Respublica est une publication hebdomadaire gratuite, à contenu politique, publiée par liste de diffusion et via un site web. Elle est éditée par l'association Les Amis de Respublica, et est consultable en ligne[1].

Faits en bref Pays, Langue ...
Respublica
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire
Genre Presse électronique politique
Diffusion 42 700 (gratuits) ex. (septembre 2011)
Date de fondation 1999

Propriétaire Les Amis de ReSPUBLICA (Ass. loi 1901)
Rédacteur en chef "Evariste (collectif)"
Site web www.gaucherepublicaine.org
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Le premier numéro sort le (les premiers numéros sont disponibles sur Yahoo! Groupes[2], elle publie fin 2005 plusieurs numéros par semaine (de 1 à 3 par semaine) et le numéro 400 est publié le . Elle est l'organe du site Gauche républicaine[3], qui revendiquait une diffusion à 23 000 abonnés en [4] et a passé la barre des 25 000 abonnés au mois d'[5].

Devise et positionnement politique

Respublica a pour devise une citation de Jean Jaurès :

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe. »

Le journal défend également le programme du Conseil national de la Résistance : protection sociale, services publics, etc. Du point de vue du champ politique, Respublica travaille à une reconstruction d'une gauche républicaine, laïque et sociale. Tout en reconnaissant l'existence d'une proximité avec certaines thèses défendues par Jean-Luc Mélenchon, le journal affirme ouvrir ses colonnes à tous les groupes et personnes représentant le courant d'idées dont il se réclame[6].

Républicanisme, laïcité, antiracisme

Respublica se réclame de la mouvance laïque, républicaine et universaliste du mouvement social. Bernard Teper, ancien secrétaire national de l'Union des familles laïques, fait partie du comité de rédaction[7].

Les rédacteurs de Respublica ont régulièrement défendu la thèse selon laquelle l’extrémisme religieux et le communautarisme représentent, par leur désir de substituer des lois particulières à des communautés à la loi générale, une des menaces majeures au sein de la société française aujourd'hui[8]. Cette position a pu conduire certaines organisations critiques, comme le groupe trotskyste (proche du morenisme) La Commune en 2006, à accuser le journal d'islamophobie[9]. De son côté, dans sa présentation, le journal affirme s'opposer à la fois au communautarisme et à « une assimilation qui refuserait les libertés religieuses et culturelles », et se dit « anti-raciste » et attaché à la liberté de conscience[6]. En 2019, la revue se réclame d'un « antiracisme radical et laïque »[10].

Jusqu'en , le journal a affiché sa proximité avec le philosophe Henri Pena-Ruiz, connu pour défendre une vision intransigeante de la laïcité et controversé à gauche[11]. Respublica s'est également référé à Catherine Kintzler[12]. Toutefois, à partir de 2020, le journal ouvre ses colonnes à d'autres sensibilités se réclamant de l'universalisme et publie plusieurs textes critiques envers le Comité Laïcité République auquel appartient Catherine Kintzler[13], ou la revue Front Populaire[14] de Michel Onfray, dont Henri Pena-Ruiz est contributeur. Dans le contexte des manifestations Black Lives Matter du printemps 2020, Respublica apporte son soutien aux manifestations contre les discriminations policières tout en reconnaissant l'exigence de divergences avec leurs organisateurs[15], et appelle à transformer la police dans un sens "républicain"[16] et "féministe"[17].

Notes

Lien externe

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