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Depuis le , date de l'abdication du roi Charles X, suivi par le , date de l'abdication du roi des Français Louis-Philippe Ier et enfin le , date de l'abdication de l'empereur Napoléon III, la couronne de France est principalement disputée entre trois maisons, avec différents prétendants[1] :
Les titres portés actuellement par les membres de ces familles sont des titres de courtoisie. Ils sont traditionnellement admis mais n’ont aucune existence juridique, les chefs des familles ayant régné ne possédant pas, au regard des lois de la République française, la faculté d’octroyer des marques d’honneur et de distinction ou des titres.
Portrait | Prétendant | Période | Titres | Notes |
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Louis XVI Louis-Auguste de France Né le à Versailles — Mort le à Paris | — 4 mois | Duc de Berry
Dauphin de France | Devenu « roi des Français » en , Louis XVI est suspendu de ses fonctions royales lors de la journée du 10 août 1792, la république étant proclamée le 21 septembre suivant. Pour les royalistes, Louis reste roi de jure jusqu’à son exécution le 21 janvier 1793. | |
« Louis XVII » Louis-Charles de France Né le à Versailles — Mort le à Paris | — 2 ans, 4 mois et 18 jours | Duc de Normandie | À la mort de son père, Louis-Charles devient pour les royalistes le roi « Louis XVII » alors qu’il est emprisonné à la tour du Temple. Lorsqu’il meurt le , son oncle le comte de Provence devient le prétendant à la succession. | |
« Louis XVIII » Louis-Stanislas-Xavier de France Né le à Versailles — Mort le à Paris | — 18 ans, 9 mois et 29 jours | Comte de Provence Comte de l'Isle | Frère de Louis XVI et oncle de « Louis XVII », Louis-Stanislas-Xavier est considéré par les royalistes comme étant le roi « Louis XVIII ». Lors de la Première Restauration, le roi reprend le nom de Louis XVIII et signe ses actes de l'année dix-neuf de son règne, considérant que son règne a bien commencé en 1795. |
Portrait | Prétendant | Période | Titres | Notes |
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Louis XVIII Louis-Stanislas-Xavier de France Né le à Versailles — Mort le à Paris | — 3 mois et 18 jours | Comte de Provence Roi de France et de Navarre | Pendant les Cent-Jours, le roi restauré en 1814 perd sa couronne. Lors de la Seconde Restauration, Louis la retrouve et règne jusqu’à sa mort, le . |
Le , une journée après la publication d’ordonnances au Moniteur, une émeute débute à Paris, c’est le début de la révolution de Juillet. Face à la politique « réactionnaire », l’insurrection populaire se développe jusqu’à son apogée le et décide finalement Charles X à abdiquer le en faveur de son petit-fils Henri d'Artois, comte de Chambord, en confiant la régence au premier prince du sang, Louis-Philippe, duc d’Orléans. N’ayant pas fait proclamer le jeune Henri, comte de Chambord, comme le roi déchu lui demandait, Louis-Philippe, duc d’Orléans devient, après que la Chambre eut amendé la Charte de 1814, le second roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier.
Considérant les lois fondamentales bafouées par le nouveau régime mis en place, les partisans de Charles X considèrent Louis-Philippe Ier, qui appartient à une branche cadette des Bourbons (la maison d’Orléans), comme un « usurpateur ». Exilé, l’ancien roi de France passe le restant de son existence entre le Royaume-Uni et l’Autriche alors que ses partisans — appelés « royalistes » — ne s’immiscent pas ou peu dans la politique sous la monarchie de Juillet, retournant dans leurs provinces.
Au cours du XIXe siècle, le mouvement des partisans de la branche aînée devient notable en France. La notion de « légitimisme » émerge après 1830 et connaît son apogée au milieu des années 1870, où une possible restauration a failli faire d'Henri d'Artois, comte de Chambord, un roi de France s’il avait accepté le drapeau tricolore ou si les députés avaient accepté le drapeau blanc.
