, accompagné du message suivant : "Vous n'avez rien vu", sur un mur. Alors que Benson et Munch délaissent l'enquête pour une autre en dehors de New York, Stabler, Fin et leur capitaine Cragen doivent à tout prix retrouver la victime portée disparue et remarquent que son bourreau a le bras tatoué, un symbole chinois signifiant "Le tout pour le tout". Malheureusement, en interrogeant tous les curieux qui ont assisté à ses sévices sans alarmer de front la police, l'Unité spéciale fait face à leur désintérêt pour elle et, après avoir vu une photographie la démontrant en train de sortir d'un dortoir avec son violeur muni de son arme blanche, se rend compte que sa vie est en danger car ils n'ont pas le temps d'identifier son assaillant. En effet, une fraternité de l'université, Phat House, possède le même tatouage près de leur main, soit beaucoup trop de potentiels suspects à questionner. Or, en épluchant les dossiers de délinquants sexuels qui ont sévi dans la faculté, Stabler et Fin lèvent le voile sur un ancien membre de cette camaraderie, un certain Carl Cooper, qui exhibe également cette marque sur son corps et, malgré le fait qu'il réitère son innocence dans son affaire d'abus sexuel sur une copine, il est aussitôt écarté de la liste des présumés coupables car son alibi est vérifié. Conséquemment, accro à une drogue qui calme son comportement hyperactif, il est tout de même poursuivi pour son addiction à ces substances puissantes et fausses attestations médicales mais il les guide vers ses camarades qui ne l'ont pas soutenu lors des graves accusations à son encontre. L'un d'entre eux, Doug, reconnaît la violée et remet son nom, Lizzie Harmon, aux inspecteurs qui s'acharnent à lui sauver la vie puisqu'elle est toujours captive dans un endroit caché, ce qui inquiète profondément sa mère qui raconte à l'Unité spéciale que sa fille lui a insinué quelques jours plus tôt qu'elle a rencontré un drôle de garçon de son âge qu'elle a commencé à fréquenter sans lui révéler son prénom. D'ailleurs, son studio a été saccagé et son ravisseur a une nouvelle fois peint le premier singe du lieu du crime, cette fois-ci accompagné d'un deuxième sous-titre "Je n'entends rien". De plus, en inspectant son relevé téléphonique, l'Unité spéciale observe qu'elle a contacté cinq numéros issus de portables jetables, ce qui complique leurs investigations pour débusquer ses interlocuteurs. Toutefois, à l'extérieur du magasin où ils sont vendus, ils ont été filmés par une caméra de surveillance et Stabler reconnait l'un de ses acheteurs à qui il a posé des questions peu de temps après le rapt de Lizzie. Il s'agit de Gregory Engels, inscrit en science de l'informatique et dorénavant suspecté de mener informatiquement leur jeu du chat et de la souris pour secourir Lizzie. En d'autres mots, Stabler et ses collègues font face à un redoutable hacker qui joue avec leurs nerfs en piratant ses emplacements pour opérer en toute tranquillité pendant que la police scientifique s'entête à démanteler son adresse IP, en vain. Au moment où Stabler annonce à son équipe qu'il connait Engels de vue, leurs ordinateurs sont hackés par ce dernier qui retranscrit un live de Lizzie ligotée à un lit et frappée par son ravisseur. Dès lors, halluciné par sa faculté à entrer dans le système électronique d'autrui, Stabler est persuadé qu'Engels les espionne depuis le début mais, étonnamment, Engels n'a cette fois-ci pas désactivé son pare-feu. Enfin à découvert, Stabler et Fin foncent dans un appartement où son portable a borné, sans succès. Il n'est pas présent mais Engels a délaissé son PC qui diffuse les trois Singes de la sagesse réunis, dont le dernier signifiant "Je ne parle pas". Désorienté ou troublé par son professionnalisme et ses ambitions floues derrière cette distraction morbide, Stabler se demande pourquoi Engels s'obstine à torturer psychologiquement les flics, tous mobilisés pour porter assistance à une Lizzie de plus en plus martyrisée en live sur Internet. En fait, en creusant dans le passé d'Engels, l'Unité spéciale exhume son traumatisme, celui de la disparition non résolue de son petit frère, Jason, survenue 8 ans plus tôt en 2003. Deux ans auparavant, leurs parents sont décédés dans un accident d'avion et, soudés, ils ont été placés ensemble dans une famille d'accueil qui n'a rien pu faire pour empêcher son enlèvement. Selon le docteur Huang, meurtri par l'absence de réponses à son éclipse non volontaire, Engels en veut terriblement aux policiers d'avoir abandonné leur instruction concernant la perte de son cadet et, en colère contre eux, les provoque en risquant la vie d'une innocente qu'il a à son tour ravie. Quant aux primates qu'il a parsemés sur les nombreux coins explorés par Stabler pour mieux le semer, il a repris le motif d'un t-shirt de Jason, soit un singe,qu'il arborait sur son ultime cliché pris avant son évanouissement. Pendant que Fin, Cragen et le lieutenant Morales du TARU se butent à délimiter les zones où il pourrait se réfugier, Stabler est d'ailleurs joint par message par Engels qui le somme de le rencontrer en tête à tête, sans renfort, dans un entrepôt abandonné. Certain qu'il les surveille depuis leurs webcams dans leurs bureaux, Stabler part en douce du commissariat pour le rejoindre sans avertir le reste de l'Unité spéciale.
