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compositeur, maître des enfants de chœur à Auch, actif entre 1538 et 1556 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Cadéac est un musicien et compositeur français, actif à Auch et sans doute dans la région, vers 1535-1565.
Naissance | vers 1505 |
---|---|
Décès | vers 1565 |
Activité principale | compositeur |
Style |
musique de la Renaissance chansons, cantiques, motets, messes |
Activités annexes | maître des enfants de chœur |
Lieux d'activité | Auch |
Années d'activité | 1535-1565 environ |
Éditeurs | Pierre Attaingnant, Jacques Moderne, Nicolas Du Chemin, Adrian Le Roy et Robert Ballard |
On sait très peu de choses de la vie de Pierre Cadéac. En 1551, il est cité dans un poème latin publié à la louange du collège d’Auch, aux vers 205-206[1].
Il est donc déjà identifié à Auch, à cette date, peut-être au collège, peut-être à la cathédrale. En 1556, la page de titre de sa messe Alma redemptoris indique qu’il était maître des enfants de chœur de l’église d’Auch, probablement la cathédrale (voir l'illustration) ; c’est la seule de ses éditions qui indique son emploi.
À quoi l’on peut seulement ajouter qu’il pourrait être originaire du bourg de Cadéac (au sud de Lannemezan), et que les dates de première édition de ses œuvres le montrent actif vers la période 1535-1565. On peut supposer qu’il n’a jamais quitté sa Gascogne natale, et qu’il est né vers 1505-1510. Peut-être est-il mort lors de la peste d’Auch, en 1564 ?
Quoiqu’il soit resté éloigné du centre parisien, le nombre de ses pièces publiées de son vivant (8 messes, 4 magnificats, environ 23 motets, 11 chansons) prouve qu’il a joui d’une certaine notoriété[3].
La ville d’Auch a donné son nom à une impasse.
Dans sa musique profane comme dans sa musique sacrée, Cadéac utilise un style assez simple, avec des homophonies fréquentes : les phrases sont courtes, la polyphonie peu élaborée, avec des tierces et des sixtes parallèles fréquentes. Il rappelle le style qui prévaut dans les années 1530 dans la "chanson parisienne", assez éloigné du contrepoint plus complexe qui prévaut dans les Flandres[4].
Il doit être remarqué que des motets de Cadéac ont été imprimés à Paris, Nuremberg, Strasbourg et Venise, ce qui signifie que sa musique a été appréciée à une échelle européenne.
Les onze chansons à 4 voix de Cadéac ont d’abord été imprimées entre 1538 et 1541 à Paris chez Pierre Attaingnant et à Lyon chez Jacques Moderne, avant d’être reprises par d’autres imprimeurs jusque vers 1567 (chez Nicolas Du Chemin à Paris)[7]. Ses chansons ont été mises en tablature de luth une petite dizaine de fois, entre 1546 et 1574. Parmi elles, la chanson Je suis deshéritée a eu une destinée particulière. Publiée tout d’abord sous le nom de "Lupus" en 1534 puis en 1538 chez Attaingnant, elle l’est ensuite sous le nom de Cadéac et est incluse dans le fameux Septième livre des chansons vulgaires, réédité de nombreuses fois jusqu’au milieu du XVIIe siècle dans les Flandres. Elle a aussi servi de thème à des messes de Jean Maillard, Roland de Lassus et Giovanni Pierluigi da Palestrina, ou à des chansons de Jacotin ou de Pierre Certon, notamment.
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