La famille Roulleaux Dugage est une famille française originaire de la Vente-Roulleaux, à Beauchêne. Elle reste implantée dans le département de l'Orne, notamment à Rouellé et Saint-Bômer-les-Forges, aux alentours de Domfront.

Faits en bref Blasonnement, Pays ou province d’origine ...
Roulleaux Dugage
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Armes

Blasonnement Parti: au 1er d'azur à la fasce d'or accompagnée en chef d'une flèche d'argent, la pointe tournée à dextre et, en pointe, d'une ancre du même; au 2e, d'argent, à la bande accompagnée de deux molettes d'éperons, le tout de gueules, au chef du même chargé de deux épées d'or lamées d'argent passées en sautoir
Pays ou province d’origine Orne
Demeures Manoir de la Bérardière
Charges Député, conseiller général, président de conseil général, préfet, avocat, conseiller municipal, receveur des finances, conseiller de préfecture, sous-préfet
Fonctions militaires Contre-amiral, officiers
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur, ordre national du Mérite
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Cette famille compte parmi ses membres plusieurs avocats, députés, et préfets.

Personnalités

  • Jacques-Michel Roulleaux (1712-1794) seigneur du Longuay et de la Vente, avocat, époux de Jeanne Postel, dame du Gage, de la famille de l'érudit Guillaume Postel.
    • Jean-Thomas Roulleaux (1758-1819), receveur des finances à Domfront, marié en 1789 avec Anne Heurtaux.
    • Jeanne Marguerite Roulleaux (1759), mariée en 1795 avec Jean-Charles Montembault-Massonnière.
    • Jacques Louis Denis Roulleaux (1761-1850), marié avec Marie Adélaïde Charlotte Jorré.
    • Nicolas Roulleaux, sieur du Gage (Beauchêne 1765 - Domfront 1837), conseiller de préfecture en 1801, puis sous-préfet d'Argentan en 1808. En 1801, il épouse Adélaïde Bertrand-L'Hodiesnère, fille de Charles-Amboise Bertrand-L'Hodiesnère, procureur du roi au bailliage de Falaise, député de l'Orne à la Convention, puis du Calvados au Conseil des Cinq-Cents[1]. Le domaine du Gage existe toujours et est un lieu-dit de la commune de Saint-Georges-de-Rouelley (Manche).
      • Henri Charles Roulleaux Dugage (1802-1870), préfet, président du conseil général de l’Orne, député bonapartiste de 1852 à 1870 comme député de l'Hérault [2], grand-officier de la Légion d'honneur par décret du [3]. En 1840, il épouse Amélie-Palmyre Poncet, fille du baron Eugène Poncet et arrière petite-fille de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Il siège au sein de la droite bonapartiste pour la défense des libertés économiques (et non à l'extrême droite comme l'indique faussement le site de l'Assemblée nationale).
        • Georges Roulleaux-Dugage (1849-1887), « baron » Roulleaux-Dugage, député de 1885 à 1887 (droite bonapartiste et paysanne), épouse Suzanne Garnier (1856-1892), fille du député et préfet de l'Yonne, Étienne Henri Garnier.
          • Henri Georges Roulleaux-Dugage (1879-1932), « baron » Roulleaux-Dugage[4], député de 1910 à 1930 (droite conservatrice et paysanne). En 1913, il épouse Yvonne Parent, fille de Henri Parent.
            • Jacques Henri Christian Roulleaux-Dugage (1917-1993 à Lyvonnières, Rouellé), avocat à la cour de Paris, conseiller général de l’Orne, député en 1945-1946, vice-président de l'assemblée de l'Union Française (1946-1958), chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre du Mérite. En 1950, il épouse Colette Deschamps[5].
              • Marie-Thérèse Roulleaux-Dugage (1951), épouse Pierre de Beaulaincourt de Marles[6].
              • Charles-Henri Roulleaux Dugage (1954), diplômé de l'Institut d'études politiques, de l’École nationale d'administration (1980-1982), préfet, administrateur général des finances publiques[5]. En , il épouse Sylvie de Laguiche[5] (1962).
              • Odile Roulleaux-Dugage[6] (1956)
              • Nicolas Roulleaux Dugage (1958), diplômé de l'Institut d'études politiques. En 2012, il est directeur financier, secrétaire général du Groupe Lanson-BCC. Il est marié à Séverine Berthault.
          • Georges Henri Roulleaux-Dugage (1881-1952), député de l'Orne de 1930 à 1942 (droite républicaine et sociale). En 1920, il épouse Marie de Goulaine (1891-1946), fille de Geoffroy de Goulaine, officier, puis sénateur, et de Jeanne de Perrien de Crenan.
            • Henri-Jean Roulleaux Dugage (1923-2012 à Toulon), contre-amiral de l'aéronautique navale (Commandeur de la Légion d'honneur, Commandeur de l'Ordre national du Mérite, croix de guerre TOE 2 palmes en tant que chef de la flottille de chasse 11F chargée d'appuyer les troupes françaises au sol assiégées sur le théâtre de la Bien-Dien-Phu). Il épouse en 1953 Marie-Caroline Petit de La Villéon (1928-2017)
              • Marie Roulleaux Dugage, mariée à Claude de Saint-Vincent[6].
              • Louis Roulleaux Dugage, ancien élève de l’École centrale Paris, religieux de l'ordre de Prémontré.
              • Martin Roulleaux Dugage, ingénieur civil des Mines de Paris, marié en premieres noces à Nathalie Ricard, décédée, et en secondes noces à Laure Bouchard.
              • Étienne Roulleaux Dugage, ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé d'histoire, ancien chef d'établissement du lycée Saint-Vincent de Rennes (2014-2023). Il épouse Catherine Marie Nicole Le Taillandier de Gabory.
              • André Roulleaux Dugage, avocat au barreau de Paris, ancien conseiller municipal (NI) à Houilles, marié à Marie Duranel.
            • Christiane Roulleaux Dugage épouse Jean Louis Lhéritier.
            • Alain Roulleaux Dugage (1926) épouse Catherine de Secondat de Montesquieu (1933)
              • Adrien Roulleaux Dugage (1972)
      • Azalaïs Marie-Louise Roulleaux Dugage (1812-1877), mariée le avec l'écrivain et poète Jules Lefèvre-Deumier (1797-1857).
        • Maxime Lefèvre-Deumier (1837-1875), comte de Pons en 1860 à la mort de son père adoptif le comte Charles Pierre "Gaspard" de Pons.
        • Lazare Eusèbe Lefèvre-Deumier (1842-1882).

