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rue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La rue Gabriel-Péri (en occitan : carrièra Gabriel Péri) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La rue Gabriel-Péri vue du boulevard Pierre-Paul-Riquet. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 36′ 21″ nord, 1° 27′ 09″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 1 - Centre |
Quartier(s) | Saint-Aubin |
Début | no 62 boulevard Lazare-Carnot |
Fin | no 25 boulevard Pierre-Paul-Riquet |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 566 m |
Largeur | entre 12 et 14 m |
Transports | |
Modèle vide Métro | (à proximité) |
Bus | L1L8L91415232729AéroportVille (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Rue de Constantine (1840-1945) |
Nom actuel | 30 novembre 1945 |
Nom occitan | Carrièra Gabriel Péri |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1re partie : 1840 2e partie : 1881 3e partie : 1907 |
Lieux d'intérêt | Lycée professionnel Gabriel-Péri Immeuble du Télégramme |
Notice | |
Archives | 315555302419 |
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La rue Gabriel-Péri est une voie publique. Elle traverse le quartier Saint-Aubin, dans le secteur 1 - Centre.
La chaussée compte une voie de circulation automobile en sens unique, du boulevard Lazare-Carnot à la rue Castellane, puis une voie dans chaque sens de circulation entre la rue Castellane et la rue Pierre-Paul-Riquet, et enfin une seule voie de circulation automobile en sens unique entre la rue Pierre-Paul-Riquet et le boulevard du même nom. Elle est définie sur toute sa longueur comme une zone 30 et la vitesse est limitée à 30 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable sur les parties en sens unique automobile.
La rue Gabriel-Péri rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La rue Gabriel-Péri débouche, au sud, sur le boulevard Lazare-Carnot, où se trouvent les arrêts des lignes de Linéo L1L9 et de bus 29, ainsi que la navette Ville. Plus loin, le long des allées Jean-Jaurès, se trouvent également la station du même nom, au croisement des lignes de métro , ainsi que les arrêts des lignes de Linéo L8, de bus 141523 et de la navette Aéroport.
Au nord, la rue Gabriel-Péri aboutit au boulevard Pierre-Paul-Riquet, parcouru par les lignes de bus 2327. Au-delà du pont Riquet se trouvent également, sur le boulevard de Marengo, la station Marengo – SNCF, sur la seule ligne de métro , ainsi que les arrêts de la ligne de Linéo L8 et de bus 14.
Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse le long de la rue Gabriel-Péri et des voies les plus proches : les stations no 19 (1 rue des Sept-Troubadours), no 20 (69 boulevard Lazare-Carnot), no 39 (9 place de Damloup) et no 64 (30 rue Gabriel-Péri).
La rue porte le nom du journaliste et homme politique communiste Gabriel Péri (1902-1941). En 1922, à seulement 20 ans, il est membre du Comité directeur du Parti communiste, où il représente la Fédération nationale de la Jeunesse communiste – il est par la suite régulièrement réélu au Comité central pendant 18 ans. Candidat malheureux aux élections législatives de 1928 dans le Var et de 1930 dans les Bouches-du-Rhône, il est finalement élu en 1932 en Seine-et-Oise, et réélu en 1936. À la Chambre des députés, membre de la commission de l'Enseignement, il intègre par la suite la commission des Affaires étrangères. En , il se rend en Espagne pour montrer son soutien au gouvernement républicain face à la rébellion militaire. En , il est à Prague pour défendre la Tchécoslovaquie face aux ambitions de l'Allemagne nazie. En , il est surpris par le pacte germano-soviétique. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il s'engage dans l'armée, mais comme communiste il doit entrer dans la clandestinité. Il participe dès lors à la publication de l'Humanité clandestine. En , il est arrêté et, en décembre de la même année, fusillé comme otage par les Allemands à la forteresse du Mont-Valérien. C'est le que la municipalité de Raymond Badiou attribua son nom à la rue[1].
La rue s'appelait, depuis son ouverture en 1840, rue de Constantine. Ce nom lui avait été donné pour célébrer la prise de Constantine[2], lors de la conquête de l'Algérie, par les troupes françaises des généraux Charles-Marie Denys de Damrémont et Sylvain Charles Valée, en .
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