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régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1672 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le régiment Royal-Pologne cavalerie est un régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1672.
Régiment Royal-Pologne cavalerie | |
Étendard du régiment Royal-Pologne cavalerie, avers. | |
Création | 1672 |
---|---|
Dissolution | 1815 |
Pays | France |
Allégeance | Royaume de France |
Type | régiment |
Rôle | cavalerie |
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6 étendards « de ſoye aurore, Soleil d’or au milieu, ſemez de fleurs de lys brodées en or, & frangez d’or »[2].
6 étendards « de ſoye bleue, Soleil deviſe du Roi en or au milieu, ſemez de fleurs de lys brodées en or, & frangez d’or »[3].
C'est par ordonnance du que le Régiment de cavalerie étrangère, commandé par le duc de Navailles, devient français. Il est placé sous les ordres du comte de Nogent dont il prend le nom.
Les cavaliers sont armés d'un sabre, d'un mousqueton et d'une paire de pistolets glissés dans les fontes de leur selle. Leur uniforme est gris à parements rouges. Ils portent une cuirasse, remplacée plus tard par un plastron sous l'habit, leur coiffure est un chapeau galonné d'argent. En 1658, le régiment prend part à la bataille des Dunes remportée par Turenne. De 1672 à 1678, il se bat en Hollande, en Allemagne puis en Flandre. En 1684 il participe à la conquête du Palatinat et en 1689 à la guerre des Ligues d'Augsbourg. Il charge à Steinkerque en Belgique et à Neerwinden en Flandres. Durant la guerre de Succession d'Espagne, de 1701 à 1712, il guerroie sur les bords du Rhin, en Italie et contribue enfin à la grande victoire de Denain. Sept ans plus tard, il se distingue aux sièges de Saint Sébastien et de Fontarrabie en Espagne.
En 1725, Louis XV rachète le régiment appartenant au marquis de Monteils. Après son mariage, il le donne à son beau-père Stanislas, ex-roi de Pologne et c'est sous le nom de Stanislas roi que le régiment fait la campagne de 1733 à 1735. Une ordonnance du donne le nom de Royal Pologne au régiment et le roi de France en redevient propriétaire.
Les cuirassiers prennent l'habit bleu, distinction des régiments royaux, d'une forme dite à la polonaise : petit collet, parements rouges, galons et boutons blancs, modifié plusieurs fois avant la Révolution. Un plastron de cuirasse se portait en grande tenue et en tenue de campagne. Le chapeau en feutre à trois cornes était coiffé d'une calotte de fer destinée à parer les coups de sabre.
De 1741 à 1748, le régiment participe à la guerre de succession d'Autriche et d'Allemagne. Il s'illustre à la bataille de Dettingen, puis en Belgique. Pendant la guerre de 7 ans (1756-1763), il contribue a la victoire de Raucoux. Cette période verra apparaître les étendards bleu clair avec au centre le soleil et la devise du roi : « Nec pluribus impar ». Le champ est semé de fleurs de lys d'or, la frange est d'or et la cravate blanche portée seulement en campagne.
En 1779, la cavalerie reçoit l'habit à la française. Celui du régiment est bleu à parements et doublure cramoisie, boutons blancs, culotte de peau. La tenue des officiers ne se distingue par aucun insigne de grade jusqu'en 1763. À partir de cette date, le grade est indiqué par une épaulette portée à gauche. Le mestre de camp seul a deux épaulettes. Les lieutenants et les sous-lieutenants portent une épaulette d'argent mêlée de soie rouge. Les trompettes portent la livrée du roi.
Le 5e régiment de cavalerie a fait les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée des Alpes ; 1794 à l'armée d'Italie.
Campagnes des ans IV et V à l'armée des Alpes ; an VI aux armées des Alpes et d'Italie ; an VII aux armées d'Italie et de Naples ; an VIII et IX aux armées de réserve et d'Italie.
Campagnes de l’an XIV au corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée ; de 1806 à 1808 au 4e corps de réserve de cavalerie ; 1809 au 3e corps de l'armée d'Allemagne ; 1810 à la 2e division de réserve de l'armée d'Allemagne ; 1812 au corps d'observation de l'Elbe ; 1813 au 2e corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée ; 1814 au 1er corps de cavalerie ; 1815 à la 1re division de réserve de cavalerie.
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