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aviateur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
René Weiser, né à Paris le à Paris et mort le à Sainte-Menehould (Marne), est un aviateur français, célèbre notamment pour son record du monde de distance en ligne droite et sans escale de Paris à Bandar Abbas en 1926[1].
René Weiser | |
Naissance | 17e arrondissement de Paris |
---|---|
Décès | (à 77 ans) Sainte-Menehould (Marne) |
Origine | France |
Arme | Armée de l'air française |
Grade | Général de brigade aérienne |
Années de service | 1913 – 1959 |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Autres fonctions | pilote d'essai |
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Engagé en 1913, René Weiser est affecté en au 1er régiment d'aviation de chasse à Thionville. Il est breveté pilote le (n°19 820) à Istres sur Spad 34.
Le il bat, avec son beau-frère le lieutenant Léon Challe, le record de distance en ligne droite et sans escale en ralliant Paris (Le Bourget) à Bandar Abbas dans le golfe Persique[2] soit 5 174 km en 30 heures sur Breguet 19 GR, moteur Farman[3].
En 1934, il crée la « Patrouille de Dijon »[4], familièrement appelée « Patrouille Weiser » et dont la notoriété finira par dépasser les frontières. Cette patrouille évoluant sur Morane-Saulnier 225 sera en effet chargée de représenter la France dans des manifestations aériennes internationales[5].
En 1938, il est nommé attaché de l'air à Washington[6].
En 1940, à la suite de l'Armistice et convaincu de la volonté de résistance de l'Indochine, il obtient d'y être affecté. Relevé de son commandement en 1942[7], il fait partie d'un groupe d'action et de renseignements, le Groupe Bocquet, contre l'occupation japonaise[8]. Arrêté par la Kenpeitai le , il est libéré le après la capitulation du Japon. Réhabilité, il est nommé général avec effet rétroactif[1] et, en , il est détaché par l’autorité militaire pour réorganiser l’aviation civile en Indochine. En 1946 il devient directeur de l'aviation civile en AOF. En 1952, il rentre à Paris, affecté à l'Inspection générale de l'aviation civile. Il prend sa retraite en 1959.
Il est le beau frère de l'as de l'aviation Fernand Bonneton, par sa sœur.
Il est également, par son épouse Élisabeth Challe, le beau frère des pilotes Léon Challe, Bernard Challe, Maurice Challe[9] et René Challe[10], ces deux derniers as français de la Seconde Guerre mondiale, membres du régiment de chasse « Normandie-Niemen ».
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