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Les records du monde du 10 000 mètres sont actuellement détenus par l'Ougandais Joshua Cheptegei avec le temps de 26 min 11 s 00, établi le à Valence en Espagne, et par la Kényane Beatrice Chebet, créditée du temps de 28 min 54 s 14 le lors du meeting Prefontaine Classic à Eugene aux États-Unis.
Record du monde du 10 000 m | |
Joshua Cheptegei détient le record du monde du 10 000 m en 26 min 11 s 00. | |
Caractéristiques du record | |
---|---|
Discipline | 10 000 mètres athlétisme |
Instance homologatrice |
World Athletics |
Genre | Hommes / Femmes |
Portée | Monde |
Record actuel masculin | |
Valeur | 26 min 11 s 00 |
Titulaire(s) | Joshua Cheptegei Ouganda |
Date du record | |
Circonstance | Meeting de Valence |
Site | Estadio del Turia Valence Espagne |
Record actuel féminin | |
Valeur | 28 min 54 s 14 |
Titulaire(s) | Beatrice Chebet Kenya |
Date du record | |
Circonstance | Prefontaine Classic |
Site | Hayward Field Eugene États-Unis |
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Le premier record du monde du 10 000 m homologué par World Athletics est celui du Français Jean Bouin qui établit le temps de 30 min 58 s 8 le à Colombes. Le Finlandais Taisto Mäki est le premier athlète à descendre sous les 30 minutes (en 1939), le Tchèque Emil Zátopek sous les 29 minutes (en 1954), l'Australien Ron Clarke sous les 28 minutes (en 1965) et le Kényan Yobes Ondieki sous les 27 minutes (en 1993).
En 1981, la Soviétique Yelena Sipatova devient officiellement la première détentrice du record mondial féminin en 32 min 17 s 20, la Norvégienne Ingrid Kristiansen étant la première à couvrir la distance en moins de 31 minutes, la Chinoise Wang Junxia la première sous les 30 minutes et Beatrice Chebet la première sous les 29 minutes.
37 records du monde masculins et 11 records du monde féminins ont été homologués par l'IAAF.
Le premier record du monde du 10 000 mètres homologué par l'IAAF est celui du Français Jean Bouin avec son temps de 30 min 58 s 8, établi le à Colombes[1]. Le , le Finlandais Paavo Nurmi, qui détiendra au cours de sa carrière tous les records du monde sur les distances allant du 1 500 m au 20 000 m, améliore de près de dix-huit secondes celui de Jean Bouin en le portant à 30 min 40 s 2 à Stockholm.
Le , son compatriote Ville Ritola abaisse de près de cinq secondes le record de Nurmi en réalisant le temps de 30 min 35 s 4 à Helsinki, avant de l'améliorer de près de douze secondes, le à Paris, en 30 min 23 s 2, à l'occasion de sa victoire aux Jeux olympiques de 1924. Paavo Nurmi réplique le à Kuopio en Finlande en améliorant de dix-sept secondes le temps de référence de Ville Ritola, parcourant la distance en 30 min 6 s 2[2].
Le record du monde de Paavo Nurmi sera inégalé pendant treize ans, avant que l'autre Finlandais Ilmari Salminen ne le porte à 30 min 5 s 6 le à Kouvola, suivi par son compatriote Taisto Mäki qui l'améliore de près de trois secondes en 30 min 2 s 0, le à Tampere. Également détenteur du record du monde du 5 000 m, Taisto Mäki améliore son propre record mondial du 10 000 m, le à Helsinki, en devenant le premier athlète à descendre sous les trente minutes avec le temps de 29 min 52 s 6.
Le , toujours à Helsinki, son compatriote Viljo Heino abaisse de plus de dix-sept secondes le record du monde de Taisto Mäki en le portant à 29 min 35 s 4.
La fin des années 1940 est marquée par l'arrivée au premier plan du Tchécoslovaque Emil Zátopek, qui détiendra au cours de sa carrière de multiples records du monde dans les épreuves de course de fond, notamment ceux du 5 000 m et de l'Heure, établit cinq records du monde sur 10 000 m de 1949 à 1954[3].
Le , à Ostrava, il améliore de près de sept secondes le temps de référence de Viljo Heino en coupant la ligne d'arrivée en 29 min 28 s 2, record que s'approprie de nouveau le Finlandais le en réalisant 29 min 27 s 2 à Kouvola en Finlande. Le , Emil Zátopek retranche six secondes au record de Heino en établissant le temps de 29 min 21 s 2 à Ostrava, avant de l'améliorer de près de dix-neuf secondes le à Turku, en 29 min 2 s 6. Auteur d'un nouveau record mondial le à Stara Boleslav en 29 min 1 s 6, il devient le à Watermael-Boitsfort le premier athlète à couvrir la distance en moins de vingt-neuf minutes en s'imposant dans le temps de 28 min 54 s 2[4].