À partir de 1830, les prétendants sont des descendants directs de Louis de France, dauphin de France (1729-1765). Issus de la seconde maison d’Artois, fondée par Charles X alors qu’il était comte d’Artois, il s’agit des trois derniers princes issus de la branche directe de la maison de Bourbon.
Portrait | Prétendant | Période | Titres | Notes |
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Charles X Charles-Philippe de France Né le à Versailles — Mort le à Görz | — 6 ans, 3 mois et 4 jours | Comte d’Artois Roi de France et de Navarre Comte de Ponthieu | Charles devient roi de France à la mort de son frère Louis XVIII, le . Sacré à Reims le , il abdique à la suite des Trois Glorieuses le , journée pendant laquelle son fils le dauphin, futur « Louis XIX », contresigne l'abdication de son père, par laquelle ce dernier le fait renoncer à ses droits en faveur du petit-fils de Charles, censé devenir Henri V. Cependant, Henri n'est ni proclamé ni reconnu par la Chambre des députés., ce qui n'est pas nécessaire sous la Restauration. | |
« Louis XIX » Louis-Antoine de France Né le à Versailles — Mort le à Görz | — 7 ans, 6 mois et 28 jours | Duc d’Angoulême Dauphin de France Comte de Marnes | À la mort de son père Charles le , Louis-Antoine devient l’aîné des descendants de la famille royale selon la tradition de primogéniture mâle. Une partie des légitimistes le reconnaît alors comme roi de France et de Navarre sous le nom de « Louis XIX », contre Louis-Philippe Ier, tandis que d'autres lui préfèrent son neveu Henri (les henriquinquistes). | |
« Henri V » Henri d’Artois Né le à Paris — Mort le à Frohsdorf | — 39 ans, 2 mois et 21 jours | Duc de Bordeaux Comte de Chambord | L’accession au trône du comte de Chambord paraît très proche d’aboutir en 1873. Néanmoins son attachement à la conservation du drapeau blanc comme drapeau national français, et l'attachement d'une majorité de députés, notamment des orléanistes, à la conservation du drapeau tricolore comme drapeau national français, firent échouer toute tentative de restauration. |
D’abord mouvement favorable à la dynastie des Orléans sous la monarchie de Juillet, l’orléanisme devient après 1848 un courant monarchiste qui s’inscrit dans la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours.
Déchu en , le roi des Français Louis-Philippe Ier s’exile au Royaume-Uni alors que la Deuxième République est mise en place. Rapidement, des orléanistes soutiennent le chef de la maison d’Orléans sous la République. À la mort de Louis-Philippe, le , son petit-fils Philippe d'Orléans, comte de Paris, devient le chef de la maison, certains orléanistes l’appelant « Louis-Philippe II ».
Portrait | Prétendant | Période | Titres | Notes |
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Louis-Philippe Ier Louis-Philippe d’Orléans Né le à Paris — Mort le à Esher | — 2 ans, 6 mois et 2 jours | Duc d’Orléans Roi des Français | Louis-Philippe devient roi des Français à la suite de l'abdication de Charles X, le . Il doit abdiquer à son tour le . | |
« Louis-Philippe II » Louis-Philippe d’Orléans Né le à Paris — Mort le à Stowe | — 32 ans, 11 mois et 29 jours | Comte de Paris Prince royal | Petit-fils du précédent, ses partisans l’appellent « Louis-Philippe II ». |
La mort d'Henri d'Artois, comte de Chambord, en 1883 crée un tournant dans la question dynastique en France. En effet, le dernier Bourbon direct meurt, et la majorité des anciens légitimistes se fondent dans le mouvement orléaniste (connu après 1883 comme étant le « mouvement fusionniste ») en soutenant la « candidature » de Philippe d'Orléans, comte de Paris, au trône de France.
D'autres, se fondant sur un principe de stricte application des lois fondamentales qui invalide le traité d’Utrecht et n'admettant aucune exclusion des princes devenus étrangers et de leur descendance du trône de France, soutiennent le descendant mâle direct de Hugues Capet et Philippe V d’Espagne, Jean de Bourbon (1822-1887).
Les princes qui prétendent aux trônes de France et de Navarre jusqu’à nos jours sont tous membres de la maison de Bourbon-Anjou, la branche de la maison de Bourbon devenue aînée après 1883.
