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ancien État d'Asie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La république d'Extrême-Orient (en russe : Дальневосто́чная Респу́блика, ДВР ; Dalnevostotchnaïa Respoublika, DVR), parfois appelée république de Tchita, est une ancienne république socialiste, indépendante de jure, proclamée à Blagovechtchensk, le , durant la guerre civile russe, mais largement contrôlée de facto par les troupes bolcheviques de la république socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR).
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Drapeau de la république d'Extrême-Orient. |
Emblème de la république d'Extrême-Orient. |
Statut | République socialiste satellite de la RSFSR. |
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Capitale |
Verkhneoudinsk (aujourd'hui Oulan-Oude), (jusqu'en octobre 1920). Tchita |
Langue(s) | Russe |
Religion | État séculier |
Création. | |
Intégrée en tant que oblast d'Extrême-Orient dans l'RSFSR. |
Assemblée | Assemblée constituante d'Extrême-Orient |
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Entités précédentes :
Son territoire couvrait une bonne partie de la Sibérie orientale (appelée également Extrême-Orient russe), région située à l'est du lac Baïkal, correspondant aux actuelles subdivisions territoriales russes du kraï de Transbaïkalie, de l'oblast de l'Amour, du kraï de Khabarovsk et du kraï du Primorie. Sa capitale fut d'abord Verkhneoudinsk (aujourd'hui Oulan-Oude) jusqu'en , puis elle fut transférée à Tchita.
Créée pendant la guerre civile russe, la république bénéficie dès l'origine du soutien du pouvoir bolchevik qui souhaite créer un État tampon face aux zones contrôlées par les Russes blancs avec le soutien des 70 000 Japonais de Vladivostok et des Chinois des régions frontalières, qui arment les armées blanches. Son premier président est Aleksandr Krasnochtchiokov (en).
À sa création, la république d'Extrême-Orient ne comprend que la région de Verkhneoudinsk. Au cours de l'été 1920, le gouvernement bolchevik lui attribue aussi le territoire de l'Amour. Le , le chef cosaque, l'ataman Grigori Semenov, hostile aux bolcheviks, s'installe à Tchita où il s'autoproclame dirigeant provisoire de la Sibérie, dont l'autorité dure jusqu'à la reprise de la ville par les partisans de la république d'Extrême-Orient en . Durant le mois de décembre suivant, les provinces côtières, ainsi que l'important port militaire de Vladivostok rejoignent à leur tour la république d'Extrême-Orient.
Le Japon conserve jusqu'en 1925 la moitié nord de l'île de Sakhaline, à titre de compensation pour le massacre par les bolcheviks de civils japonais à Nikolaïevsk-sur-l'Amour en 1920[1].
Le 26 mai 1921, le coup d'État de la Garde blanche au Primorié permet à celle-ci de s'emparer à nouveau de Vladivostok et de ses environs avec l'aide de troupes japonaises, et, dès le , un gouvernement provisoire antibolchévique est installé à Nikolaïevsk-sur-Amour. Les dirigeants de ce gouvernement, les frères Merkoulov, sont néanmoins déposés en et remplacés par Mikhaïl Dieterichs, l'un des lieutenants du général « blanc » Koltchak.
Les armées de la république d'Extrême-Orient reprennent par la suite le contrôle du territoire perdu et forcent les Japonais à évacuer Vladivostok le . Ce succès militaire et politique vaut à la république l'honneur d'être intégrée de jure à la RSFSR le . Elle a rempli son rôle avec efficacité : grâce à elle, à aucun moment, la RSFSR n'a été directement en guerre contre la Chine, le Japon, les États-Unis, le Canada et les autres puissances alliées occupant la Sibérie orientale[2].
La république d'Extrême-Orient et les autres administrations de la Sibérie orientale ont émis des timbres dont la collection peut être menée de différentes manières. Classiquement on liste les émissions (Omsk, Tchita. Nikolaievsk, Vladivostok…). Un tel classement présente l'inconvénient d'occulter la nature du pouvoir qui les a émis ainsi que les raisons de leur émission. C'est pourquoi, une présentation qui suit les évènements historiques tend à valoriser davantage ces timbres.
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