Saint-Germain-des-Prés (Dordogne)

commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Saint-Germain-des-Prés (Dordogne)map

Saint-Germain-des-Prés est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Saint-Germain-des-Prés
Saint-Germain-des-Prés (Dordogne)
Le bourg de Saint-Germain-des-Prés.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Pierre Valentin
2020-2026
Code postal 24160
Code commune 24417
Démographie
Gentilé Germinois
Population
municipale
482 hab. (2022 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 31″ nord, 0° 59′ 33″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 297 m
Superficie 19,01 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Germain-des-Prés
Liens
Site web saint-germain-des-prés.fr
    Fermer

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

    La commune de Saint-Germain-des-Prés se situe dans le quart nord-est du département de la Dordogne

    À la confluence du Ravillou et de son affluent le Merdançon, le bourg de Saint-Germain-des-Prés est traversé par la route départementale (RD) 76. Il se situe, en distances orthodromiques, quatre kilomètres et demi à l'ouest du bourg d'Excideuil et dix kilomètres au sud-est de Thiviers.

    Le territoire communal est également bordé à l'est par la RD 77.

    Communes limitrophes

    Saint-Germain-des-Prés est limitrophe de six autres communes. Au nord, son territoire est distant d'environ 150 mètres de celui de Corgnac-sur-l'Isle.

    Géologie et relief

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Germain-des-Prés est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée δψ, fait partie de l'Unité supérieure des gneiss (USG) et est composée d'éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 735 - Thiviers » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

    Thumb
    Carte géologique de Saint-Germain-des-Prés.
    Davantage d’informations Ère, Période ...
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    CFp  :Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
    Eg  :Formations superficielles : grèze, colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées
    Fy3-z  :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
    Pléistocène
    Fvb(D)  :Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée : sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
     non présent
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1a  :Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
    Éocène  non présent
    Paléocène  non présent
    Mésozoïque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    Supérieur
    AF  :Altérites de type Rouffignac : argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
    inférieur non présent.
    Jurassique
    (≃145.0 - 201.4)
    Supérieur
    jC  :Jurassique indifférencié : faciès recristallisé carbonaté
    Moyen
    j3a-b  :Bathonien inf. à moy. : alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
    j1-2b  :Aalénien sup. à Bajocien : calcaires oolithiques +/- dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin
    Jurassique inférieur
    l4  :Toarcien : argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
    l3b  :Pliensbachien sup. indifférencié : grès grossiers et dolomitiques très peu fossilifères, présence localement d'argiles grises à la base
    l1-2b  :Hettangien sup. à Sinémurien : calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
    l1  :Hettangien inf. : alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
    Trias
    (201.4 - 251.902)
    t7-l1  :Rhétien à Hettangien basal : sables grossiers et conglomérats à stratifications entrecroisées, blancs à rouille, niveaux d'argile de couleur vert pistache à rouille
    Paléozoïque
    (252.17 - 538.8)
    Permien
    (251.902 - 298.9)
     non présent
    Carbonifère
    (298.9 - 358.9)
     non présent
    Dévonien
    (358.9 - 419.2)
    S1-2  :UG - Schistes de Donzenac, d'Excideuil, phyllades de Semblat : séricitoschistes, schistes à chlorite ou chlorite et biotite, ou biotite et grenats, métagrauwackes noires en alternance (groupe de Génis, Dévonien)
    Silurien
    (419.2 - 443.8)
     non présent
    Ordovicien
    (443.8 - 485.4)
     non présent
    Cambrien
    (485.4 - 538.8)
    tfρ3  :UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac : métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
    δψ  :USG (Unité supérieure des gneiss) : éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien)
    Fermer

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 127 mètres[6] à l'extrême sud-ouest, là où le Ravillou quitte la commune et sert de limite entre celles de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil, et 297 mètres[6] tout au nord, en limite des communes de Clermont-d'Excideuil et Saint-Sulpice-d'Excideuil[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,01 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,03 km2[3].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Ravillou, Les Vaux, le ruisseau le Merdançon et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[15],[Carte 1].

    Le Ravillou, d'une longueur totale de 13,13 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil[16]. Il traverse la commune du nord au sud sur près de sept kilomètres et demi, passant par le bourg, dont 600 mètres en limite de Saint-Pantaly-d'Excideuil.

    Le Merdançon prend sa source dans le nord-est de la commune près de la Gravetie et rejoint le Ravillou en rive gauche, juste en amont du bourg.

    Autre affluent de rive gauche du Ravillou, le ruisseau des Vaux fait une très brève incursion d'une quarantaine de mètres dans le nord du territoire communal.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[20].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 968 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 22 km à vol d'oiseau[22], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Saint-Germain-des-Prés est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[26] et hors attraction des villes[27],[28].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), prairies (26,2 %), cultures permanentes (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Thumb
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Germain-des-Prés est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Saint-Germain-des-Prés est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[32]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[33],[34].

