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rue de Lyon, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La rue Émile-Zola est une voie située dans le 2e arrondissement de Lyon, qui relie la place Bellecour à la place des Jacobins après avoir traversé la rue des Archers ; elle appartient à la zone classé au patrimoine mondial par l'UNESCO. C'est l'une des rues commerçantes les plus fréquentées de Lyon, ayant de nombreux magasins réservés à une clientèle huppée.
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Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 33″ nord, 4° 49′ 58″ est | |
Ville | Lyon | |
Quartier | Bellecour (2e arr.) | |
Début | place Bellecour | |
Fin | place des Jacobins | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Histoire | ||
Création | 1562 | |
Anciens noms | rue Saint-Dominique rue Chalier |
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Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Elle est nommée Émile Zola en hommage à l'écrivain du même nom.
La voie est percée par François de Beaumont, baron des Adrets, au XVIe siècle, vers 1562, pour relier plus facilement le champ de manœuvre qu'est à cette époque la place Bellecour depuis le couvent des Jacobins où il réside après la prise de Lyon par ses troupes protestantes. L'occupation protestante de la ville (1562-1564) permet de réaliser militairement des travaux que le consulat lyonnais n'a pas su imposer aux congrégations religieuses catholiques. Elle est alors nommée rue Saint-Dominique, nom changé en rue Chalier en 1793, et reçoit son nom actuel après délibération du conseil municipal du [1] et fut principalement composée de maisons des fabricants de soie, de textiles en or ou en argent. La rue a eu deux hôtels prestigieux accueillant les voyageurs à Lyon au XIXe siècle : l'Hôtel du Commerce et de l'Hôtel des Courriers[2].
Le restaurant Lucotte, détenu par Couderc en 1827, avait son plafond décoré d'une peinture à l'huile par Sarrabat intitulée Sunrise, réalisée vers 1710. En 1835, la Compagnie du Gaz de Perrache fit ses premières tentatives d'allumage de gaz dans cette rue. En 1864, l'enseigne de la coutellerie Lacouture était un robot habillé en rouge[3].
L'ingénieur des ponts et chaussées, directeur des Services de la voirie jusqu'à sa démission le 11 février 1873, Pierre Alphonse Celler, a vécu au n°6[4].
L'historien et écrivain lyonnais du XIXe siècle Aimé Vingtrinier a vécu au numéro 3, ce que rappelle une plaque fixée à la porte[5]. Parmi les habitants historiques de la rue, on peut citer Jean-Jacques Rousseau, de nombreux juges, trésoriers, sculpteurs et architectes au cours des 18e et XIXe siècles. Le poète lyonnais Alexis Rousset naquit dans cette rue. Au XVIIe siècle, le numéro 3 fut la maison du Seigneur de la Croix-Rousse, Simon-Claude Boulard de Gatelier. Les bureaux de la Compagnie du Canal de Givors étaient au numéro 14 en 1843[3].
D'abord large, la rue se rétrécit dans sa seconde partie. Elle commence avec une tour d'angle du XXe siècle sur la place des Jacobins. Il reste des balcons d'époque et de belles portes, en bois ou en pierre avec des têtes sculptées, certains d'entre elles pouvant être franchies. Certaines portes mènent à des cours, comme au numéro 15. Les plupart des bâtiments datent des 18e et XIXe siècles, avec des entrées fortement décorées[5].
Signe de sa richesse, elle a été décrite comme une rue bourgeoise en raison de la présence de nombreuses boutiques haut de gamme[6], notamment des boutiques de vêtements, des bijouteries, etc[5].
Un personnage de la pièce en trois actes Le malade imaginaire de Molière, l'apothicaire Fleurant, est l'un des habitants de la rue[7],[8].
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