Tout compte fait, Stabler le confronte bien dans une usine désaffectée où Engels lui impose le dilemme suivant : portant une tablette pour ordonner à son acolyte de tuer Lizzie, il le fera seulement si l'inspecteur l'arrête. En contrepartie, si Stabler accepte de rouvrir le cold case concernant son frère, Gregory laissera Lizzie vivre et la relâchera à condition que Jason soit toujours de ce monde. D'abord non coopératif avec lui car il refuse de faire équipe avec un complice de viol, Stabler n'a pas d'autre choix de renoncer à ses principes pour libérer Lizzie des griffes de son violeur. Grâce à un épais dossier monté par Engels lui-même, parsemé d'articles et de dépositions faites par la police à l'époque avant qu'elle ne laisse tomber cette affaire faute d'évidences concrètes, Stabler rouvre des théories et prend conscience que Gregory est avant tout quelqu'un de tourmenté et prêt à faire du mal aux autres pour se venger de son existence gâchée par la probable mort de Jason qui s'est évanoui dans la nature. De leur côté, paniqués par l'attitude désinvolte de Stabler à leurs yeux, Cragen, Fin et Morales s'affolent parce qu'il fait cavalier seul pour atteindre Lizzie en collaborant avec Engels qui, sous sa froideur et son insensibilité, n'est resté qu'un adolescent, aujourd'hui adulte, incapable d'avancer dans sa vie car elle s'est stoppée le jour où quelqu'un a enlevé Jason devant lui en pleine rue et qu'il culpabilise de n'avoir pas pu le protéger...Ellen Sazelin, directrice des finances de la société Luscious Grape, est retrouvée morte égorgée et violée analement dans une exposition artistique. Chargée de l'enquête, l'unité spéciale interroge les employés de l'entreprise qui affirment, sans le moindre doute, que la mort d'Ellen est une tragédie et qu'ils forment une grande famille. Cependant, après avoir fouillé l'appartement de la défunte, Elliot Stabler et Olivia Benson font une inattendue découverte: dans une clé USB en forme de panda se trouve une vidéo, où Anette Cole, la patronne de la boîte, humilie agressivement ses employés, y compris la victime pour ensuite la gifler violemment. Cette même vidéo est diffusée dans les journaux télévisés et fait le tour du monde sur les réseaux sociaux, ce qui entache la réputation de la dirigeante, conspuée par l'opinion publique.