    Thumb
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Germain-des-Prés.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 63,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[37].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1997, 1999, 2007 et 2008 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Toponymie

    La première mention écrite connue du lieu figure dans le cartulaire de l'abbaye de Dalon[38]. Elle date de l'an 1249 sous la forme latine Sanctus Germanus in castell. de Exidolio, correspondant à l'église qui dépendait d'Excideuil[39].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de « Saint Germain »[40]. À sa création, la commune conserve ce nom[6], se référant à saint Germain, évêque d'Auxerre au Ve siècle[41]. La seconde partie du nom, qui dérive du latin pratum, a été ajoutée au cours du XIXe siècle[39].

    En occitan, la commune se nomme Sent Gèrman daus Prats[42].

    Histoire

    Résumé
    Contexte
    Thumb
    Stèle commémorant l'attaque du .

    Au XIIIe siècle, l'église du lieu dépend de la châtellenie d'Excideuil[39].

    L'église et le prieuré de Saint-Pierre-de-Sensac sont unis en 1730 à la paroisse de Saint-Germain-des-Prés.

    Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Germain-Ferrugineux[6].

    De mars à , le poste de commandement du Groupement 28 « Péguy » des Chantiers de la jeunesse est installé au château de Saint-Pierre[43].

    Le , un groupe de résistants attaque trois véhicules de la Milice sur la route départementale 76, libérant quatre otages et tuant neuf miliciens.

    Lors d'une mission de parachutage pour la Résistance intérieure française|Résistance dans la nuit du 20 au , un avion anglais de la Royal Air Force, frappé par la foudre, s'écrase au lieu-dit la Moranchie. Ses six occupants y trouvent la mort[44]. Ils sont enterrés au cimetière d'Excideuil[45].

    Dans la nuit du 13 au , des orages particulièrement violents accompagnés de pluies diluviennes transforment le Ravillou et son affluent le Merdançon en torrents qui dévastent le bourg de Saint-Germain-des-Prés ainsi qu'un pont construit au XIIe siècle et endommagent fortement le pont qui permet à la route départementale 76 de franchir le lit du Ravillou[46].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune de Saint-Germain-des-Prés a, dès 1790, été rattachée au canton d'Excideuil qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Excideuil est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton d'Excideuil disparaît aux élections départementales de [47]. La commune est alors rattachée électoralement au canton d'Isle-Loue-Auvézère.

    En 2017, Saint-Germain-des-Prés est rattachée à l'arrondissement de Nontron[48],[49].

    Intercommunalité

    Fin 2003, Saint-Germain-des-Prés intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le et ses communes  hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux  sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

    Liste des maires

    Thumb
    La mairie.
    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1977 1989 Jean-Pierre Parfait   Enseignant
    1989 2001 Claude Cluzeau   Intendant
    2001 2014 François Lacroix SE[52] Officier retraité
    avril 2014[53]
    (réélu en mai 2020[54])
    En cours Jean-Pierre Valentin SE-DVG Enseignant spécialisé
    Fermer

    Équipements et services publics

    Eau

    En 2024, la commune dépend du Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Nord Est Périgord[55].

    Enseignement

    En 2014, Corgnac-sur-l'Isle, Eyzerac, Saint-Germain-des-Prés et Saint-Jory-las-Bloux sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes de primaire.

    Justice

    En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Germain-des-Prés relève[56] :

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    Les habitants de Saint-Germain-des-Prés se nomment les Germinois[57].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].

    En 2022, la commune comptait 482 habitants[Note 4], en évolution de −6,95 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2018 2022 - - - - - - -
    478482-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9638258789401 0401 1321 1271 0981 209
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1891 1151 0579339841 0051 1071 711954
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    943978879808787756743636664
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    606582542537508467493501532
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 228 personnes, soit 42,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (dix-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,6 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante établissements[63], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, treize dans la construction, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[64].

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Le réseau Natura 2000 distingue l'ancien tunnel ferroviaire de la ligne de Thiviers à Saint-Aulaire comme site important pour la préservation de cinq espèces de chauves-souris et notamment du grand murin (myotis myotis) qui s'y reproduit[69].

    Tourisme

    Opéré par Daniel Claret, retraité de la SNCF et président de la Fédération des vélorails de France, le vélorail du Périgord Vert passe par la commune et permet de se rendre à Saint-Andrieux en faisant 14 km aller retour à vélorail à assistance électrique[70],[71].

    Personnalités liées à la commune

    • Patrick Ollier (1944-), ancien président de l'Assemblée nationale et ancien ministre, possède une maison à Saint-Germain-des-Prés[72].

    Pour approfondir

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Wikiwand - on

    Seamless Wikipedia browsing. On steroids.