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comédie musicale avec paroles et musiques De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pippin est une comédie musicale avec paroles et musiques de Stephen Schwartz et un livret de Roger O. Hirson. Bob Fosse, qui a mis en scène la production originale de Broadway, a également contribué au livret.
Pippin | |||
Barry Williams, I.M. Hogson, Louisa Flaningam et Adam Grammis, sur scène en 1975. | |||
Livret | Roger O. Hirson et Bob Fosse | ||
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Sources | La vie fictive de Pépin le Bossu, fils de Charlemagne | ||
Lyrics | Stephen Schwartz | ||
Musique | Stephen Schwartz | ||
Mise en scène | Bob Fosse | ||
Chorégraphie | Bob Fosse | ||
Décors | Tony Walton | ||
Costumes | Patricia Zipprodt | ||
Lumières | Jules Fisher | ||
Première | Imperial Theater, Broadway |
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Langue d’origine | Anglais | ||
Pays d’origine | États-Unis | ||
Personnages | |||
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Airs | |||
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La comédie musicale débute par l'intervention du Leading Player, une figure flamboyante mais ambiguë à la tête d'une troupe itinérante. La bande invite le public à assister à la représentation et brise ouvertement le quatrième mur (Magic to Do).
Ils commencent à narrer les tribulations d'un soi-disant acteur débutant, fils aîné et héritier du roi Charlemagne (dit Charles) : Pippin.
Le jeune homme arrive sur scène. Profondément idéaliste, voire candide, Pippin conte sa volonté de s’accomplir en tant que personne et d'enfin trouver un sens à sa vie (Corner of the Sky).
Après sa chanson, Pippin regagne le château de son père. Charles et Pippin peinent à s'entendre, d'autant qu'ils ont peu d'occasion de communiquer. Le fils et son géniteur sont constamment interrompus par des nobles, des soldats et des courtisans. Tous rivalisent pour attirer l'attention du roi (Welcome Home). Pippin croise également sa belle-mère Fastrada. Cette dernière, une marâtre rongée par l'ambition, tente d'imposer son fils Lewis. De fait, l'intéressé se révèle stupide et incompétent.
Charles et Lewis envisagent de se lancer prochainement dans la bataille contre les Wisigoths. Désireux de faire ses preuves, Pippin supplie son père de l'emmener comme soldat. Charles accepte à contrecœur et explique sa stratégie à ses hommes (War Is a Science). Mais Pippin, trop enthousiaste, l'interrompt à plusieurs reprises.
La bande du Leading Player narre la bataille à travers le chant et la danse (Manson Trio) ; en arrière-plan des images violentes défilent, incluant des démembrements (Glory). Finalement, Charles remporte la victoire. Avide de gloire, le roi mène son armée vers la prochaine bataille. Pour Pippin, ce succès est amer. Désillusionné, il discute cyniquement avec la tête tranchée d'un soldat ennemi. Il comprend le caractère vain de la guerre.
Le jeune homme prend alors la fuite à travers la campagne. Le Leading Player accompagne son voyage en vantant les plaisirs d'une vie libre et facile (Simple Joys). Le prince retrouve Berthe, sa grand-mère paternelle exilée par Fastrada. Berthe recommande à Pippin de ne pas s'inquiéter pour son avenir. Pour elle, son petit-fils doit profiter des plaisirs et du confort offerts par le moment présent (No Time at All).
Pippin s'emploie à suivre les conseils de sa grand-mère au pied de la lettre. Il s'adonne à des passe-temps plus légers, surtout charnels. Mais là encore, c'est un échec. Le jeune prince s'abîme dans des passades vides de sens et se lasse très vite de ces rencontres sans amour. Finalement, la chair le laisse sur un sentiment de profonde vacuité. Écœuré, il décide de congédier toutes ses maîtresses (With You).
Le Leading Player s'entretient alors avec Pippin, épuisé par ces multiples revers : il suggère au jeune prince de trouver un sens à son existence en luttant contre la tyrannie de son père. Pippin accepte et est ainsi érigé en chef des révolutionnaires.
