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conflit séparatiste dans l'est du Ghana depuis 2020 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La rébellion du Togoland de l'Ouest (en anglais : Western Togoland Rebellion) est une révolte séparatiste en cours menée par une organisation nationaliste Ewe dont le nom est Front de restauration du Togoland de l'Ouest (en anglais : Western Togoland Restoration Front) contre le gouvernement du Ghana. Le groupe cherche à obtenir l'indépendance de l'ancien Togoland britannique.
Date |
- en cours (4 ans, 3 mois et 25 jours) |
---|---|
Lieu | Ancien Togoland britannique, Ghana |
Issue | En cours |
Ghana | Togoland de l'Ouest |
Nana Akufo-Addo Dominic Nitiwul Obed Akwa William Azure Ayamdo |
Togbe Yesu Kwabla Edudzi Akplaga Sogbolisa Akplaga Seyram Matts |
Forces armées du Ghana | Front de restauration du Togoland de l'Ouest |
1 mort, 1 blessé, 3+ capturés | 1+ mort, 113+ capturés |
Pendant la Première Guerre mondiale, les Alliés ont conquis le protectorat allemand du Togoland et ont divisé le territoire en Togoland britannique (Togoland occidental) et Togo français (Togoland oriental). Le territoire du Togoland britannique avait été sous mandat de la Société des Nations, puis sous tutelle des Nations Unies sous contrôle britannique.
En 1954, le gouvernement britannique a informé l'ONU qu'il ne serait pas en mesure d'administrer le territoire sous tutelle après 1957. En réponse, en décembre 1955, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution conseillant au gouvernement britannique d'organiser un plébiscite sur l'avenir du Togoland britannique.
Le 9 mai 1956, ce référendum est organisé sous la supervision de l'ONU et offre deux alternatives à la population : l'union avec le futur Ghana ou le maintien en tant que territoire sous tutelle jusqu'à ce que le Togo français voisin ait décidé de son avenir. Une troisième option, l'indépendance, n'est pas mentionnée. Le groupe ethnique natif et dominant du Togoland britannique, le peuple Ewe, le Congrès du Togoland, basé sur les Ewe, a fait campagne contre et a préféré l'amalgamation avec le Togo français. Le résultat final aurait été de 58% en faveur de l'intégration, bien que dans la partie sud du territoire, 55% des électeurs aient voté pour la séparation de la Côte-de-l'Or et le maintien de la tutelle de l'ONU.
Malgré les inquiétudes quant à la légalité du référendum et les questions concernant les préoccupations de la Grande-Bretagne pour les peuples du Togoland occidental et leur volonté d'indépendance, l'unification avec le Ghana en tant que région administrative devient une réalité et, en 1956, le Togoland britannique est incorporé au Ghana. La majorité des habitants de l'ancien Togoland britannique sont des Ewes et parlent principalement le français et la langue Ewe.
En 1973, 120 chefs de la Chambre des chefs de la région de la Volta qui ont manifesté leur opposition à l'extension de la région orientale du Ghana dans la région de la Volta ont fait face à une violente répression par les forces militaires[2].
En 2017, 7 membres de la Fondation du Groupe d'étude de la Patrie ont été arrêtés pour avoir porté des T-shirts portant l'inscription " 9 mai 2017 est NOTRE JOURNEE Togoland occidental ", en référence à la date à laquelle l'organisation a tenté de déclarer son indépendance[2].
Le 5 mai 2019, 9 dirigeants du HSGF/FGEP qui réclamaient l'indépendance de certaines parties des régions de la Volta et du Nord ont été interpellés pour avoir planifié de déclarer certaines parties des régions de la Volta et du Nord comme un État indépendant[2].
Le 8 mai 2019, le Commandement de la police régionale de la Volta, en collaboration avec le 66e régiment d'artillerie, a arrêté 81 autres membres du HSGF/FGEP pour leur participation à la planification d'une manifestation contre l'arrestation de leurs dirigeants. 54 des suspects ont été arrêtés à bord d'un bus alors qu'ils entraient dans Ho en provenance d'Aflao. 17 ont été arrêtés dans la maison du chef du groupe, Charles Kormi Kudzordi, près de la caserne du 66e régiment d'artillerie, et 10 ont été arrêtés à d'autres points d'entrée dans la municipalité de Ho[2]. Ils ont tous été libérés sous caution ou avec un avertissement[3].
Le 8 juillet 2019, Charles Kormi Kudzordzi a été transporté par avion à Accra, la capitale, pour y être jugé pour trahison, mais l'État a abandonné les charges avec 8 autres dirigeants[3].
Le 14 décembre 2019, WTRF/FRTO a affirmé qu'environ 2 000 militaires du Togoland occidental étaient passés par l'École militaire Gorilles[4].
Le 3 août 2020, 17 personnes vivant dans la région de l'Oti ont été poursuivies par les services de police du Ghana pour avoir parlé français (une des langues les plus parlées du Togoland occidental)[5],[6],[7].
Le Front de restauration du Togoland occidental a déclaré la souveraineté du Togoland occidental le 1er septembre 2020. Après la déclaration, divers panneaux ont été érigés dans tout l'ancien Togoland britannique pour accueillir les gens dans le "Western Togoland"[1].
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