Portrait | Nom | Période | Titres d'attente | Notes | Armoiries revendiquées |
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« Jean III » Jean de Bourbon Né le à Aranjuez — Mort le à Hove | — 4 ans, 2 mois et 25 jours | Comte de Montizón | Au décès de son cousin Henri d'Artois, comte de Chambord, le , Jean de Bourbon devint l’aîné des Capétiens, l’aîné des descendants de Hugues Capet et Saint Louis, d’Henri IV et de Louis XIV. Une partie des légitimistes (les « Blancs d’Espagne ») l’ont reconnu comme roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III. | ||
« Charles XI » Charles de Bourbon Né le à Ljubljana — Mort le à Varèse | — 21 ans et 8 mois | Duc de Madrid | À la mort de son père Jean le , Charles devient l’aîné des Capétiens ; ainsi, les légitimistes le reconnaissent comme roi de France et de Navarre sous le nom de « Charles XI ». Il est inhumé à Trieste, dans la cathédrale Saint-Just. | ||
« Jacques Ier » Jacques de Bourbon Né le à Vevey — Mort le à Paris | — 22 ans, 2 mois et 14 jours | Duc de Madrid Duc d’Anjou | Après la Première Guerre mondiale, Jacques prit en outre le titre de duc d’Anjou, en tant qu’aîné des descendants du roi Philippe V d’Espagne (1683-1746), fondateur de la dynastie qui était né duc d’Anjou. Ce titre sera par la suite repris par la plupart des prétendants légitimistes jusqu’à aujourd’hui. | ||
« Charles XII » Alphonse-Charles de Bourbon Né le à Londres — Mort le à Vienne | — 4 ans, 11 mois et 27 jours | Duc de San Jaime Duc d’Anjou | Alphonse-Charles devient l’aîné des Bourbons à la mort de son neveu Jacques le . Duc d’Anjou, les légitimistes, minoritaires depuis la mort d'Henri d'Artois, comte de Chambord (alors que les orléanistes étaient majoritaires parmi les royalistes français) le reconnurent alors comme « roi de France et de Navarre » sous le nom de « Charles XII ». | ||
« Alphonse Ier» Alphonse de Bourbon Né le à Madrid — Mort le à Rome | — 4 ans, 4 mois et 30 jours | Roi d’Espagne Duc de Tolède | Cousin du précédent, l’ancien roi Alphonse XIII résida en divers endroits durant son exil après 1931. Alphonse passa les dernières années de sa vie à Rome. Au décès de son cousin le duc de San Jaime le , Alphonse XIII devient l’aîné des Capétiens ainsi les légitimistes le reconnaissent alors comme « roi de France et de Navarre » sous le nom d’ « Alphonse Ier ». | ||
« Henri VI » Jacques-Henri de Bourbon Né le à San Ildefonso — Mort le à Saint-Gall | — 34 ans et 20 jours | Infant d’Espagne Duc de Ségovie Duc d’Anjou Duc de Madrid Duc de Tolède | Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jacques-Henri, duc de Ségovie, assume sa position de « chef de la maison royale de France » en tant qu’aîné des Capétiens, et porte le titre de duc d’Anjou. | [2] | |
« Alphonse II » Alphonse de Bourbon Né le à Rome — Mort le à Beaver Creek | — 13 ans, 10 mois et 10 jours | Duc de Bourgogne Duc de Bourbon Duc de Cadix Duc d’Anjou | Connu en France sous le titre de courtoisie de duc d’Anjou, Alphonse est considéré par les partisans légitimistes d’une restauration, comme appelé à régner (sous le nom d’ « Alphonse II »), en qualité d’héritier des rois de France. En effet, il était l’aîné des descendants mâles par primogéniture d’Hugues Capet. | ||
« Louis XX » Louis de Bourbon Né le à Madrid | Depuis le 35 ans, 8 mois et 17 jours | Duc de Touraine Duc de Bourbon Duc d’Anjou | Fils d’Alphonse, Louis est l’aîné de la dynastie des Capétiens, descendant direct de Hugues Capet et de Saint Louis et chef de la maison de Bourbon, il est connu comme le duc d’Anjou. |
Après la mort d'Henri d'Artois (1820-1883), comte de Chambord, se voulant héritiers de la monarchie traditionnelle et non celle de Juillet, les aînés des Orléans se posent en prétendants « unionistes » des deux courants monarchistes rivaux (légitimisme et orléanisme). En guise de symbole, Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris, ancien prétendant orléaniste « pur », est appelé après 1883 « Philippe VII » et non plus « Louis-Philippe II ».