Lors d'une conférence de presse, elle accable ses partenaires commerciaux, ses clients, ses propres employés, la société Global Cole qui comptait racheter son entreprise, les journaux et la police de New York avant de mettre fin à ses jours en se tirant une balle sous la nuque. Plus tard, Corinne Stafford, la jeune ex-employée, renverse Bruce Clarkson avec la voiture de son grand-père, Donald Fielding, et envoie le second à l'hôpital. La jeune femme révèle alors que Bruce, David, Justin et elle voulaient se débarrasser d'Ellen pour la faire taire, l'empêcher de diffuser la vidéo des sévices subies et se faire de l'argent. Melinda Warner, la médecin légiste, révèle que la bouteille cassée a été utilisée pour tuer Ellen et la violer par pénétration anale. Elliot et Olivia arrêtent finalement le troisième pour le meurtre de la victime.Dans un parking souterrain, un couple est interpellé par un inconnu qui s'effondre sous leurs yeux, un couteau planté dans l'entrejambe. Malencontreusement, voulant le secourir, les amoureux lui retirent l'arme blanche de son aine et déclenche aussitôt une hémorragie chez le blessé. Dès lors, hospitalisé in extremis, il est plongé dans le coma et, sali par leurs empreintes, le poignard ne comporte plus celles de l'agresseur du quidam. À son chevet, Benson et Stabler sont informés par un médecin que ce dernier était fortement alcoolisé et qu'il a une commotion cérébrale due à un choc à la tête donc, ce qui explique également sa perte de conscience. Comme ses papiers d'identité ont été dérobés, les enquêteurs inspectent les caméras de surveillance de l'endroit où il a été retrouvé à moitié mort. En vain car son agression s'est déroulée à l'extérieur et, obligé de ne pas quitter son poste, le gardien assure à Stabler qu'il n'a pas entendu ses cris d'alerte. Tout compte fait, grâce à sa clé de voiture, l'Unité spéciale parvient à mettre la main sur son véhicule et, au moyen de son permis, lèvent le voile sur son nom, Jerry Bullard. Concepteur pour une compagnie d'aviation qui collabore avec l'Afghanistan, Benson et Stabler déduisent qu'il a été mêlé à des magouilles qui ont débouché sur sa tentative de meurtre. Une théorie faussée car son épouse, Jane, et leur fille leur garantissent qu'il est un employé modèle et, inquiets pour sa santé, ignoraient sa présence nocturne près d'un club échangiste très chic, le "Swing Set". En effet, cette piste est amenée par un immigré italien, Aldo, soit un clochard agité qui fait peur aux habitants du quartier où Bullard a été mutilé. Surnommé "Le Rôdeur de la nuit" en raison de ses errances en pleine nuit et ancien boucher qui a perdu deux doigts dans une broyeuse, observant que ses habits sont maculés de sang qui s’avérera être celui de Bullard, Benson et Stabler le prennent en filature dans la rue et l'embarquent illico au commissariat. Hagard et nerveux, il est ausculté par le docteur Huang qui le rassure en lui posant des questions sur sa psychologie tourmentée. Abandonné par son épouse depuis qu'il a perdu son emploi, Aldo lui raconte qu'il est désormais insomniaque depuis un an et, confus, qu'il n'a plus du tout la notion du temps. En toute logique, Huang annonce à Stabler et Benson qu'il est atteint d'insomnie fatale familiale, une maladie qui peut se transmettre dans une famille et qui procure une difficulté de dormir au point de tuer son hôte d'épuisement. Pour le remercier de les avoir guidés sur la scène du crime, une allée proche de la boîte de libertinage donc, où il a assisté à l'attaque contre Bullard avant de tenter de l'aider et sans voir le visage de son assaillant, Huang lui propose un traitement médical et une hospitalisation pour guérir ses maux, ce qu'il accepte volontiers. Afin de savoir si Bullard fréquente ce lieu branché de rendez-vous coquins, Benson et Stabler prennent la décision de s'y infiltrer lors d'une soirée en se faisant passer pour des mariés qui rêvent de pimenter leur vie sexuelle avec d'autres partenaires aussi ouverts qu'eux. Dans le but d'accéder à Swing Set qui ouvre leurs portes exclusivement à des amis de leur habitués dont Bullard, les inspecteurs se présentent à une serveuse, Suzette, et lui font croire qu'il les a invités. En quête de réponses le concernant, ils réussissent à l'interroger sur lui sans réveiller ses soupçons sur leur fonction de policiers. D'après elle, Jerry est fou d'une cliente, Cassandra, au point d'être obsédé par celle-ci et refuser toute relation charnelle avec autrui. Alors que Benson est accosté par un binôme qui la drague, Stabler rencontre cette femme fatale qui l'emmène dans un coin isolé où plusieurs individus s'envoient en l'air devant eux. Ainsi, en prétextant qu'ils désirent expérimenter de nouvelles choses salaces avec des étrangers, chacun de leur côté, les détectives glanent des informations sur Bullard et son obsession quasi maladive pour la superbe Cassandra qui rendrait tous ses amants jaloux de sa complicité avec les uns les autres qui deviennent à la fin tous rivaux. Remarquant une cicatrice sur son cou, Stabler est avisé par Cassandra que l'un d'entre eux, un certain Doug, est exclu du Swing Set depuis qu'il a pété les plombs en surprenant Jerry avec elle, le menaçant de le tuer s'il continuait à la toucher. Pendant que Benson repousse délicatement les avances du duo qui la pousse à s'amuser avec eux, elle est mise au parfum que la propre compagne de Jerry, Jane, était présente quand Doug s'en est pris physiquement à lui. Questionnée sur sa fréquentation du lieu de débauche avec son mari, Jane est obligée de leur confirmer qu'elle s'y rend uniquement en sa compagnie et jamais seule derrière son dos. Terrorisée à l'idée que l'Unité spéciale juge ses mœurs légers, elle fait équipe avec elle pour dresser un portrait-robot de ce Doug introuvable. Dans l'intention de l'appréhender, Stabler retourne au Swing Set et se rapproche de Cassandra. Garé devant cette boite de nuit pour adultes consentants, Fin reconnait Doug qui fonce immédiatement à l'intérieur et, furieux de surprendre Cassandra avec un consommateur d'âge mur c'est-à-dire Stabler, s'apprête à le frapper avant d'être maîtrisé par le flic qui révèle avec Benson à la clientèle qu'ils sont de la police. Horrifiée, Cassandra s'échappe à toute vitesse tandis que l'Unité spéciale transfère Doug à leur poste pour le cuisiner sur son ennemi Bullard et ses rapports avec cette vamp au charme vénéneux.
