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La revue Psychanalyse à l'université (1975-1994), fondée par Jean Laplanche, qui en est devenu le directeur aux Presses universitaires de France, souhaitait favoriser l'insertion universitaire de la psychanalyse et du développement de la recherche scientifique psychanalytique à l'université[1].
| Psychanalyse à l'université | |
| Discipline | Psychanalyse |
|---|---|
| Langue | Français |
| Directeur de publication | Jean Laplanche |
| Publication | |
| Maison d’édition | PUF (France) |
| Période de publication | 1975-1994 |
| Fréquence | Trimestrielle |
| Indexation | |
| ISSN | 0338-2397 |
| OCLC | 851317290 |
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Jean Laplanche a voulu inscrire la psychanalyse dans la communauté et dans la tradition de recherche universitaires. Dans cette perspective, il fonde le Laboratoire de psychanalyse et un cursus doctoral, en 1980, à l'université Paris VII[2]. Il fonde la revue, dans la même orientation de recherche universitaire et psychanalytique, en 1975. Bien des psychanalystes y ont écrit leurs premiers articles. Des centres de recherches de plusieurs universités parisiennes y participaient : le Centre de recherches en psychanalyse et psychopathologie[3] de l'université Paris-VII, le Centre de recherches et d'études freudiennes de l'université Paris X-Nanterre, le Centre de recherches en psychopathologie de l'université Paris XIII-Villetaneuse. Jacques André, Yvon Brès, Maurice Dayan, Roger Dorey, Pierre Fédida, Jacques Gagey, Jean Guyotat notamment, furent membres du comité de rédaction. Evelyne Larguèche tenait le secrétariat de rédaction.
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La revue édite 76 numéros, de à fin 1994[4]. Les dix-neuf années de parution de la revue correspondent à une époque dynamique de la psychanalyse française, sur le plan de l'édition et de l'exigence scientifique — par exemple, avec la création, d'une façon presque contemporaine, par J.-B. Pontalis, de la Nouvelle Revue de psychanalyse (1970-1994) —, dynamisme auquel la création de la revue Psychanalyse à l'université contribue.
Dix ans après qu’eut cessé de paraître Psychanalyse à l'université, Jean Laplanche explique en 2004, dans un article[5] qui salue le premier numéro d'une nouvelle revue intitulée Recherches en psychanalyse[6], sous la direction de Sophie de Mijolla-Mellor et de Paul-Laurent Assoun[7] : « En , après dix-neuf années, la revue Psychanalyse à l'Université arrêtait sa parution, non par une décision interne, mais du seul fait de notre éditeur ». Et il rappelle :
« Le titre de l'ancienne revue, lui-même, sonnait comme un défi, en tout cas comme l'affirmation que la Psychanalyse, à l'Université, devait regagner et maintenir la place qui lui revient, comme discipline à part entière. L'histoire de la Revue, fut ponctuée, en parallèle, par la présence et l'aventure de la Psychanalyse à Paris VII. Aventure de l'UER des Sciences Humaines Cliniques, créée dans l'élan de 1968 et l'émancipation d'une psychologie clinique inspirée par la Psychanalyse, par rapport à une psychologie qu'on disait alors “expérimentale”. »
— Jean Laplanche, « Pour la psychanalyse à l'Université », Recherches en psychanalyse, 2004, 1, p. 9 ; et dans J. Laplanche, Sexual, 2007, p. 215-216.
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