Louis-Philippe, duc d’Orléans avait été titré premier prince du sang sous la Restauration, malgré le vote régicide de son père en 1793 : de quoi lever les dernières réticences de certains légitimistes, prêts à faire passer l'opportunisme politique avant le respect des lois fondamentales. Ces légitimistes-là vont faire partie des royalistes fusionnistes, qui envisagent l’alliance des deux dynasties rivales sous l'égide des Orléans, compte tenu de l’absence de progéniture d'Henri d'Artois, comte de Chambord[N 4]. À la mort de ce dernier, le , Philippe d'Orléans, comte de Paris, devient donc le candidat « fusionniste[N 5] » au trône de France : le prince passe de « Louis-Philippe II » à « Philippe VII » pour une majorité de royalistes.
De nos jours, dans le cadre des « querelles dynastiques françaises », les princes d’Orléans justifient leur prétention au trône de France suivant plusieurs arguments :
Portrait | Prétendant | Période | Titres | Notes |
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« Louis-Philippe II » puis « Philippe VII » Philippe d’Orléans Né le à Paris — Mort le à Stowe | — 11 ans et 15 jours | Comte de Paris Prince royal | À partir de 1883, le comte de Paris se pose en héritier de tous les Capétiens et non plus des seuls Orléans. Il abandonne l’héritage libéral de son grand-père. Ses partisans ne l’appellent plus « Louis-Philippe II », comme auparavant, mais « Philippe VII », pour revendiquer une supposée continuité avec les Valois et les Bourbons. | |
« Philippe VIII » Philippe d’Orléans Né le à Twickenham — Mort le à Palerme | — 31 ans, 6 mois et 20 jours | Duc d’Orléans | Fils du comte de Paris, Philippe est prétendant orléaniste au trône de France de 1894 à 1926. C’est également un explorateur, un naturaliste et un écrivain de renom. | |
« Jean III » Jean d’Orléans Né le à Paris — Mort le à Larache | — 14 ans, 4 mois et 28 jours | Duc de Guise | Face à des difficultés politiques, le duc de Guise est contemporain de l’interdiction faite aux catholiques par Pie XI de soutenir Maurras et l’Action française, c’est-à-dire les plus puissants soutiens de la maison d’Orléans. L’entre-deux-guerres est donc une période d’éloignement entre le prétendant orléaniste et l'Action française. | |
« Henri VI » Henri d’Orléans Né le au Nouvion-en-Thiérache — Mort le à Cherisy | — 58 ans, 9 mois et 25 jours | Comte de Paris | De 1940 à 1999, Henri devient l’un des prétendants au trône de France et est alors considéré par les orléanistes comme roi de France sous le nom de « Henri VI » — « Henri V » étant le comte de Chambord, le petit-fils de Charles X. | |
« Henri VII » Henri d’Orléans Né le à Woluwe-Saint-Pierre — Mort le à Paris | — 19 ans, 7 mois et 2 jours | Comte de Clermont Comte de Mortain Comte de Paris Duc de France | Prétendant orléaniste au trône de France à la mort de son père en 1999, Henri porte les titres de courtoisie de comte de Paris et duc de France. Il se pose dès lors en « chef de la maison de France », du fait de sa position d’aîné des descendants en primogéniture mâle de Philippe de France (1640-1701). | |
« Jean IV » Jean d'Orléans Né le à Boulogne-Billancourt | Depuis le 5 ans, 8 mois et 26 jours | Duc de Vendôme Comte de Paris | Prétendant orléaniste au trône de France depuis 2019. Il est pour ses partisans, depuis la mort de son père, le « chef de la maison de France », du fait de sa position d’aîné des descendants en primogéniture mâle de Philippe de France (1640-1701). |