Suspecté d'avoir poignardé Bullard au sexe pour se venger de sa liaison avec Cassandra, d'autant plus que Stabler a décelé un canif dans la poche de son pantalon lors de son arrestation, Doug nie les faits et lui tient tête en lui communiquant que son ouvre-boîte est neuf et qu'il l'a acheté après avoir paumé son premier opinel qui, selon Stabler, peut très bien être celui qui a été utilisé pour émasculer Bullard. Malheureusement, son ADN n'est pas présent sur le manche et l'Unité spéciale n'a rien pour le mettre derrière les barreaux. Ni d'empreintes, ni d'aveux et un alibi crédible qui démontre qu'il n'était pas au Swing Set le soir même. Pour le substitut du procureur Hardwicke, elle doit procéder à sa libération. Entre-temps, Bullard s'est réveillé et, en plus de sa révélation sur son libertinage, dévoile à sa fille qu'il est sous le charme d'une femme plus jeune que sa conjointe qu'il désigne comme sa meurtrière. Sous le choc, Benson et Stabler font craquer Jane qui n'a pas d'autre choix que de leur certifier qu'elle a voulu le supprimer non par jalousie mais parce qu'il vidait leurs comptes, tout comme l'épargne de leur enfant, pour verser de l'argent à sa maîtresse vénale. Abasourdis par l'attitude de Bullard qui dilapide la fortune de sa famille pour Cassandra, Benson et Stabler surveillent le domicile de celle-ci et, quand Doug se dirige vers sa résidence, sont étonnés de constater que ce type impulsif et cette croqueuse d'hommes se connaissent bien puisqu'ils s'embrassent avec félicité. Persuadés qu'ils ont dupé ensemble Bullard financièrement, Benson et Stabler les arrêtent donc pour escroquerie sans preuves concrètes à leur égard...Portée disparue depuis 24 heures, une petite fille, Marnie, est retrouvée sans vie dans un sac de voyage, devant une église. Alertée de sa mort, aussitôt sur place où elle prend en charge sa mère endeuillée, l'Unité spéciale remarque qu'elle a été soigneusement déposée dans le bagage, délicatement installée avec des coussins, des draps de soie et, surtout, une grande poupée blonde à son effigie. Malheureusement, en contrôlant les caméras de surveillance des alentours, les enquêteurs ne peuvent pas identifier son tueur car, en pleine journée, il s'est débarrassé de son cadavre au moment même où un camion poubelle est passé devant l'objectif. De plus, à la morgue, le médecin-légiste Warner informe Benson et Stabler qu'elle a été violée avec un objet en bois et qu'elle est morte d'asphyxie, étouffée par l'un des oreillers qui l'accompagnaient dans sa fausse tombe. Enfin, avant de l'éliminer de cette façon, son agresseur l'a également droguée avec une surcharge de somnifères pour mieux abuser d'elle sexuellement. Chargés de l'enquête, les deux flics sont étonnés de revoir le docteur Cap Jackson, un psychiatre qu'ils ont rencontré lors d'une autre affaire de viol qui n'était d'autre que celui de sa propre fille Ann, depuis décédée. Comme Huang est occupé avec le FBI, celui-ci accepte de les épauler pour dresser un portrait du violeur de Marnie qui, selon lui, n'a pas voulu la supprimer mais il aurait été pris au dépourvu dans son crime quitte à commettre l'irréparable, une manière de faire taire sa victime pour qu'elle ne la dénonce pas à la police. En outre, détruite par la perte de Marnie, sa maman Susan est surprise avec son amant en pleine dispute en face de chez elle par les inspecteurs et le couple est directement emmené au commissariat où ils les interrogent pour connaître leur alibi. En effet, en épluchant le passé de son nouvel amoureux, Stabler tente de le faire craquer car il a été accusé d'attouchements sexuels sur la fillette de sa précédente compagne. Malgré ces faits graves qu'ignorait Susan, il est innocenté quand sa maîtresse prouve à Benson qu'elle était avec lui en train de s'envoyer en l'air dans une chambre d'hôtel dès l'instant où Marnie a été molestée puis tuée. Interpellés à leur tour, tous les individus fichés pour leur déviance envers les mineurs qui vivent dans le quartier où elle a été abandonnée sur le bitume sont questionnés sur leur emploi du temps et, fâcheusement, sont