Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le reptile est une figure peu utilisée en héraldique mais il prend de nombreuses formes, naturelles ou imaginaires, avec parfois un contexte particulier.
Cet article ne retient qu'un exemplaire représentatif des blasons provenant de Wikipédia. Cet exemplaire doit être blasonnable selon les règles héraldiques mais il est possible qu'il représentent des reptiles qui ne sont pas nécessairement issu de dictionnaires héraldiques.
Le reptile désigne un groupe d'espèces aux caractéristiques semblables, mais dont les ancêtres communs ont produit une descendance qui ne possède pas ces caractères : les oiseaux et les mammifères et qui de ce fait ne font pas partie de cet article.
Le Crocodile est une figure naturelle.
Le Mésozoïque, anciennement appelé "Ère des Reptiles", est une ère géologique qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, au cours de laquelle apparaissent de nombreuses espèces de dinosaures. Le nombre de leurs représentations sur un blason est infime mais on en trouve sur tout le globe, par exemple en France, en Crimée, aux États-Unis ou en Russie.
L'Iguanidae désigne des reptiles végétariens d'Amérique du Sud, nom que leur auraient donné, par erreur, les premiers colons européens.
Le lézard est une figure naturelle.
Le serpent est une figure naturelle.
Le Caducée ou "bâton de Mercure", est un des attributs du dieu Hermès dans la mythologie grecque, représenté comme une baguette de laurier ou d'olivier surmonté de deux ailes et entouré de deux serpents entrelacés. Le caducée est censé guérir les morsures de serpents. En héraldique il se blasonne aussi "bâton de Mercure". Ce Caducée est parfois présenté avec une arme : Maillet, Hache, Sabre, Épée, Trident ou Canon.
Le serpent d'airain est identifiable car il est entortillé autour du bâton de Moïse, du Bâton d'Asclépios, d'une croix, d'un tau, d'une flèche ou même d'une crosse épiscopale. Il est également représenté en franc-maçonnerie dans le grade de Chevalier du Serpent d'Airain, 25e degré[2] et de ce fait apparaît dans quelques ex-libris.
Le fruit défendu est d'abord, selon le récit biblique de la Genèse[3], le fruit de l'arbre de la Vie Éternelle (au milieu du jardin) qui est lui-même l'Arbre de la connaissance du Bien et du Mal comme il est indiqué en Genèse 2:9. Selon une interprétation répandue, le serpent du récit est le Diable, ou est animé par lui.
Plusieurs représentations de Jean l'apôtre le montrent tenant à la main un calice ou une coupe empoisonnée d'où émerge la tête d'un serpent.
Les comtes sénateurs de l'Empire portent dans leurs armoiries un franc-quartier ou canton d'azur chargé d'un miroir d'or où se mire un serpent d'argent, signe de sagesse. Les comtes sénateurs du royaume d'Italie portent le canton de sinople.
Plusieurs blasons représentent un serpent entortillé autour d'une arme par exemple l'épée, l'arc, la massue ou la hache de l'ETA qui n'est pas vraiment blasonnée :
De nombreux animaux ont combattu le serpent comme l'aigle, le bouc, la cigogne, le secrétaire, le cygne, le faucon, l'hermine ou le hérisson. Le serpent est aussi combattu par un homme, la Vierge-mère ou le Centaure :
Le serpent peut prendre différentes formes, différents noms et différentes attitudes :
L'anguille n'est pas un reptile, c'est un poisson. Toutefois elle est définie comme une espèce serpentiforme :
La tortue se distingue des autres reptiles par sa carapace constituée d'un plastron au niveau du ventre et d'une dossière sur le dessus, reliés par deux ponts sur les côtés du corps. Elle apparaît extrêmement rarement dans les blasons.
Les figures héraldiques imaginaires sont obtenues par mélange plus ou moins complexe d'espèces différentes.
Les Amphisbaenia sont des Reptiles (Selon Reptile Data Base[4]). Ce sont des fouisseurs, ils rampent en ligne droite aussi bien en marche avant qu'en marche arrière, d'où leur nom formé sur amphís (« des deux côtés ») et baínô (« marcher ») signifiant « qui marche dans les deux sens ». Ce pourrait être une explication du dessin à deux têtes que l'ont retrouve dans le blason de la commune de Zapolice (gmina).
Significativement différents des lézards et des serpents, ils peuvent présenter une ressemblance avec les vers de terre ou limaçons que nous retrouvons par exemple dans le blason d'André Le Nôtre :
Un Anguipède est une créature légendaire de la mythologie gauloise dont le corps finit en queue de serpent
Le Cerbère est une figure imaginaire.
Le dragon, créature imaginaire, représente des animaux monstrueux du genre des serpents généralement ailés. Les plus anciennes traces connues de représentations du dragon remontent au Néolithique en Mongolie [5].
Le dragon peut prendre différentes formes, différents noms et différentes attitudes :
Le dragon, présenté sous la forme d'un corps ondulant avec ou sans pattes, est présent dans certaines armes en Asie. Les plus anciennes traces connues de représentations du dragon remontent quant à elles à la Mongolie au Néolithique[5].
Le dragon est souvent combattu, terrassé, étranglé, transpercé mais il peut être aussi prié, anéanti par la foudre ou tenu en laisse :
L'Hydre est une figure imaginaire.
Les Gorgones sont, dans la mythologie grecque, des créatures fantastiques malfaisantes dont le regard a le pouvoir de pétrifier ceux qui les regardent. Elles sont trois sœurs : Méduse (la plus célèbre et la seule à être mortelle), Euryale et Sthéno qui sont immortelles.
Mélusine est une sirène ou une fée, mais Hérodote la décrit comme une jeune fille serpent formée de deux natures ; les parties supérieures de son corps, à partir des hanches, étaient d'une femme ; les parties inférieures, d'un reptile[7]. Le blason de la ville d'Exoudun est parfois blasonné : "... à Mélusine, la femme-serpent, contournée, la queue tortillée, avec des ailes de dragon et tenant dans sa dextre un peigne et dans sa senestre un miroir[8]..."
La représentation germanique de Mélusine est à double queue et souvent couronnée.
Mami Wata, issu du culte africain vodoun, est décrite sous les traits d'une sirène mi-femme mi-poisson ou mi-femme mi-serpent.
La Salamandre est un reptile légendaire, elle était réputée vivre dans le feu et s'y baigner, et ne mourir que lorsque celui-ci s'éteignait. François Ier l'adopte comme corps de devise avant même son accession au trône. « Nutrisco et extinguo », « je (m'en) nourris et je (l')éteins », c'est-à-dire « je me nourris de bon feu et j'éteins le mauvais feu. »
Le brasier dans lequel elle baigne se blasonne sa "patience".
On trouve également le reptile dans l'Ornement extérieur de l'écu :
Les armes à enquerre, souvent armes fautives, ne respectent pas la règle de contrariété des couleurs : « jamais métal sur métal, ni émail sur émail. »
Il n’y a pas de nom générique prévu pour blasonner un pavage original comme celui des lézards de Maurits Cornelis Escher. Il est non blasonnable, un tel blason est donc impossible, sa nature reste théorique et sa création celle d'un artiste à la recherche de l'infini et de l'impossible.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.