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Princesse Saphir (リボンの騎士, Ribon no Kishi , littéralement « Le chevalier au ruban »), également connue sous le titre Le Prince Saphir, est une série télévisée d'animation japonaise en 52 épisodes de 25 minutes produite par les studios Tezuka Productions et Mushi Production, et diffusée entre le et le sur Fuji TV.
Type de série | Animation Jeunesse |
---|---|
Titre original | リボンの騎士 |
Translittération | Ribon no Kishi |
Autres titres francophones |
Le Prince Saphir |
Genre |
Action Fantastique Cape et d'épée |
Création |
Shingo Araki Osamu Tezuka |
Production |
Tezuka Productions Mushi Production |
Pays d'origine | Japon |
Chaîne d'origine | Fuji TV |
Nb. de saisons | 1 |
Nb. d'épisodes | 52 |
Durée | 25 minutes |
Diff. originale | – |
La série a été doublée au Québec et diffusée à partir du à la Télévision de Radio-Canada sous le titre Le Prince Saphir[1], et en France, sous le même titre à partir du [2] dans l'émission La Une est à vous sur TF1. De 1975 à 1976, en 1978 dans Restez donc avec nous et en 1980 dans Croque-Vacances.
En 1989, la série et le doublage sont refaits en France et le titre est changé en Princesse Saphir. La série est diffusée la même année dans l'émission Amuse 3 sur FR3 et en 1997 dans Les Minikeums sur France 3.
La princesse Saphir vient de naître dans le royaume d'Argent, un royaume où seul un enfant mâle peut hériter la couronne. Le vil duc Duralumin complotant pour asseoir son fils sur le trône, le roi déclare que la reine a donné naissance à un garçon. Il élève Saphir en homme. Les seuls à être dans le secret sont le docteur, l'infirmière et quelques proches serviteurs. Saphir grandit, apprend le maniement des armes et devient un redoutable bretteur au chapeau à panache. La paix et la justice du royaume étant menacées par le duc Duralumin et ses sbires, Saphir se déguise, la nuit, en justicier masqué. Mais le duc Duraldine flaire la supercherie et va tout mettre en œuvre pour démasquer Saphir. Celle-ci est aidée dans ses aventures par Pan, un ancien ange maladroit et facétieux qui communique avec les animaux. La jeune fille rencontre également un prince, Frantz, dont elle s'éprend, mais à qui elle ne peut révéler ni son identité ni ses sentiments.
Premier doublage[3] (1971) | Deuxième doublage (1989, épisodes 1 à 13) | Troisième doublage (2005, épisodes 13[4] à 52) | |
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Studio | Synchro Québec LTEE | SOFI | Super Sonic Productions |
Saphir | Flora Balzano | Céline Monsarrat | Magali Barney |
Tchinx / Pan | Ève Gagnier | Marie-Laure Dougnac | Brigitte Lecordier |
lord Nylon / lord Macédoine | Benoît Marleau | Serge Lhorca / Gérard Surugue | Sébastien Desjours |
le prince Frantz / le prince Thibaut | Jean-François Kopf | Sébastien Desjours | |
la Sorcière | Évelyne Grandjean | ||
le duc Duralumin / le duc Duraldine | Ronald France | Albert Augier | Antoine Tomé |
Grand Savant | Pierre-François Pistorio | ||
le roi | Philippe Ogouz / Gérard Dessalles | ||
la reine | Marie-Martine / Agnès Gribe |
La série est basée sur la bande dessinée japonaise (manga) de Osamu Tezuka publiée en trois volumes au Japon entre 1953 et 1958 et réécrite entre 1963 et 1966. Osamu Tezuka a supervisé la création de cette œuvre produite en 1967-1968 aux studios Mushi Production et réalisée par Shingo Araki[5].
La technique utilisée dans cette série animée alors d'un genre nouveau, n'était pas la même que celle habituellement employée à l'époque. D'un côté, un nombre important d'images s'enchaînent toutes les secondes afin de fluidifier le déplacement des personnages pour leur donner une apparence naturelle, « humaine » ; de l'autre, une même image est utilisée plusieurs secondes avec des mouvements de caméra spécifiques au cinéma japonais (travellings arrières, zooms rapides, panoramiques à 360° etc.) ce qui compense d'une certaine manière la rigidité des personnages (seuls les yeux et les lèvres bougent quand parlent les personnages, ce qui crée une situation statique, peu animée et inexpressive)[6]. Le résultat visuel obtenu à l'écran par cette nouvelle technique est une succession rapide de scènes très courtes dans lesquelles les mouvements des personnages sont réduits. Cette nouvelle technique était assurément moins coûteuse que celle employée par les studios Disney ou les studios européens, mais elle péchait en comparaison par son graphisme (le personnage de la reine est le plus abouti graphiquement, ce qui est inhabituel pour un personnage secondaire).