à la fin écartés de leurs investigations finalement guidées par Jackson qui partage une théorie personnelle à Benson et Stabler. D'après lui, les circonstances de l'agression et du meurtre suggèrent que le coupable est une pédophile. De fait, son hypothèse provient de son analyse du tombeau en tissu dans lequel Marnie a été destituée au milieu du linge de luxe et d'un jouet de collection, plus précisément du tirage "Mademoiselle Parfaite" arrêté depuis une vingtaine d'années. En d'autres mots, très maternelle dans les soins qu'elle a apportés à Marnie pour se faire pardonner et lui démontrer son amour, sa violeuse et meurtrière se distingue des prédateurs du sexe masculin qui n'éprouvent aucune sensibilité envers leurs proies. Aux yeux des détectives de l'Unité spéciale, cette conception est peu crédible, ou plutôt taboue, car les femmes capables de violer et de trucider des gamines sont extrêmement rares. Dans le passé, quand Benson et Stabler ont procédé à ce genre d'arrestation, elles agissaient la plupart du temps avec un complice ou bien, dans le milieu professionnel, elles étaient des enseignantes ou psys qui profitaient de la vulnérabilité de leurs élèves ou patients pour les violer tout en leur proférant qu'elles étaient follement amoureuses d'eux alors qu'ils n'avaient même pas atteint la majorité. Convaincu de son postulat, d'autant plus que Warner n'a en aucun cas décelé ni du sperme ni de pénétration pénienne dans Marnie, Jackson déduit à l'Unité spéciale que son assaillante a uniquement reproduit les sévices intimes qu'elle a subis dans son cercle familial, c'est-à-dire un passage à l'acte ou un cercle vicieux fréquent dans le parcours des violeurs martyrisés lors de leur enfance chaotique. Regrettant profondément sa mise à mort, elle a dissimulé "Mademoiselle Parfaite" au côté de Marnie dans sa sépulture tel un totem, une emblème pour lui porter compagnie dans l'au-delà et symbolisant la fin de son innocence. Conséquemment, l'Unité spéciale visite l'entourage féminin de Marnie dont, entre autres, sa bonne à tout faire qui leur explique qu'elle était en repos quand elle a disparu et qu'elle s'est rendue à son cours de piano habituel avec sa prof à domicile, June Frye. D'apparence chrétienne et rigoureuse, enseignant cette musique à des adolescentes chez elle, elle rétorque à Benson que Marnie était l'une de ses préférées car elle s'est perfectionnée au fil des deux années d'enseignement puis lui certifie que Susan l'a contactée pour la prévenir au dernier moment qu'elle ne pouvait pas venir ce lundi même, soit l'après-midi où elle s'est évanouie dans la nature. Terriblement blessée par son décès, solitaire et réservée, Frye lui souffle également qu'elle vit seule dans sa maison figée depuis le trépas de ses parents dans un accident de voiture. Néanmoins, tous ses professeurs du sexe faible sont écartées de leurs recherches car elles ont des excuses concrètes pour leur garantit qu'elles n'étaient pas avec Marnie. Lors de son enterrement, dans le but d'observer le comportement de ses fréquentations, Benson, Fin, Stabler et Jackson s'y rendent et s'aperçoivent que Frye prend peur en les voyant et s'enfuit dans la foule. Rattrapée par Benson, bouleversée et terrorisée, elle lui insinue qu'elle n'a pas la force de communiquer ses ressentiments avec elle et parvient à se faufiler parmi l'attroupement pour retourner dans sa résidence. Intriguée par son attitude étrange et insaisissable, Benson est sûre qu'elle entretenait une relation ambigüe avec sa chouchou et réalise avec ses collègues qu'elle vit à deux pas du bâtiment religieux où Marnie a été déchue. Pour finir, il s'avère que c'est Frye qui a appelé Susan pour lui aviser qu'elle ne pouvait pas l'accueillir pour ses leçons et qu'elle a aussi annulé les suivantes quelques heures après l'évanouissement de Marnie. Seule elle n'a pas reçu son message d'avertissement, ce qui trouble l'Unité spéciale qui croit maintenant que sa demeure est la véritable scène du crime où Frye lui a tendu un piège pour lui faire des avances illégales qui ont débouché sur son meurtre.