De son côté, Fastrada apprend les ambitions de Pippin et en profite pour mettre à exécution ses sombres desseins. Dans tous les cas, la belle-mère est gagnante : si Pippin réussit à tuer Charlemagne, Lewis finira par devenir roi tôt ou tard et s'il échoue, son fils sera promu prince héritier. A ses yeux, Lewis héritera du trône quoi qu'il advienne.
Elle manipule Charlemagne pour qu'il se rende tôt à sa prière annuelle ; après quoi, elle informe Pippin que son père sera à la chapelle, sans arme (Spread a Little Sunshine). A la chapelle royale d'Arles, Pippin confronte le roi. Ce dernier justifie sa cruauté en affirmant que la paix et à la prospérité du royaume ne peuvent être obtenues qu'à ce prix. Face au mépris de son père, Pippin l'assassine. Le peuple s'incline devant son nouveau souverain, se réjouissant de la fin de la tyrannie (Morning Glow).
Le Leading Player annonce l'entracte et demande au public de se préparer à un final des plus passionnants.
Les débuts de Pippin en tant que monarque s'avèrent bénéfiques pour tous : il apporte la paix dans le pays en secourant les pauvres, en éliminant les impôts, en mettant l'armée au rebut et en réglant pacifiquement les différends avec les puissances étrangères. Cependant, sa vision bienveillante s'effondre rapidement. Très vite confronté à la réalité, Pippin est obligé de revenir sur ses idées idéalistes. Il s'impose alors via un règne tyrannique et réalise avec horreur qu'il devient comme son père.
À la demande de Pippin, le Leading Player fait revivre Charlemagne. Ce dernier reprend le trône et Pippin s'exile. Découragé, le jeune homme comprend qu'il n'a toujours pas trouvé un but à son existence.
Suivant les conseils du Leading Player (On the Right Track), il expérimente l'Art puis la religion. Mais ses quêtes s'avèrent toujours vaines. A bout, Pippin est terrassée par la dépression et s'effondre au sol.
La veuve propriétaire d'une ferme avoisinante, Catherine, le découvre dans la rue (And There He Was). Quand Pippin revient à lui, elle se présente (Kind of Woman). Le Leading Player assiste à leur rencontre : si Catherine est en réalité un membre de sa troupe, il est préoccupé par l'attirance réelle qu'éprouve la jeune femme pour Pippin. En effet, il considère chaque être comme l'un de ses protagonistes et refuse qu'on nuise à ses plans.
Catherine emploie Pippin sur son domaine. Ce nouveau travail est difficile. Le jeune prince se juge supérieur à de telles besognes (Extraordinary) mais finit par sincèrement se lier aux gens de la ferme. Un jour, il réconforte Theo, le fils de Catherine, très éprouvé par la maladie et la mort imminente de son animal de compagnie, un canard (Prayer for a Duck). Peu après, Pippin trouve lui-même du soutien auprès de Catherine et comprend qu'il n'est pas indifférent à la veuve (Love Song).
Cependant, au fil du temps, Pippin s'aperçoit qu'il se complaît dans cette monotonie et n'a toujours pas trouvé un sens à son quotidien. Il quitte le domaine pour poursuivre sa quête existentielle. Catherine a le cœur brisé et entonne spontanément une chanson qui n'était pas prévue dans le scénario (I Guess I'll Miss the Man). A la grande colère et à la surprise du Leading Player, ce dernier comprend que le personnage lui échappe.
Plus isolé que jamais, Pippin se retrouve assailli par le Leading Player et ses acolytes. La troupe est en quête d'un final éblouissant. A leur sens, le suicide de Pippin par le feu serait l'issue parfaite : ils le comparent au soleil, lui expliquent qu'il ne fera plus qu'un avec la flamme et finissent par le convaincre de sacrifier sa vie pour un bref instant de gloire.
Juste au moment où il s'apprête à obtempérer, Pippin se rebiffe. Il se rend compte qu'il doit y avoir un autre choix que la mort. Catherine et Theo entrent, défiant la trame du Leading Player, et viennent se placer du côté de Pippin. Ce dernier chante pour Catherine, réalisant que son but n'a jamais été la magie ou le spectacle, mais plutôt de connaître enfin la joie d'une existence simple (Finale / Magic Shows and Miracles).
