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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Georges, comte de Scey-Montbéliard, né le à Besançon et mort le à Rio de Janeiro, est un militaire et homme politique français.
Préfet du Doubs | |
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Préfet du Doubs | |
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Naissance | |
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Joseph-Pierre de Scey-Montbéliard (d) |
Grade militaire | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/173/11)[1] Service historique de la Défense (GR 8 YD 2135)[2] |
Le comte Pierre-Georges de Scey-Montbéliard appartient à l'une des plus anciennes, des mieux alliées et des plus riches familles de la noblesse comtoise d'épée à la fin XVIIIe siècle. Il est le fils de Antoine-Alexandre, comte de Scey-Montbéliard, lieutenant-général des armées du roi, grand bailli d'épée de Dole, et de Marie-Thérèse Victoire de Grammont-Villersexel. Il épouse en 1794 en émigration Catherine-Gabrielle de Reinach-Heidwiller, cousine du prince de Schwarzenberg, généralissime des armées autrichiennes[3].
Il devient grand bailli d'épée de Dole, aide de camp du maréchal de Broglie, officier supérieur dans les gendarmes de la maison du roi et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Il émigre en 1791 et fait campagne à l'Armée des princes.
Rentré en France sous l'empire, il accepte les fonctions de conseiller général de la Haute-Saône, de maire de Buthiers et de président de canton.
Après Leipzig, en 1813, il noue des intrigues avec Louis XVIII, est arrêté le , et s'enfuit pendant qu'on le conduisait à Besançon.
La première Restauration le nomme préfet du Doubs le ; révoqué aux Cent-jours, il passe la frontière le , et, au retour de Gand, sollicite la préfecture du Bas-Rhin : « D'ailleurs, il m'est indifférent, écrit-il dans sa requête, à quelle préfecture je sois nommé ; mais ce qui ne me le sera jamais, c'est d'être un seul instant sans servir le Roi. »
Il n'est replacé à la préfecture de Besançon qu'en ; il était alors député du Doubs, ayant été élu, le au grand collège de ce département ; il siège dans la majorité de la Chambre introuvable, est réélu, après la dissolution, le , et prend place au côté droit.
À la tête d'une importante fortune, il fait pourtant banqueroute en 1818, en grande partie pour avoir soutenu son beau-frère Édouard Mouret de Montrond dans des tentatives pour éviter sa ruine à la suite de spéculations financières[3]. Pour échapper à ses créanciers, il s'installe au Brésil où il développe à Tijuca (Rio de Janeiro) une exploitation de café et participe à la création d'écoles d'enseignement mutuel.
Il meurt au Brésil en 1847.
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