Saint-Folquin
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Folquin (prononcé [sɛ̃ fɔlkɛ̃] ; Sint-Volkwin en flamand) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Saint-Folquin | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région d'Audruicq | ||||
Maire Mandat |
Yves Engrand 2020-2026 |
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Code postal | 62370 | ||||
Code commune | 62748 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Folquinois | ||||
Population municipale |
2 328 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 130 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 56′ 49″ nord, 2° 07′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 10 m |
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Superficie | 17,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Folquin (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Dunkerque (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marck | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-saint-folquin.fr | ||||
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La commune, limitrophe du département du Nord, se situe entre Gravelines, Bourbourg, Audruicq, Oye-Plage, dans le canton d'Audruicq.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont trois dans le département du Nord :
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est arrosée par trois cours d'eau :
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : les reliques de marais maritimes entre Audruicq, Bourbourg et St-Folquin, d’une superficie de 99 hectares et d'une altitude variant de 1 à 6 mètres. ce site s’inscrit au sein d’un complexe de polders comportant un important réseau de fossés, de cours d’eau et de cultures[10].
et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la plaine maritime flamande entre Watten, Loon-Plage et Oye-Plage, d’une superficie de 19 150 hectares et d'une altitude variant de 0 à 8 mètres. La plaine maritime flamande est composé d’habitats naturels, semi-naturels et artificiels qui ont conservé une réelle valeur biologique, tant floristique que faunistique[11].
Au , Saint-Folquin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Folquin[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,1 %), zones urbanisées (5 %), prairies (2,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le hameau de Mannequebeurre est situé le long du cours d'eau le Mardick.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Folquinus in Gravenenga (1040) ; Sancti Folquini Kerke (1119) ; Folkinglise (1296) ; Saint-Folkin-Église (1429) ; Saint Folquin (XVIIIe siècle)[18].
Saint-Folquin est un hagiotoponyme qui fait référence à l'évêque Folquin de Thérouanne qui était cousin de l'empereur Charlemagne et vécut au IXe siècle. Il devint évêque de Therouanne en 816 et se distingua en particulier en défendant son diocèse face aux Vikings. Après sa mort, sa notoriété fut importante en particulier chez les moines de l'abbaye Saint-Bertin à Saint-Omer.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Le Bas-Morin[19].
Saint-Folquin, apparait vers 1040, après que cette partie de la Flandre maritime ait été asséchée par la volonté des comtes de Flandre. Le village à ses débuts paie la dîme du hareng, due par les villages côtiers, témoignage de sa proximité probable avec l'ancien estuaire de l'Aa, lequel avec le temps a vu son embouchure dériver vers l'est[20].
Saint-Folquin faisait autrefois partie du Pays de Langle qui comprenait quatre communes : Saint-Folquin, Sainte-Marie-Kerque, l'actuel hameau de Saint-Nicolas, (Bourbourg) et Saint-Omer-Cappelle. Le nom de Pays de l'Angle venait du fait qu'il se trouvait dans une langue de terre formée par le confluent de trois rivières : l'Aa, la Hem et le Mardyck[21].
Le Pays de l'Angle relevait de la châtellenie de Bourbourg du XIe siècle à la moitié du XIIIe siècle date à laquelle il fut érigé en châtellenie autonome[22].
La châtellenie du Pays de l'Angle reçut en 1240 du Comte de Flandres Thomas II de Piémont (Thomas de Savoie) et de son épouse Jeanne de Constantinople une keure ou charte donnant des droits et privilèges identique à celles données aux châtellenies de Bourbourg, Bergues, Furnes[22]. En 1241, ils donnent le produit des tailles (impôts) levées dans le Pays de l'Angle irait à la châtellenie et en 1244 la Comtesse Marguerite de Constantinople défendit aux hommes de Bourbourg de prendre quoi que ce soit dans le Pays de l'Angle (l'interdiction formulée laisse supposer que ce rappel était nécessaire)[22].