Portrait | Prétendant | Période | Titres | Notes |
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Napoléon Ier Napoléon Bonaparte Né le à Ajaccio — Mort le à Longwood | — 11 mois et 14 jours — 5 ans, 10 mois et 13 jours | Empereur des Français Roi d’Italie | Empereur à partir de , Napoléon Ier abdique le . Revenu de son exil pendant les Cent-Jours, il abdique une seconde fois, , après la bataille de Waterloo. | |
Napoléon II Napoléon Bonaparte Né le à Paris — Mort le à Vienne | — 11 ans, 2 mois et 17 jours | Prince impérial Roi de Rome Empereur des Français Duc de Reichstadt | Le prince impérial devient théoriquement empereur des Français, en 1815, pour deux semaines, entre l'abdication de son père et le rappel de Louis XVIII, puis prétendant au trône impérial après la mort de Napoléon. | |
« Joseph » Joseph Bonaparte Né le à Corte — Mort le à Florence | — 12 ans et 6 jours | Roi d’Espagne Roi de Naples Comte de Survilliers | Après l’abdication de son frère, Joseph vit à Bordentown (New Jersey), s'y faisant construire la résidence de Point-Breeze grâce à la vente des bijoux de la couronne espagnole et s’occupant d’agronomie. Joseph retourne en Europe où il habite successivement l’Angleterre puis l’Italie. À la mort du duc de Reichstadt, il devient de jure chef de la maison impériale. | |
« Louis » Louis Bonaparte Né le à Ajaccio — Mort le à Livourne | — 1 an, 11 mois et 27 jours | Roi de Hollande Comte de Saint-Leu | À la mort de son frère Joseph, le prince Louis devient de facto le chef de la maison impériale de France. | |
Napoléon III Louis-Napoléon Bonaparte Né le à Paris — Mort le à Chislehurst | — 6 ans, 4 mois et 7 jours — 2 ans, 4 mois et 5 jours | Empereur des Français | Vaincu à Sedan, Napoléon III est fait prisonnier le alors que la République est proclamée par des députés deux jours plus tard. Il est déchu par l'Assemblée le 1er mars 1871. Exilé, l’ultime monarque de France finit ses jours à Chislehurst, en Angleterre. | |
« Napoléon IV » Louis-Napoléon Bonaparte Né le à Paris — Mort le à Ulundi | — 6 ans, 4 mois et 23 jours | Prince impérial Comte de Pierrefonds | Après la mort de son père, le , le prince impérial signe « Napoléon » au lieu de Louis-Napoléon précédemment. En tant que prétendant au trône impérial, il fut parfois désigné sous le nom de « Napoléon IV ». | |
« Napoléon V » Victor Bonaparte Né le à Paris — Mort le à Bruxelles | — 46 ans, 11 mois et 2 jours | Prince Napoléon | Petit-cousin du précédent et candidat rival de son père Napoléon-Jérôme car préféré des bonapartistes. | |
« Napoléon VI » Louis Bonaparte Né le à Bruxelles — Mort le à Genolier | — 71 ans | Comte de Montfort Prince Napoléon | Grand amateur d’alpinisme, de ski, d’automobile et de plongée sous-marine, le prince Louis Napoléon a participé aux activités de sociétés implantées au Sahara, en Afrique équatoriale et dans l’ancien Congo belge. Avec son épouse, il veille à la sauvegarde du patrimoine napoléonien, comme en 1979, où il fait don à l’État de manuscrits, souvenirs et œuvres d’art provenant de la succession de Napoléon Ier et de Napoléon III. | |
« Napoléon VII » Jean-Christophe Napoléon Bonaparte Né le à Saint-Raphaël | Depuis le 27 ans, 5 mois et 14 jours | Prince Napoléon | Petit-fils du précédent, fils de Charles Bonaparte, prétendant au trône en vertu du testament de son grand-père[3],[4]. |
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