Le Leading Player est exaspéré par cette fin inattendue. Furieux, il annule le spectacle puis ordonne aux siens et à l'orchestre de faire leurs valises. Il ne reste finalement que Pippin, Catherine et Theo sur les planches. La scène, totalement vide, est dépouillée de ses décors, lumières et costumes. Abandonnée par la troupe, Catherine demande à Pippin ce qu'il ressent. Le prince déchu répond alors : « Trapped... but happy. Which isn't too bad for the end of a musical comedy ».
Ignoré par la troupe et ne voulant pas se contenter d'une vie tranquille aux côtés de sa mère et Pippin, Theo reste seul sur scène. L'adolescent chante alors un couplet de Corner of the Sky. En entendant cette mélodie, le Leading Player et ses sbires reviennent (Magic to Do, reprise). Tous sont prêts à recommencer la pièce, Theo succédant à Pippin.
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Stephen Schwartz compose l'œuvre à la fin des années 60 alors qu'il est encore étudiant à Pittsburgh. Après le succès de Godspell, il parvient à monter le projet sur Broadway. Roger O. Hirson rédige la trame. La mise en scène et la chorégraphie sont signées Bob Fosse, lequel a également influé sur le livret.
Le protagoniste Pippin et son père Charles sont inspirés de véritables figures du début du Moyen Âge : Pépin le Bossu est le fils illégitime de l'empereur Charlemagne. Fastrada, quatrième conjointe du roi des francs réputée pour sa cruauté, est également présente. La mère de Charlemagne, Berthe de Laon, figure aussi à la distribution. La conspiration de Pépin contre son père constitue l'un des rebondissements de l'intrigue. Toutefois, l'intrigue ne présente que très peu d'exactitudes historiques. Contrairement à son homologue historique, le Pippin fictif connaît un sort relativement clément (comme il le souligne lui-même lors du dénouement).
Pippin est avant tout un conte philosophique et un récit d'apprentissage dans la veine de Candide.
La comédie musicale se déroule dans l'univers fantasmé d'une troupe de spectacle vivant, menée par l'énigmatique Leading Player. Elle suit l'histoire de Pippin, un jeune prince entreprenant un dangereux voyage pour trouver un sens à sa vie. Tour à tour, il découvre la guerre, la sexualité, la politique, le pouvoir, l'amour et, enfin, la valeur d'une existence ordinaire[3].
Pippin se distingue par sa forme très singulière : découpé en chapitres, chaque tableau évoque un spectacle de cirque victorien, associé à une touche de surréalisme et des effets de prestidigitation[3].
Le spectacle a également pour spécificité de briser le quatrième mur par l'intermédiaire du Leading Player et de sa bande. The Leading Player est une sorte de Monsieur ou Madame Loyal(e) et grand marionnettiste qui régie le destin des personnages à sa guise, obnubilé par sa volonté d'offrir un final grandiose au public.
The Leading Player a la particularité d'être l'un des premiers rôles totalement mixtes de la scène musicale. Schwartz revient sur le protagoniste en ces termes : « Je ne vois aucune raison pour que cela ne fonctionne pas. La motivation du Leading Player [...] est de conduire le personnage de Pippin à sa destruction et cela me semble essentiellement dépourvu de genre »[1]. Il peut ainsi être campé par n'importe quel artiste, sans distinction de genre. Ben Vereen est l'interprète original du rôle, en 1972. Courant 2013, Patina Miller est la première femme à incarner le personnage, sous la direction de Diane Paulus. Dans la plupart des représentations officielles post-2013, The Leading Player est associé à des artistes féminines (Ruthsy Fuentes au Venezuela, Sasha Allen lors de la quatrième tournée américaine ou encore Cristal Kay sur la scène japonaise).
Le spectacle a été créé à l'Imperial Theatre le , et a été joué 1 944 fois avant de fermer le . Il a été mis en scène et chorégraphié par Bob Fosse.