La châtellenie du Pays de l'Angle passa ensuite dans les biens des Comtes de Guînes : en 1248, Arnoul III de Guînes rend hommage à Robert Comte d'Artois (Robert Ier d'Artois) pour la forteresse et le Comté de Guînes, la baronnie d'Ardres et la châtellenie de l'Angle (Robert d'Artois avait reçu de Saint Louis son frère en 1237 à sa majorité l'Artois érigé en Comté en application de la volonté de leur père Louis VIII)[23]. Et en 1248, Robert d'Artois confirma les privilèges concédés au Pays de l'Angle (une certaine autonomie administrative, droit de justice et autres droits attachés à la châtellenie)[23].
En 1402, la canalisation de l'Aa sépara de façon plus nette Bourbourg du Pays de l'Angle, accentuant ainsi la séparation entre la Flandre et l'Artois[23].
Saint-Folquin et le Pays de l'Angle furent disputés, conquis, perdus, reconquis pendant des siècles entre Anglais, Espagnols, Français jusqu'en où par le traité de Nimègue ils furent définitivement rattachés à la France[21].
En 1790, Saint-Folquin devint chef-lieu de canton des quatre communes du Pays de l'Angle jusqu'en 1801, date de son rattachement au canton d'Audruicq[21].
Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Folquin dépend du commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement , en arrière du front), ayant son siège à Nouvelle-Église[24]. Le , un brigadier de gendarmerie du poste de Saint-Folquin a conduit au camp anglais d'Audruicq, deux indochinois déserteurs[25].
Le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin le , coordonnant dès lors les stationnements de troupes sur Guemps, Vieille-Église, Nouvelle-Église, Sainte-Marie-Kerque, Pont d'Oye (hameau d'Oye-Plage), Bourbourg, Saint-Pierre-Brouck, Capelle-Brouck, Offekerque, Saint-Omer-Capelle, jusqu'à Coppenaxfort. Il va y rester jusqu'au [26].
Malgré la censure qui surveille ce que prévoient de publier les journaux avant que ceux-ci ne sortent, le commandement d'étapes reçoit parfois l'ordre de faire saisir un journal en raison d'articles estimés litigieux, ainsi le , le journal L'Éveil du , le , le journal Le Pays du [27], etc. Le 1er janvier 1918, l'ordre reçu consiste à faire saisir une carte de France imprimée à Paris qui indique le secteur occupé par les troupes américaines[28]. Le 11 février 1918, ce sont des journaux russes qu'il faut saisir[29]. Et dans les semaines qui suivent, de tels ordres de saisie de journaux continuent régulièrement.
Le commandement d'étapes reçoit régulièrement des avis de raids d'avions ennemis ce qui provoque l'extinction des feux, il semble qu'il y ait plus souvent de messages d'alertes que de raids effectifs (alertes levées au bout de 10–20 minutes, etc.[26].
À Saint-Folquin, stationnent entre autres une section de D.C.A. (défense contre l'aviation) anglaise[30] ainsi qu'un poste de gendarmerie belge[28].
Un ouragan s'est abattu dans la nuit du 15 au 16 janvier 1918 sur Saint-Folquin et les communes environnantes. La tempête a arraché plusieurs arbres tombés sur les routes et bloquant la circulation. Des watergangs (watringues) ont débordé et ont envahi les champs et même les chaussées. La circulation d'abord suspendue a pu reprendre le 16 vers 11 heures. Aucun accident de personne n'est à déplorer[31].
Le 26 janvier 1918, deux gendarmes du poste de Saint-Folquin, ont poursuivi pendant trois heures sur les territoires des communes de Saint-Folquin, Saint-Omer-Capelle et Vieille-Église un belge réfractaire à la loi militaire. Pris par les gendarmes, il a été conduit à Bourbourg pour être remis à l'autorité militaire belge[32].
Des avions ennemis ont fait une incursion dans le commandement d'étapes au cours de la nuit du 25 au 26 janvier 1918. Les alliés ont tiré sur eux et une partie de la fusée d'un obus allié est tombé sur une maison habitée par Mr. Fontaine fils, instituteur à Saint-Folquin. L'éclat a pénétré par le toit et est tombé dans la chambre à coucher où il a brisé un poêle. Les dégâts sont estimés à 45 francs. Cette même nuit, deux bombes sont tombées dans la plaine sur le territoire de Saint-Folquin, à proximité de l'Aa côté sud juste en face du Guindal[32].