Quand Benson, Stabler et Jackson sonnent à sa porte, toujours froide et renfermée, Frye leur claque la porte au nez et, mélomane comme elle, Jackson réussit à la rassurer en complimentant son don pour le piano. Charmée par sa présence apaisante, elle les laisse venir à l'intérieur de son logement et Jackson lui suggère de leur préparer du thé afin d'évoquer la personnalité de Marnie. Lorsqu'elle s'absente avec Benson dans sa cuisine, renvoyé de son cabinet médical car il a brisé le secret médical pour trahir l'un de ses consœurs accusé de viol, Jackson influence Stabler pour qu'ils inspectent sans mandat toutes les pièces à vue d’œil sans réveiller les soupçons de Frye à leur égard. En somme, sur une feuille de musique, ils notent la présence d'une mèche de cheveux de la poupée transmise à Marnie dans son sac mortuaire et, alarmée par Benson qu'elle retourne dans le salon, s'enfoncent discrètement dans son sous-sol où une odeur d'eau de javel se fait sentir et détectent un oreiller semblable à celui placé sous la tête de la victime. Dans sa poubelle à l'extérieur, ils prélèvent également une cuillère en bois dans un bagage mais il semble qu'ils ont été nettoyés par le produit chimique d'usage domestique pour effacer toutes traces suspectes. Dorénavant assurés qu'elle n'est pas irréprochable, Jackson et Stabler sont effrayés par un appel de Benson à une ambulance car Frye s'est effondrée car, derrière son dos, elle a avalé un paquet de somnifères pour se donner la mort. Avant son geste, prise de remords, elle a exigé à Benson qu'elle exprime son pardon à la mère de Marnie...Alors qu'elle passe la soirée avec son petit ami dans son appartement, une jeune femme, Isabelle, entend soudainement des cris de terreur de sa colocataire enseignante, Catherine, dans sa chambre à coucher. En larmes et horrifiée, elle lui raconte qu'elle vient de se faire violer et, par peur d'être rattrapé, que son agresseur s'est enfui par la fenêtre ouverte. Hospitalisée, sous le choc et accompagnée d'Isabelle, Catherine explique aux inspecteurs Stabler et Tutuola qu'elle n'a pas vu son visage car la lumière était éteinte tandis qu'Isabelle les guide vers son école qui regorge de voyous. Or, tout en se blâmant de ne pas avoir baissé la vitre de sa chambrette, Catherine la contredit sèchement, ce qui incite Fin à questionner son amie séparément pour que Stabler puisse poser des questions intimes à la victime. Persuadé que leur dispute démontre que Catherine connait son violeur, celle-ci lui avoue qu'il s'agit du frère de sa copine, Kevin, qui vit juste en dessous de leur appartement puis lui révèle qu'elle l'a déjà surpris plusieurs fois sur les escaliers de secours en train de la mater dans son intimité. Gêné par ses intrusions, elle n'a pas eu le cran d'en parler à Isabelle dans l'intention qu'elle réprimande son aîné pour son comportement pervers. De son côté, discrètement prévenu par Stabler qu'elle a dénoncé Kevin, Fin est informé par Isabelle qu'il est sévèrement bipolaire et agoraphobe. Abasourdie qu'il soit suspecté de l'agression sexuelle de Catherine, elle lui rétorque fermement que Kevin suit un traitement pour se soigner et, sûre d'elle, qu'il est innocent. Au moment où Catherine la quitte pour loger chez son grand-père Grant qui la récupère à l'hôpital, Stabler s'aperçoit qu'il tente de la consoler en lui affirmant qu'elle ne doit plus voir Isabelle car, selon lui, elle n'est pas une personne fiable. De retour au poste de police, Stabler et Fin se rendent compte que Kevin n'est pas parfait comme le prétend sa cadette parce qu'il est fiché dans leur registre des délinquants sexuels. Auparavant arrêté à de nombreuses reprises pour effraction, il a également été condamné pour voyeurisme parce qu'une inconnue a porté plainte sous prétexte qu'il l'a photographié nue dans sa résidence. En