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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Alexis Duclaux, né le à Duravel (Lot), mort le à La Ferté-sous-Jouarre, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Alexis Duclaux | ||
Naissance | Duravel (Lot) |
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Décès | (à 52 ans) La Ferté-sous-Jouarre |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1794 – 1825 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Il entre en service le , dans le 22e régiment de chasseurs à cheval, à l’armée des Pyrénées-Orientales. Au commencement de l’an IV, il passe en Italie.
Le , il est admis au grade de maréchal des logis dans les guides du général Bonaparte, qu’il suit à l’armée d’Orient. Sous-lieutenant le , et lieutenant le , il est blessé d’un coup de lance au côté gauche à la bataille d’Héliopolis le .
Il est nommé capitaine le , et le , il est admis dans les grenadiers à cheval de la garde consulaire. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et chef d’escadron le . Il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne, et il reçoit la croix d’officier de la Légion d’honneur le .
En 1808, il part pour l’Espagne, avant de revenir en Allemagne en 1809. Il est nommé colonel le au 11e régiment de cuirassiers, il participe à la bataille de Wagram les 5 et . Il est fait baron de l’Empire le . En 1810, il est attaché au 1er corps de réserve de la Grande Armée pendant la campagne de Russie. Durant la retraite, il perd le nez par effet du froid. Il est promu général de brigade le , il prend le commandement du département des Forêts le , puis il rentre dans ses foyers le .
Le , le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis. Le , Napoléon lui confie le commandement du département de la Meuse. Après la bataille de Waterloo, le , il fait placarder une proclamation aux Gardes nationales de département de la Meuse qui se termine par "Vive Napoléon II".
Le , le maire de Verdun, M. Gand, adresse au duc de Richelieu une supplique pour dénoncer les agissements séditieux du général Duclaux. Dans le même temps, une pétition signée par le maire et plusieurs de ses habitants est adressée au Roi pour demander sa destitution et son remplacement. L'affaire est transmise au bureau de police du ministère de la Guerre qui retient les accusations du supplique et la pétition. Le général Duclaux est relevé de son commandement. La commission chargée d'examiner la conduite des officiers qui ont servi pendant "l'usurpation" ont inscrit le général Duclaux dans la 14e classe: "Les officiers généraux et supérieurs qui, dans les divisions militaires et dans les places, ont arboré de leur propre mouvement l'étendard de l'usurpation, et publié des proclamations séditieuses. Ces officiers resteront dans l'état de non activité… et devront être assignés à résidence, en dehors de la capitale" (Instruction du -Article 14-§2). La commission mentionne: "Cet officier général a dès le (1815), écrit à Bonaparte qu'il se réjouissait autant de son retour qu'il s'était affligé de son absence; il a en outre, le fait une proclamation au nom du gouvernement provisoire qui se termine par reconnaître Napoléon II".
Le , il est mis en non activité. Dès 1816, banni par le régime, il se réfugie dans sa famille à Duravel, séparé de sa femme et de sa fille, Adèle, née le . Le général Duclaux, alors chef d'escadrons des Grenadiers à cheval s'était marié, le , avec Margueritte Fages, nièce du général Lepic, alors major des grenadiers à cheval de la Garde impériale.
Le , il est placé dans le cadre de la disponibilité et le , il est admis à la retraite.
Il meurt le , à La Ferte-sous-Jouarre. Il était hébergé chez Marie-Nicole Bertrand (1766-1839), veuve de Pierre-Louis-Clovis Lavechin (1764-1805), maître maçon. Les témoins à son décès étaient Louis-Laurent Lavechin (1785-1850), architecte, entrepreneur de bâtiment, ami du baron, fils de Marie-Nicole Bertrand et Henri-François Dupety (1773-1840), également ami, qui avait servi avec le baron au régiment de grenadier à cheval de la Garde Impériale avant de devenir meulier à La Ferté-sous-Jouarre en 1810.
Il est enterré au cimetière de La Ferté-sous-Jouarre. Sa tombe a été restaurée par Bruno Ballery (président de l'A.S.P.H.N. du sud de l'Aisne) grâce aux subventions de l'ACMN, du Souvenir Français et de la ville.
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