Le 2 mars 1918, vers 14 h 00, a été trouvé, sur la commune de Saint-Folquin, accroché à un arbre, un ballon d'essai allemand . Un paquet était fixé au ballon et contenait vingt exemplaires de la Gazette des Ardennes du 14 février 1918. Le ballon et tous les exemplaires ont été saisis par le poste de gendarmerie de Saint-Folquin et adressés par lui au lieutenant de gendarmerie commandant la Prévôté des Étapes à Gravelines[33].
Lorsqu'un raid aérien ennemi est annoncé, le responsable du commandement d'étapes fait prévenir toutes les communes qui font partie du groupe afin que soit appliquée la principale consigne donnée dans cette situation : masquer les lumières. Le 22 mars, ce responsable signale, il l'avait déjà fait le 21 janvier 1918, qu'il ne peut prévenir par téléphone trois communes : Nouvelle-Église, Guemps et Offekerque, et ne dispose donc d'aucun moyen efficace pour faire parvenir le signal. À la date du 22 mars, les sécheries de chicorée situées sur les trois communes ne fonctionnent plus, ce qui rend moins essentiel de pouvoir faire parvenir le message d'alerte[34]. La situation ne va pas s'arranger, le 26 mars 1918, le chef e bataillon responsable du commandement d'étapes signale que depuis le 24 mars, les communications téléphoniques sont interrompues avec le central de Vieille-Église, et que de ce fait, il est complètement isolé[35].
Une bombe est tombée dans la nuit du 21 au 22 mars à Saint-Folquin. Elle a fait quelques dégâts matériels mais ni blessé ni tué[36].
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[37].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.
La commune est rattachée au canton de Marck.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | Jean Baptiste Quentin Baude | |||
1793 | Jean Louis Guillaume Doyelle | |||
1795 | 1797 | Jean-Baptiste Folquin Doyelle | ||
1798 | Gabriel Dereudre-Dégrez | |||
1799 | 1818 | François Honvault | ||
1819 | 1843 | Jean Baptiste Stoclin | ||
1843 | 1848 | Antoine Lambert | ||
1848 | 1850 | Jean Baptiste Stoclin | ||
1850 | 1865 | Jean-François Leuliette | ||
1865 | 1888 | Désiré Lambert | ||
1888 | 1919 | Isidore Lambert-Évrard | Républicain | Cultivateur Conseiller d'arrondissement (1889 → 1919) |
1919 | 1925 | Louis Lengagne | ||
1925 | 1937 | Léon Coustre | RG | |
1937 | 1968 | Maurice Lambert | FR | Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940) |
1968 | 1989 | Alain Lambert | Commerçant Président du SIVOM de la région d'Audruicq | |
mars 1989 | En cours (au 5 avril 2022) |
Yves Engrand | DVD | Entrepreneur de travaux agricoles Réélu pour le mandat 2014-2020[39],[40] Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42],[43] |
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-FolquinoisLes habitants de la commune sont appelés les Richebourgeois'[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2021, la commune comptait 2 328 habitants[Note 7], en évolution de +6,2 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 248 | 2 328 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 183 hommes pour 1 120 femmes, soit un taux de 51,37 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 1,1 | |
4,2 | 5,4 | |
18,0 | 18,8 | |
22,8 | 23,1 | |
18,7 | 20,4 | |
15,0 | 14,1 | |
21,1 | 17,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,6 | |
5,6 | 8,9 | |
16,7 | 18,1 | |
20,2 | 19,2 | |
18,9 | 18,1 | |
18,2 | 16,2 | |
19,9 | 17,9 |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti, au premier de gueules à l’évêque de carnation, vêtu d’or, crossé, nimbé, mitré du même et bénissant de sa dextre et au second vairé d’or et d’azur. Ces armes évoquent à la fois saint Folquin et les armoiries de la maison de Guînes, seigneur du pays de Langle jusqu'au XIIIe siècle. Le 24 janvier 1964, le conseil municipal adopta officiellement ce blason qui reçut l'approbation de la commission d'héraldistes spécialisés des archives nationales. |
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