Le spectacle a été partiellement financé par Motown Records.
Parmi les remplacements notables au cours de la production, on peut citer Samuel E. Wright, Nord J. Calloway et Ben Harney (The Leading Player) ; Michael Rupert, William Katt et Dean Pitchford (Pippin) ; Betty Buckley (Catherine) ; Dorothy Stickney (Berthe) et Priscilla Lopez (Fastrada).
Le spectacle a été monté dans le West End au Her Majesty's Theatre à partir du , et a été joué 85 fois.
Bob Fosse fut également metteur en scène et chorégraphe de cette production. Il a ensuite été relancé à la Menier Chocolate Factory en mettant en vedette Frances Ruffelle.
Le spectacle a été produit à Los Angeles au Forum Mark Taper, à partir du jusqu'au , sous une forme radicalement différente.
La mise en scène a été modifiée afin de refléter un ton moderne et d'inclure des acteurs sourds utilisant la langue des signes américaine.
La production a été chorégraphié et dirigé par Jeff Calhoun[4].
La comédie musicale a été reprise à Broadway par l'American Repertory Theater à partir de . La production a débuté avec les premiers aperçus le au Music Box Theatre et avec une première le .
Il a été mis en scène par Diane Paulus et chorégraphié par Chet Walker et Gypsy Snider[5].
Révélée pour ses performances dans West End et Sister Act, Patina Miller est la première femme à camper The Leading Player.
Cette production fut nommée 10 fois et récompensée de 4 Tony Awards dont celui de la meilleure reprise de comédie musicale.
Personnage | Broadway | West End | Première tournée américaine[6] | Seconde tournée américaine[7] | Troisième tournée américaine[8] | Revival à Broadway | Venezuela | Quatrième tournée américaine[9] | Japon[10] |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1972 | 1973 | 1974 | 1977 | 2006 | 2013 | 2013 | 2014 | 2019 | |
Pippin, personnage principal | John Rubinstein
Walter Willison |
Paul Jones | Barry Williams | Michael Rupert | Joshua Park | Matthew James Thomas | Wilfredo Parra | Matthew James Thomas | Yū Shirota |
Leading Player,
narrateur et auteur de la trame |
Ben Vereen | Northern Calloway | Irving Lee | Larry Riley | Andre Ward | Patina Miller | Ruthsy Fuentes | Sasha Allen | Crystal Kay |
Berthe,
la grand-mère de Pippin |
Irene Ryan | Elisabeth Welch | Dortha Duckworth | Thelma Carpenter | Barbara Marineau | Andrea Martin | Violeta Alemán | Lucie Arnaz | Mie Nakao
Bibari Maeda |
Catherine,
la veuve et grand amour de Pippin |
Jill Clayburgh | Patricia Hodge | Carol Fox Prescott | Alexandra Borrie | Teal Wicks | Rachel Bay Jones | Rebeca Herrera Martinez /
Shakti Maal |
Kristine Reese | Emma Miyazawa |
Roi Charles /Charlemagne, père de Pippin | Eric Berry | John Turner | I. M. Hobson | Eric Berry | Micky Dolenz | Terrence Mann | Anthony LoRusso | John Rubinstein | Kiyotaka Imai |
Fastrada,
la belle-mère de Pippin |
Leland Palmer | Diane Langton | Louisa Flaningam | Antonia Ellis | Shannon Lewis | Charlotte d'Amboise | Marielena González | Sabrina Harper | Hiromu Kiriya |
Theo,
le fils de Catherine |
Shane Nickerson | Nicky Cheesman
Peter Hall |
Eric Brown | Shamus Barnes | Jason Blaine | Andrew Cekala | ? | Zachary Mackiewicz
Lucas Schultz |
Jean Kawai
Seishiro Higurashi |
Lewis,
le fils de Fastrada |
Christopher Chadman | Bobby Bannerman | Adam Grammis | Jerry Colker | James Royce Edwards | Erik Altemus | Orlando Alfonzo /
Gerardo Lugo |
Callan Bergmann | Ryosuke Okada |
Année | Récompense | Catégorie | Nommé | Résultat |
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1973 | Tony Award[11] | Best Musical | Nomination | |