Le , le Hongrois Sándor Iharos, qui détient depuis 1955 le record du monde du 5 000 m, améliore de plus de onze secondes celui du 10 000 m détenu par Emil Zátopek, en établissant le temps de 28 min 42 s 8 à Budapest. Le à Moscou, le Soviétique Volodymyr Kuts, quelques semaines avant son titre olympique obtenu aux Jeux de Melbourne, abaisse de près de douze secondes le record du monde de Sándor Iharos en le portant à 28 min 30 s 4.
Vainqueur du 10 000 m lors des Jeux olympiques de 1960, à Rome, le Soviétique Pyotr Bolotnikov devient le nouveau détenteur du record du monde, le à Kiev, en améliorant de près de douze secondes le temps de son compatriote Volodymyr Kuts, en 28 min 18 s 8. Le , à Kiev, il retranche 6/10e de seconde à son propre record, en parcourant la distance en 28 min 18 s 8[5].
Le , l'Australien Ron Clarke améliore de plus de deux secondes le record du monde de Pyotr Bolotnikov, et de plus d'une minute son record personnel, en établissant le temps de 28 min 15 s 6 à Melbourne. Le , lors des Bislett Games d'Oslo, Clarke devient le premier athlète à descendre sous les vingt-huit minutes sur 10 000 m en améliorant de près de trente-six secondes son propre record du monde en 27 min 39 s 4.
Le record du monde de Ron Clarke n'est battu que sept ans plus tard, le en finale des Jeux olympiques de Munich, par le Finlandais Lasse Virén qui, après avoir chuté à mi-parcours, reprend seul la tête de la course au 7e kilomètre et remporte finalement le titre olympique en 27 min 38 s 4 après avoir couvert les derniers 800 m en 1 min 56 s 2[6]. Virén améliore d'une seconde juste le record du monde de Ron Clarke. Le , à Londres, le Britannique David Bedford retranche près de huit secondes au record mondial du Finlandais en parcourant la distance en 27 min 30 s 8.
Le Kényan Samson Kimobwa devient le nouveau détenteur du record du monde, le à Helsinki, en 27 min 30 s 5, améliorant de 3/10e le temps de David Bedford, et de quarante secondes sa meilleure performance personnelle[7]. Le record du monde est amélioré un an plus tard, de près de huit secondes, par son compatriote Henry Rono, par ailleurs détenteur du record du monde du 5 000 m et du 3 000 m steeple, qui établit le temps de 27 min 22 s 4 le , à Vienne en Autriche.
Le , à Stockholm, le Portugais Fernando Mamede s'approprie le record du monde du 10 000 m en améliorant de près de neuf secondes le temps d'Henry Rono établi en 1978, en 27 min 13 s 81, première performance homologuée au chronométrage électronique. Le , à Berlin, le Mexicain Arturo Barrios porte le record du monde à 27 min 8 s 23 après être passé en 13 min 32 s 39 à la mi-course[8].
Le , le Kényan Richard Chelimo bat de 32/100e de seconde le record du monde du Mexicain en établissant le temps de 27 min 7 s 91 à Stockholm. Cinq jours plus tard, le à Oslo, son compatriote Yobes Ondieki, champion du monde du 5 000 m en 1991 à Tokyo, devient le premier athlète à couvrir un 10 000 m en moins de vingt-sept minutes. Après être passé en 13 min 28 s 05 aux 5 000 m, il franchit la ligne d'arrivée en 26 min 58 s 38 et améliore de 9 s 53 le record du monde de Chelimo[9]. Le , aux Bislett Games d'Oslo, l'autre kényan William Sigei retranche près de six secondes au record du monde d'Ondieki en le portant à 26 min 52 s 23.
L'Éthiopien Haile Gebrselassie, déjà détenteur du record du monde du 5 000 m, s'approprie celui du 10 000 m, le à Hengelo aux Pays-Bas, en s'imposant lors du meeting des FBK-Games en 26 min 43 s 53, améliorant de près de neuf secondes l'ancienne meilleure marque mondiale de William Sigei. Dépossédé de son record mondial le à Bruxelles par le Marocain Salah Hissou, qui réalise 26 min 38 s 08 dans une course où deux autres athlètes descendent sous les 27 minutes, Haile Gebrselassie reprend son bien le à Oslo en améliorant de près de sept secondes le record du Marocain en 26 min 31 s 32[10]. Moins d'un mois plus tard, à Bruxelles, le Kényan Paul Tergat bat de près de quatre secondes le record mondial en parcourant la distance en 26 min 27 s 85, mais Haile Gebrselassie établit le troisième record du monde de sa carrière, le , une nouvelle fois à Hengelo, en améliorant de près de cinq seconde le temps de Tergat en 26 min 22 s 75.
Le record du monde d'Haile Gebrselassie est battu le lors du Golden Spike d'Ostrava par son compatriote Kenenisa Bekele qui s'impose dans le temps de 26 min 20 s 31. Le , lors du Memorial Van Damme de Bruxelles, Bekele améliore de près de trois secondes sa meilleure marque en établissant un temps de 26 min 17 s 53[11].
Ce record tiendra pendant près de 15 ans, jusqu'à ce que l'Ougandais Joshua Cheptegei le batte de plus de 6 secondes avec le temps de 26 min 11 s 00, le à Valence en Espagne lors d'un meeting spécifiquement organisé en vue de ce record[12].
