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politologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Raphaël Draï, né le à Constantine et mort le à Paris 16e, à l'âge de 73 ans[1],[2], est un politologue français. Il est professeur agrégé de sciences politiques et est l'auteur de nombreux ouvrages.
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Raphaël Pierre Draï |
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A travaillé pour |
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Raphaël Draï, né en 1942, est le fils d'Henri Draï, comptable, et de Louise Simha Nakache[3], une famille de juifs d’Algérie. En 1961, son père, propriétaire de cinéma, l'envoie en France, de peur que « ses fils se laissent enrôler par l'OAS ». Sa mère meurt en 1965. Marié l'année suivante à Sylvia Saada, il est agrégé de sciences politiques en 1976, après une thèse en science politique à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, professeur de sciences politiques à la faculté de droit et de sciences économiques de Nancy en 1977, doyen de la faculté de droit et de sciences politiques d'Amiens en 1990 et professeur de sciences politiques à l'université d'Aix-Marseille III en 1998[4]. Il exerce également à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, où il est chargé d'enseignements au « master management interculturel et médiation religieuse », professeur à l'Institut d'études et de culture juive d'Aix-Marseille, directeur de recherches à l'École doctorale de recherches en psychanalyse et psycho-pathologies de l'université Paris VII - Diderot[5]. Revendiquant une certaine pluridisciplinarité, il mêle dans ses recherches politologie et psychanalyse[4]. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages et chroniqueur de la revue L'Arche[6] (avec Alain Finkielkraut), il est également chroniqueur sur Radio J (avec Bruno Étienne) et un spécialiste de loi hébraïque, disciple d'Emmanuel Levinas, André Neher et Éliane Amado Levy-Valensi[4]. Il s'est engagé en faveur du dialogue inter-religieux et donne des conférences avec l'institut inter-universitaire d'études et de culture juive[7].
À la suite de la parution de Comment le peuple juif fut inventé, il manifeste son hostilité à l'égard des thèses de Shlomo Sand, qu'il juge « unilatérales »[8] et auxquelles il reproche de concourir – de même que les analyses de Noam Chomsky ou d'Élie Barnavi – à l'entreprise de déni, conduite, selon lui, par l'« antisionisme », des « mobiles historiques et humains dans lesquels l’État d’Israël trouve [...] sa raison d’être »[9]. Dans cet esprit, il participe le , avec Yves-Charles Zarka et Elhanan Yakira, à une table ronde portant sur le sionisme à l'École normale supérieure, où d'après lui, « jusqu’à présent seules les thèses [...] de Shlomo Sand [...] avaient eu cours », mais il est empêché de parler par des manifestants pro-palestiniens[8].
En 2010, Raphaël Draï est avec Shmuel Trigano le principal animateur de la pétition Raison garder[10], qui s'oppose à l'Appel à la raison de l'organisation JCall, notamment signé par Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut.
Raphaël Draï meurt le à Paris, à l'âge de 73 ans. Il est enterré à Netanya, en Israël[11].
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