effet, défendu par sa sœur sur ce fait grave, Kevin adore trainer sur les toits des immeubles pour prendre des clichés des ponts de New York et, peut-être malencontreusement, elle a atterri sur l'un d'entre eux. Toutefois, la police scientifique décèle ses empreintes sur les marches extérieures devant l'alcôve de Catherine mais, cependant, aucune à l'intérieur ni près de son lit. Renvoyé de son travail en raison d'une crise de folie incontrôlable, les deux détectives reviennent au domicile de Catherine et Isabelle pour l'appréhender et sont étonnés d'assister à un violent accrochage entre les filles qui s'écharpent sur le cas de Kevin. Toute compte fait, toujours épaulé par Grant, Catherine récupère ses affaires pour vivre chez son parent âgé et, ignorant où se il cache, Isabelle réitère aux flics que Kevin est irresponsable. Brillant ingénieur et fasciné par les constructions de circulation, cherchant la paix au sommet des tours pour sa passion de la photo, elle leur théorise qu'il a probablement stoppé sa guérison médicamenteuse d'où ses pertes de contrôle qui ne démontrent pas qu'il a molesté Catherine. En pénétrant chez lui avec elle, Fin et Stabler sont témoins de sa fuite et, paniqué, Kevin grimpe le bâtiment pour se réfugier sur l'échafaudage où il se dirige au bord du précipice. In extremis, Stabler parvient à le maîtriser et le menotte devant Isabelle. Or, à cause du retour des dégâts de sa bipolarité dû à son choix de ne plus d'absorber ses médicaments, il est placé sous calmants dans un asile et une infirmière interdit formellement aux enquêteurs de l'approcher le temps qu'il retrouve un état normal. Pour lancer une procédure judiciaire contre lui, l'Unité spéciale est stupéfaite de faire équipe temporairement avec une ancienne collègue, Casey Novak, qui leur divulgue qu'elle a été réembauchée par la Cour pour qu'elle refasse ses preuves en tant que substitut du procureur. Après avoir été radiée pour faute lourde lors d'un procès trois ans auparavant, elle est dès aujourd'hui en période d'essai et doit regagner une audience pour attester à sa hiérarchie qu'elle est apte à récupérer sa place. Néanmoins, son retour démarre mal étant donné que Catherine leur a garanti qu'elle n'a pas reconnu son assaillant dans le noir total et, de l'autre côté, que Kevin proclame son innocence. En d'autres mots, aucune évidence concrète et, de plus, il s'avère qu'il a aussi subi des abus sexuels quand il était adolescent. Malheureusement, comme il l'a confessé uniquement à son psychiatre qui lui a administré une médication stricte pour ses troubles mentaux, son offenseur n'a jamais été identifié. Dans le but de savoir si Kevin est devenu à son tour un prédateur, Fin et Stabler profitent de sa récupération psychologique pour obtenir des aveux de sa part. Seulement, il leur jure qu'il ne connait pas Catherine puis lui insinue qu'elle est paranoïaque du fait qu'il exploite les issues d'évacuation près de sa piaule pour prendre l'air, ou plus particulièrement photographier les alentours, en haut de leur habitation. Effectivement, en inspectant ses pellicules, Fin, Novak et Stabler sont maintenant résolus qu'il n'a rien d'un obsédé qui s'excite en surveillant des voisines dénudées, dont celle qui l'a dénoncé à l'époque sans se douter un instant qu'il s'agissait d'un malheureux hasard si son appareil était pointé sur elle et le décor autour de son corps dévêtu. Bref, accablé par des investigations bâclées, Kevin est cette fois-ci blanchi par l'escouade d'autant plus que son ADN est absent de la scène du crime et, entretemps, une trace de pas a été prélevée au pied du sommier de Catherine. Un nouvel indice important car la chaussure identifiée provient d'une agence de nettoyage qui envoie ses employés pour dans quelques établissements scolaires, dont celui de Catherine, pour les nettoyer.