37 records du monde masculins ont été homologués par l'IAAF.
Le premier record du monde du 10 000 m féminin homologué par l'IAAF est celui de la Russe Yelena Sipatova qui, sous les couleurs de l'URSS, établit le temps de 32 min 17 s 20 le à Moscou. Le record est porté à 31 min 35 s 3 le à Eugene par l'Américaine Mary Decker, à 31 min 35 s 01 le à Krasnodar par la Soviétique Lyudmila Bragina, à 31 min 27 s 58 le à Odessa par sa compatriote Raisa Sadreydinova, puis à 31 min 13 s 78 le par l'autre soviétique Olga Bondarenko.
Le , lors des Bislett Games d'Oslo, la Norvégienne Ingrid Kristiansen devient la première athlète féminine à descendre sous les 31 minutes en couvrant la distance en 30 min 59 s 42, améliorant de près de quatorze secondes le record du monde d'Olga Bondarenko. Le , toujours au Stade du Bislett, Kristiansen améliore de près de quarante-six secondes son propre record du monde en le portant à 30 min 13 s 74.
Le , à Pékin lors des Jeux nationaux de Chine, la Chinoise Wang Junxia devient la première athlète à parcourir un 10 000 m en moins de trente minutes en établissant le temps de 29 min 31 s 78, retranchant près de 42 secondes au record du monde d'Ingrid Kristiansen. Seules quelques athlètes ont pu descendre sous la barre des 30 minutes, les Éthiopiennes Meseret Defar, Tirunesh Dibaba et Meselech Melkamu, ou la Turque Elvan Abeylegesse[14].
Le , en finale des Jeux olympiques, à Rio de Janeiro, l'Éthiopienne Almaz Ayana améliore le record du monde de Wang Junxia de plus de 14 secondes en terminant le 10 000 m en 29 min 17 s 45, sous un temps pluvieux et en matinée[15].
En juin 2021, le record du monde féminin de la distance tombe deux fois en l'espace de deux jours, à chaque fois sur la piste du Fanny Blankers-Koen Stadion, à Hengelo aux Pays-Bas. Le 6 juin, c'est d'abord la Néerlandaise Sifan Hassan, championne du monde du 10 000 m en 2019 à Doha, qui améliore de plus de 10 secondes la marque d'Almaz Ayana pour la porter à 29 min 06 s 82[16]. Deux jours plus tard, c'est sa dauphine de 2019, l'Ethiopienne Letesenbet Gidey, qui bat à nouveau le record du monde en réalisant 29 min 01 s 03 lors des sélections olympiques de son pays délocalisées aux Pays-Bas[17].
Le au cours de la Prefontaine Classic à Eugene, la Kényane Beatrice Chebet améliore de près de 7 secondes le record du monde de Letesenbet Gidey en réalisant le temps de 28 min 54 s 14. Elle devient la première athlète à descendre sous les 29 minutes sur cette distance[18].
11 records du monde féminins ont été homologués par World Athletics.
Temps | Athlète | Date | Lieu |
---|---|---|---|
32 min 17 s 203 | Yelena Sipatova | Moscou | |
31 min 35 s 3 | Mary Decker-Slaney | Eugene | |
31 min 35 s 01 | Lyudmila Bragina | Krasnodar | |
31 min 27 s 58 | Raisa Sadreydinova | Odessa | |
31 min 13 s 78 | Olga Bondarenko | Kiev | |
30 min 59 s 42 | Ingrid Kristiansen | Oslo | |
30 min 13 s 74 | Ingrid Kristiansen | Oslo | |
29 min 31 s 78 | Wang Junxia | Pékin | |
29 min 17 s 45 | Almaz Ayana | Rio de Janeiro | |
29 min 06 s 82 | Sifan Hassan | Hengelo | |
29 min 1 s 03 | Letesenbet Gidey | Hengelo | |
28 min 54 s 14 | Beatrice Chebet | Eugene |
Les records du monde juniors du 10 000 m sont actuellement détenus par le Kényan Samuel Wanjiru, auteur de 26 min 41 s 75 le à Bruxelles lors du Memorial Van Damme, et par sa compatriote Linet Masai, créditée de 30 min 26 s 50 le lors des Jeux olympiques de Pékin[20].
Record | Athlète | Temps | Date | Lieu |
---|---|---|---|---|
Record du monde junior hommes | Samuel Wanjiru | 26 min 41 s 75 | Bruxelles | |
Record du monde junior femmes | Linet Masai | 30 min 26 s 50 | Pékin |
Les records du monde du 10 kilomètres, épreuve disputée sur route, sont actuellement détenus par le Kényan Rhonex Kipruto auteur de 26 min 24 s le lors du 10 Km de Valence[21], et par la Bahreïnienne Kalkidan Gezahegne, créditée de 29 min 38 s le lors du Giants Geneva 10km[22].
Record | Athlète | Temps | Date | Lieu |
---|---|---|---|---|
Record du monde masculin | Rhonex Kipruto | 26 min 24 s | Valence | |
Record du monde féminin | Joyciline Jepkosgei | 29 min 43 s | Prague |
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