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Francisco Romero Robledo, né à Antequera le et mort à Madrid le est un avocat et homme politique espagnol. Ministre de l'Équipement (Fomento) durant le règne d'Amédée Ier et ministre de l'Intérieur sous Alphonse XII, il sera également ministre de l'Outre-mer et ministre de la Justice durant la régence de Marie-Christine de Teschen.
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Francisco Romero Robledo
Photographié par Christian Franzen
| Ministre de Grâce et Justice | |
|---|---|
| - | |
Manuel Aguirre de Tejada (en) | |
| Ministre des Outre-mer | |
| - | |
Antonio María Fabié (en) | |
| Ministro de Gobernación | |
| - | |
| Ministro de Gobernación | |
| - | |
| Ministro de Gobernación | |
| - | |
Francisco de Borja Queipo de Llano (en) | |
| Ministre de l'Équipement | |
| - | |
Alejandro Groizard y Gómez de la Serna (en) | |
| Député aux Cortes |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Surnoms |
El Pollo de Antequera, El gran elector |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Parentèle |
Julián de Zulueta (beau-père) |
| Parti politique | |
|---|---|
| Membre de |
Signature
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Licencié en Droit en 1862, il obtient la même année un siège de député pour l'Union libérale en représentation de la province de Malaga, un poste qu'il conserve jusqu'en 1866. Il participe activement à la Révolution de 1868 qui détrône la reine Isabelle II, notamment en intégrant la junte révolutionnaire de Madrid. Il milite ensuite dans le Parti constitutionnel de Sagasta et obtient de nouveau le siège de la circonscription de Málaga aux élections de 1869 et 1872. Il est ministre de l'intérieur en 1871 et ministre du développement entre le et le .
En 1873, avec la proclamation de la première république espagnole, il est de nouveau élu député, cette fois pour la province de León. Il fait partie des détracteurs du régime républicain, se rapproche politiquement de Cánovas et défendant lui aussi la restauration de la monarchie. Après l'avènement de celle-ci, il sera élu député jusqu'aux élections de 1898, et sera ministre de l'intérieur à trois occasions: entre le et le dans les gouvernements respectifs de Cánovas et Soler; entre le et le et entre le et le dans des gouvernements de nouveaux dirigés par Cánovas.
Après la mort d'Alphonse XIII, l'accord scellé entre Sagasta et Cánovas dans le Pacte du Pardo et l'alternance du pouvoir avec les libéraux provoque sa rupture d'avec Cánovas ; il se rapproche du général López Domínguez avec qui il forme en 1886 le Parti libéral-réformiste. Il réintègre toutefois les rangs du parti conservateur en 1890. Il sera par la suite ministre de l'Outre-mer entre le et le , et ministre de la Justice entre le et le , toujours sous la présidence de Cánovas.
À la mort de Cánovas en 1897 il ne réussit pas à prendre la tête du parti face à Silvela, il crée sa propre faction, connue sous le nom de "romeriste" (romerista). Il est président du congrès des députés entre 1903 et 1905, période au cours de laquelle il doit faire face à plusieurs motions de censure.
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