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1939-1945: Cinq années de captivité. Duvillier est déporté en Ukraine puis en Pologne pour plusieurs tentatives d'évasion et pour faits de résistance.
1945: Installation à Paris.
1952: Rencontre déterminante avec Charles Estienne, critique influent qui tentait de réconcilier abstraction gestuelle et automatisme surréaliste. Celui-ci l'intègre au groupe des peintres de la nouvelle école de Paris qu'il montre à la galerie de Babylone. C'est ainsi que Duvillier fait la connaissance de Degottex, Hartung, Lapicque, Poliakoff. Il est très soutenu par le critique auquel le lie une grande complicité intellectuelle. Et toutes les expositions collectives organisées par Charles Estienne font alors figure d'événement.
1954-1955: René Duvillier, invité en Bretagne, par Charles Estienne, découvre la mer: « J'ai trouvé le mouvement et le geste, ce fut un choc épouvantable » explique le peintre. Duvillier peint une série de toiles polychromes (noir, violet, bleu) sur la mer ainsi que la série des « Chevaux de mer », encres de couleur sur papier. Il travaille désormais sur des séries.
1955: Charles Estienne avec André Breton et Benjamin Péret présentent sa première exposition personnelle à Paris à la Galerie À L’Étoile Scellée, 2-.
«Duvillier», Galerie À l’Étoile Scellée, 11 rue du Pré-aux-Clercs, Paris, 7e, 2-. Textes d’André Breton («Duvillier au Tramail»), Benjamin Péret («À gros bouillons») et Charles Estienne («La Grande Nage» (Argenton-Paris, 1955)).
1966: Contacts avec des scientifiques (CERN, École de chimie, Faculté de Genève). Duvillier découvre une étonnante similitude entre certaines de ses œuvres et des photos de phénomènes physiques et cosmiques. Professeur à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles.
Après 1986, Duvillier ne se consacre plus qu'à ses séries avec leurs variations.
Il meurt à 83 ans, en 2002.
Diables de mer XV, de la série les « Javelots de la mer », 1962, huile sur toile, signée en bas à gauche au dos, contresignée et datée, 65 × 53 cm, musée d'Évreux
1955 "Duvillier», Galerie À l’Étoile Scellée, 11 rue du Pré-aux-Clercs, Paris, 7e, 2-. Textes d’André Breton («Duvillier au Tramail»), Benjamin Péret («À gros bouillons») et Charles Estienne («La Grande Nage» (Argenton-Paris, 1955)).
1957-1958: Série de monochromes.
1959-1960:
Les Tourbillons sur papier, monochromes violet, bleu indigo, carmin.
Galerie Smith, Bruxelles, texte de Julien Alvard.
Galerie Breteau, Paris, texte de Jacques Woliner.
Exposition individuelle à la Maison des Princes de Pérouges, texte de d’Henri Maldiney: «Sur le vertige» et de Julien Alvard: «Peintures Monophysites de Duvillier».
« Antagonismes », Musée des Arts Décoratifs, Paris.
1961: Série des "Traverses, des vents, des orages".
1961 «La Mer des Vents», Galerie Smith, Bruxelles.
1962: Série "Les Javelots et la Mer".
1962 «Les Javelots et la Mer», Galerie André Schoeller Jr. et Galerie 7, Paris, texte de Pierre Restany.
1963: Série "Les diables de mer", "Les luminaires".
1964-1965: Séjour de René Duvillier à New York. Exposition personnelle à la Byron Gallery, New York, texte de Julien Alvard.
1966 «Cycle aérien», Galerie André Schoeller Jr., Paris.
1967:
Séries "Les regards" à la suite d'un choc ressenti par la rencontre de son propre regard avec le regard de l'autre[1].
Exposition au pavillon français, Exposition universelle de Montréal
«De la Mer au Regard», présentée par Maryse Haerdi, texte de Jean-Luc Daval, Eurogalerie, Eurotel, Montreux, Suisse.
«De l'Homme au Cosmos », Palais des Congrès, Vienne.
«Approche des Planètes », Maxigalerie Roger et Gallet, Paris.
1970-1971:
«Têtes Chercheuses», Galerie Le Lutrin, Lyon.
«Le Noyau. 18 sensations internes», texte de Maryse Haerdi, Galerie Armand Zerbib, Paris, le jour du vernissage: audition de l’enregistrement «des possibilités pour deux pianos» de Laurent Wable, dédiées à René Duvillier.
« Trois tendances de l'art français contemporain », CNAC, Hanovre, Munich, Cologne, Mons, Anvers, Bruxelles, Dublin, Lisbonne, Porto, Milan, Florence.
« Ensemble des peintures de Duvillier », Palais des expositions, Genève.
1989: Rétrospective au musée de Morlaix (catalogue). «Rétrospective René Duvillier, 1954-1989», Musée des Jacobins de Morlaix, commissaire: Françoise Daniel, catalogue, texte de Philippe Le Guillou.
1990-1991:
« L'Envolée d'un regard », Mairie du 6e, Paris (Maryse Haerdi).
« Duvillier de 10 en 10 », Ministère de l’Éducation Nationale, Paris.
« Qu'achètent les musées? », FRAM, Bretagne.
« Initiation », École supérieure internationale d'Art, Paris.
« André Breton, la beauté convulsive», Centre Georges Pompidou, Paris, -.
« André Breton », Museo Nacional, Madrid.
1993: "Le ciel de la mer", Galerie Larock-Granoff, Paris.
1994: Galerie P. et N. l'Eplattenier, Lausanne, Suisse.
« Panoramas 1981-1996 », collections du Frac Bretagne, Musée des Jacobins, Morlaix
1997:
« Un combat pour l'art moderne », Hommage à René Deroudille, Musée des Beaux-Arts, Lyon. (Le Viol de la Vierge (1959) devient la couverture du catalogue)
« Restauration-Conservation », CAC, Abbaye de Beaulieu.
FIAC, Stand de la Galerie Larock-Granoff, Paris.
Europ-Art, FIAC, Genève.
Stand Galerie P. et N. l'Eplattenier, Lausanne, Suisse.
1998:
« L'Eau de l'air », Galerie Larock-Granoff, Paris.
À partir de 1998, René Duvillier expose en permanence à la Galerie Alain Margaron[3], Paris.
1999:
"À l'Ouest du monde", Galerie du Faouêdic, Lorient (Festival interceltique).
FIAC, Stand de la Galerie Larock-Granoff, Paris.
"Actualité des collections du XXesiècle 1996-1999", Musée des Beaux-Arts, Lyon.
"L'Intimité des dessins", Galerie Alain Margaron, Paris.
"Figuration-non Figuration", (FDAC, Val-de-Marne), CAC de Larissa, Grèce.
2000: "Rouge, le sang c'est la vie", Galerie Alain Margaron, Paris. Préface de Dominique Rabourdin.
2001: "Danaïdes, Feu de mer, Clair de Cobalt de 1982 à 1993", Galerie Alain Margaron, Paris.