En 1980, Le Prince Saphir devient Princesse Saphir à l'occasion du nouveau doublage français. Les fans de la première heure considèrent que le titre initial est plus adéquat en cela qu'il reflète mieux la dualité du personnage[réf. nécessaire]. Il est également plus fidèle au titre originel japonais : Le Chevalier au ruban.
Le premier générique[7], diffusé de 1974 à 1980, était la reprise intégrale du générique en images japonais (créé par Yôko Maekawa) à quelques différences près : le générique japonais était chanté tandis que le générique français n'a gardé que la version instrumentale totalement réorchestrée pour la circonstance (cette nouvelle orchestration - qui était aussi utilisée et continue à être utilisée dans plusieurs pays - est beaucoup plus dynamique que l'originale). D'autre part, le générique français avait, curieusement, inversé le sens des images de droite à gauche. Caractérisé par de belles scènes créées spécialement pour le générique, et par une musique à l'orchestration symphonique d'une très grande richesse harmonique comme les Japonais en ont le secret, ce générique originel a marqué les jeunes téléspectateurs.
Les deux nouveaux génériques diffusés depuis 1980 consistent en un assemblage de scènes tirées du premier épisode, comme ce sera désormais le cas de la majorité des futurs dessins animés. Le premier des deux nouveaux génériques[8] était accompagné d'une chanson interprétée par Marie Mercier (L'Oiseau bleu, Tchaou et Grodo) et les Petits Chanteurs d'Asnières. Un second nouveau générique[9] a été spécialement créé pour la commercialisation en France de l'intégralité du dessin animé en DVD.
Le premier générique de fin de 1974 est celui du générique de fin japonais mais sans les paroles (seul l'instrumental est repris). Ce premier générique de fin est composé de scènes poétiques présentées par Tchinx / Pan, réalisées spécialement pour ce générique.
Il n'a pas été créé de nouveau générique de fin. Depuis 1980, chaque épisode se clôt sur le second générique de début.
Le premier doublage a été effectué en 1971 au Québec, ce qui était le cas de nombreuses séries et dessins animés étrangers diffusés en France dans les années 1960-1970 (Le Roi Léo, L'Araignée, Cosmos 1999, etc.).
Le second doublage a été effectué en France en plusieurs étapes. Il commence en 1989, et est complété en 2005 pour la sortie de l'intégrale du dessin animé en DVD. Dans la foulée de ce nouveau doublage, les épisodes sont renommés et les noms de certains personnages sont rebaptisés : Tchinx devient Pan, Duralumin devient Duraldine, le prince Frantz devient le prince Thibault, etc.
De nombreux fans de la première heure considèrent que les premiers doublages et génériques de 1974 surpassaient en qualité et en émotion les nouveaux doublage et générique[réf. nécessaire]. On a longtemps cru que ce premier doublage avait disparu. En réalité, il n'était plus autorisé depuis la promulgation de la loi française de 1990 qui interdisait la diffusion et la commercialisation d'un doublage n'ayant pas été effectué en Europe. Cette loi a été abrogée en 2014 et autorise désormais les doublages de langue française réalisés au Canada[10],[11],[12],[13].
Note : les titres sont, sauf précisions, ceux de la ressortie DVD de 2005.
La série a connu un très grand succès auprès des enfants quand elle a été diffusée en France dans les années 1970, succès qui ne s'est pas démenti lors des rediffusions des années 1980 et 1990. Second dessin animé japonais à avoir été diffusé en France après Le Roi Léo (1972), il est également le premier à introduire les thèmes de l'androgynie et du travestissement[15], lesquels trouveront leur aboutissement douze ans plus tard dans le dessin animé Lady Oscar. Tour à tour histoire de cape et d'épée, de comédie et de conte de fée, de romance et de fantastique (parfois un peu effrayant pour les téléspectateurs les plus jeunes), cette série animée avait pour ambition d’intéresser à la fois les garçons et les filles, sans distinction d'âge.
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