Tony Award du meilleur livret de comédie musicale | Roger O. Hirson | Nomination | ||
Tony Award du meilleur acteur dans une comédie musicale | Ben Vereen | Lauréat | ||
Tony Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale | Leland Palmer | Nomination | ||
Best Performance by a Featured Actress in a Musical | Irene Ryan | Nomination | ||
Best Original Score | Stephen Schwartz | Nomination | ||
Best Direction of a Musical | Bob Fosse | Lauréat | ||
Tony Award de la meilleure chorégraphie | Lauréat | |||
Best Scenic Design | Tony Walton | Lauréat | ||
Best Costume Design | Patricia Zipprodt | Nomination | ||
Best Lighting Design | Jules Fisher | Lauréat | ||
Drama Desk Award | Outstanding Director | Bob Fosse | Lauréat | |
Outstanding Choreography | Lauréat | |||
Outstanding Set Design | Tony Walton | Lauréat | ||
Outstanding Costume Design | Patricia Zipprodt | Lauréat |
Année | Récompense | Catégorie | Nommé | Résultat |
---|---|---|---|---|
2013 | Tony Award | Best Revival of a Musical | Lauréat | |
Tony Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale | Patina Miller | Lauréat | ||
Best Featured Actor in a Musical | Terrence Mann | Nomination | ||
Best Featured Actress in a Musical | Andrea Martin | Lauréat | ||
Best Direction of a Musical | Diane Paulus | Lauréat | ||
Tony Award de la meilleure chorégraphie | Chet Walker | Nomination | ||
Best Scenic Design of a Musical | Scott Pask | Nomination | ||
Best Costume Design of a Musical | Dominique Lemieux | Nomination | ||
Best Lighting Design of a Musical | Kenneth Posner | Nomination | ||
Best Sound Design of a Musical | Jonathan Deans et Garth Helm | Nomination | ||
Drama League Awards | Outstanding Revival of a Broadway or Off-Broadway Musical: | Lauréat | ||
Distinguished Performance Award | Andrea Martin | Nomination | ||
Patina Miller | Nomination | |||
Drama Desk Award | Outstanding Revival of a Musical | Lauréat | ||
Outstanding Director of a Musical | Diane Paulus | Lauréat | ||
Outstanding Featured Actress in a Musical | Andrea Martin | Lauréat | ||
Outstanding Choreography | Chet Walker et Gypsy Snider (Les 7 doigts de la main) | Lauréat | ||
Outstanding Costume Design | Dominique Lemieux | Nomination | ||
Outstanding Lighting Design | Kenneth Posner | Nomination | ||
Outer Critics Circle Awards | Outstanding Revival of a Musical | Lauréat | ||
Outstanding Actor in a Musical | Matthew James Thomas | Nomination | ||
Outstanding Actress in a Musical | Patina Miller | Lauréat | ||
Outstanding Featured Actor in a Musical | Terrence Mann | Lauréat | ||
Outstanding Featured Actress in a Musical | Andrea Martin | Lauréat | ||
Charlotte d'Amboise | Nomination | |||
Outstanding Director of a Musical | Diane Paulus | Lauréat | ||
Outstanding Choreographer | Chet Walker | Lauréat | ||
Outstanding Set Design | Scott Pask | Nomination | ||
Outstanding Costume Design | Dominique Lemieux | Nomination | ||
Outstanding Lighting Design | Kenneth Posner | Lauréat | ||
Broadway.com Audience Choice Awards | Favorite Musical Revival | Nomination | ||
Favorite Actress in a Musical | Patina Miller | Nomination | ||
Fred & Adele Astaire Awards | Outstanding Female Dancer in a Broadway Show | Charlotte d'Amboise | Lauréat | |
Patina Miller | Nomination | |||
Andrea Martin | Nomination | |||
Stephanie Pope | Nomination | |||
Outstanding Choreographer of a Broadway Show | Chet Walker | Lauréat |
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