Lorsqu'ils communiquent à Catherine et à son grand-père qu'elle a accusé Kevin à tort, ils s'émeuvent et, étrangement, restent convaincus que l'agresseur était avant tout un Noir. Quand Stabler la consulte pour qu'elle le conduise vers quelqu'un qui l'a provoqué à l'école où elle enseigne, elle lui confesse qu'un livreur de légumes l'a une fois croisée et, sans explication qu'il l'a insultée de "sale traînée". Cette fois-ci, cette piste s'ouvre sur l'arrestation d'un certain Dwight Talcott en pleine rue, sous les yeux de sa mère Lorna. Autrefois inculpé pour cambriolage et vol, Talcott leur promet qu'il a désormais une vie rangée puis leur déclare qu'il n'a jamais injurié et encore moins violé l'instit. En revanche, la taille de sa botte correspond à celle localisée dans la chambre de Catherine et, en attendant l'arrivée de son avocat qu'il a sollicité, l'Unité spéciale décide donc de le garder dans leur salle d'interrogatoire. Déterminée à le faire plonger pour redorer son blason, Novak est abasourdie par le défendeur de Talcott soit un procureur-adjoint de Los Angeles, Jonah Dekker, qui lui admet que Lorna n'est d'autre que sa tante. Chargée par celle-ci de défendre son fils, ce maître du barreau californien met au défi ironiquement Novak d'établir avec succès la culpabilité de Talcott sans argument solide. Réellement, son dossier à son égard est vide et le témoignage de Catherine n'est plus fiable depuis qu'elle a failli déclencher une seconde erreur procédurière contre Kevin. Dès lors, un bras de fer commence entre Dekker et Novak qui vont batailler pour sauver ou non Talcott d'une terrible accusation qui risque de le jeter en prison pour 25 ans environ. Rapidement, face à l'efficacité de la défense de Dekker, Novak se décourage et craint de ne pas pouvoir reprendre ses marques de substitut...Cet épisode marque l'apparition finale du juge Petrovsky, incarnée par Joanna Merlin depuis la saison 2. En outre, l'inspecteur Olivia Benson n'y apparaît pas tandis que Diane Neal refait brièvement son retour dans la peau de son personnage Casey Novak, de retour trois ans après son renvoi à la fin de la saison 9.
Enfin, cette histoire est un crossover entre cette série et Los Angeles, police judiciaire puisque l'acteur le procureur-adjoint Jonah Dekker de Los Angeles, joué par Terrence Howard, débarque à New York pour sauver la peau d'une personne de sa famille suspectée de viol.Alors qu'elle sort d'un magasin de vêtements avec son adolescente Jenna, une mère de famille, Annette Fox, est victime d'un vol à l'arraché et est abattue d'une balle dans la tête, sous les yeux de sa fille, par un individu masqué. Elliot Stabler et Olivia Benson, appelés sur le lieu du meurtre, se souviennent de la victime, car elle devait témoigner contre Luke Ronson, un homme qui l'avait violée, il y a 2 ans, après avoir été sous l'influence du GHB (la drogue du viol). Jenna raconte aux deux inspecteurs qu'un homme harcelait sa mère pendant des jours soit en la suivant, soit en l'appelant 119 fois, et est convaincue que c'est Luke Ronson qui l'a assassinée. Alors qu'ils interrogent le suspect, son avocat débarque et y met fin, puis Mariette, sa compagne, et sœur Peg le défendent et disent que c'est un homme généreux et bienveillant. L'unité spéciale fouille ensuite l'appartement de Luke, y découvre un pistolet 9 mm, des munitions et un sweat à capuche, mais aucun des éléments ne correspond à la douille trouvée sur la scène du crime. Hélas, Luke est relâché et le procès a finalement été annulé, mais Elliot et Fin le suivent à la trace. Le second inspecteur le découvre au refuge pour SDF et le surprend en train de se disputer avec Eddie Skinner, ce qui laisse à penser que les deux hommes sont complices. Et cela se confirme, car Luke admet avoir engagé Eddie pour intimider Annette et non la tuer.
Plus tard, Elliot accompagne le premier suspect au fourgon du tribunal, mais apprend que le second a été libéré. Olivia et lui se rendent au bureau du crime organisé et découvrent qu'Eddie travaille avec eux, car il est infiltré depuis 3 mois dans un gang qui vend des cigarettes de contrebande. L'inspecteur est contraint d'aider le suspect à démanteler le réseau, mais Greer fait foirer une fausse transaction et Eddie a pris la fuite. Ce dernier prend Luke en otage, mais finit par être appréhendé. De plus, le pistolet qu'il détient correspond à la douille qui a tué Annette. Cependant, la substitut du procureur, Sherri West, propose au suspect de témoigner contre Luke dans le viol d'Annette et en échange, il ne sera condamné qu'à 25 ans de prison au lieu de perpétuité pour le meurtre. Il accepte le marché, raconte son témoignage et révèle que c'est Greer qui lui a fourni l'arme. Luke, Eddie et Greer sont tous trois enfermés dans la cellule de l'unité spéciale, mais à la grande surprise de la brigade, Jenna débarque avec un pistolet, blesse le premier, abat les deux derniers, ainsi que sœur Peg. Pour l'empêcher de nuire, Eliott tire sur la jeune fille (qui tue Eddie en même temps après avoir reçu la balle) et la tue sans le vouloir.Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
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