Demeures & châteaux

Armes

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Image Armoiries
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En 1847, à la mort du baron Antoine-Arthur Poncet, la famille Roulleaux Dugage abandonne ses anciennes armes (d’argent à un chef d’azur chargé de 3 roues d’or), et porte par succession celles des barons Poncet (Parti d'azur et d'argent ; le 1er à la fasce, accompagnée, en chef d'une flèche et en pointe d'une ancre, le tout d'or ; le second, à la bande, accompagnée de deux molettes d'éperon, le tout de gueules : au chef du même, chargé de deux épées d'argent, montées d'or et passées en sautoir)[7].

Antoine-Arthur (Antoine Jean André Arthur) Poncet, né à Paris le 7 janvier 1817, avait obtenu confirmation du titre de baron par ordonnance du roi Louis-Philippe Ier[8] en date du 11 décembre 1843[9]. En effet, son grand-oncle[7], Antoine François Poncet, général de brigade, préfet de l'Empire, fut fait baron de l'Empire sans lettres patentes et sur promesse de constitution d'un majorat, par décret impérial du , puis créé baron héréditaire sur institution d'un majorat par lettres patentes du roi Louis XVIII le [10]. Le général-baron Poncet portait: d'azur, à la fasce d'or, accompagnée en chef d'une épée haute en pal d'argent, et en pointe, d'une ancre du même.

Mort en 1847, sans descendance, le baron Antoine-Arthur Poncet, avait manifesté le désir de transmettre ses armes et son titre aux enfants de sa sœur Amélie-Palmyre, épouse du député de l’Hérault Henri Charles Roulleaux Dugage[11].

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Notes et références

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