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Le régiment Royal-Liégeois est un régiment d’infanterie du royaume de France créé en 1787.
Régiment Royal-Liégeois | |
Drapeau d’ordonnance du régiment Royal-Liégeois | |
Création | 1787 |
---|---|
Dissolution | 1792 |
Pays | France |
Allégeance | Royaume de France |
Type | régiment |
Rôle | infanterie de ligne |
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Le drapeau Colonel, semé de fleurs de lis d'or, est chargé des armes de la ville de Liège, un pilier d’or sur champ rouge, et les lettres L et G[note 1] de part et d'autre. Les drapeaux d’ordonnance sont à carrés rouges bordés de noir, avec la croix semée de fleurs de lis et l’écusson de Liège au centre.
Royal-Liégeois porte l’habit bleu céleste, les parements et les revers noirs, le collet écarlate, la doublure, les passepoils, la culotte et les boutons blancs. La poche en long.
À sa création, le régiment est la propriété perpétuelle des évêques de Liège.
Le régiment est organisé à Givet, d'où il se rend en 1789 à Valenciennes, puis à Avesnes. Le , 600 hommes désertent et passent la frontière. Le reste du régiment est envoyé à Sarrelouis. En août, un bataillon est appelé à agir contre la garnison révoltée de Nancy. À l’issue de cette expédition où il se distingue, le régiment se rend à Belfort où il rejoint le régiment de Lauzun hussards.
Après un banquet offert par les officiers de hussards, la conduite et des attentats criminels commis par des officiers de Royal-Liégeois conduisent M. de Bouillé à mettre aux arrêts forcés le colonel de La Tour, le major Gremstein, deux autres officiers de Royal-Liégeois, ainsi que le colonel de Lauzun ; il envoie le régiment à Sarrebourg et Bitche.
Un rapport du à l’Assemblée nationale conclut à la dissolution du régiment. Mais après le départ de La Tour et des autres officiers qui passent la frontière à Bitche, le régiment est envoyé à Phalsbourg où il est rejoint par le colonel-commandant Ternant qui restaure l’ordre dans le régiment. Le , l’Assemblée nationale déclare qu’elle ne suit plus cette affaire. Le , le régiment se rend à Landau, puis à Strasbourg au début de 1792. En avril, il se rend dans le Midi pour réprimer les troubles d’Avignon. À Grenoble en juillet, le régiment doit sortir de la place et se rendre au fort Barraux à la suite de rixes sanglantes avec la Garde nationale. Le colonel Saint-Ignon est destitué par l’Assemblée. Le lieutenant-colonel de Lucé, nouveau commandant, est gravement maltraité, et à la suite des sévères accusations du commandant en chef de l’armée du Midi[note 2], le général Montesquiou, contre le corps, le régiment est licencié par un décret du .
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