prix littéraire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le prix Duménil est un ancien prix littéraire créé par l'homme d'affaires Alain Duménil, qui a été remis pour la première fois en 2007. Il couronnait chaque année, au mois de juin, un livre d'un auteur de langue française — roman, récit, biographie, essai ou document — paru entre début janvier et fin avril. Le prix est suspendu en 2015.
Il fut longtemps le prix littéraire le mieux doté de France, offrant entre 30 000 et 60 000 euros au gagnant[1].
Le prix Duménil était également connu pour être le dernier prix de l'année littéraire française : parmi la centaine de prix littéraires, il était celui qui clôt la « seconde rentrée » littéraire courant de janvier à avril.
Le prix était traditionnellement remis par l'homme d’affaires et mécène Alain Duménil — lui-même écrivain, auteur de trois romans — à l’hôtel Montalembert, dans le 7e arrondissement de Paris.
Lors de sa première édition, en 2007, à l'hôtel Montalembert, le jury composé d’Eric Neuhoff, Pascal Thomas, Stéphane Denis et Marc Lambron, a élu deux gagnants : Philippe Sollers pour L'Éclaircie (Gallimard), que Lambron décrit comme un « bonheur ponctué », et Anne Wiazemsky pour Une année studieuse (Gallimard)[2].
En, 2008, il a distingué Son excellence, monsieur mon ami (Gallimard) de Jérôme Garcin, en 2009, Encyclopédie capricieuse du tout et du rien (Grasset) de Charles Dantzig, puis, l'année suivante Un très grand amour (Gallimard), de Franz-Olivier Giesbert et en 2011, Come Baby (Éditions Mille et Une Nuits) de Patrick Besson[3].
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