Cette période se caractérise par l'évolution progressive du mouvement autonomiste vers une aspiration à l'indépendance du pays, la prépondérance politique des frères Carrera en particulier de José Miguel Carrera et par la lutte armée menée par le général Bernardo O'Higgins contre la Capitainerie générale du Chili. Les batailles significatives sont celles de Yerba Buena, d'El Roble, de Quilo, de Membrillar et de Quechereguas.
Un Congrès national et une Junte nationale sont créés pour administrer le territoire libéré. La première constitution chilienne de 1812 préservait les droits au trône de Ferdinand VII, alors prisonnier de Napoléon Ier sous réserve qu'il en accepte le texte.
La défaite de Rancagna ouvre une nouvelle phase de l'Histoire du Chili qui prend le nom de Reconquista.
: décès de Mateo de Toro Zambrano; Juan Martínez de Rozas assure la présidence de la Junte nationale
: échec de la mutinerie de Tomás de Figueroa
: élection du Congrès national; le parti modéré est majoritaire
: première session du Congrès national présidé par Juan Antonio Ovalle
: élection de la Junte exécutive par le Congrès composée d'un triumvirat: Martin Calvo Encalada, Juan José Aldunate et Francisco Javier del Solar
: coup d'État des frères Carrera; dissolution du Congrès de Santiago; Cabildo ouvert à Concepción à l'initiative de Juan Martínez de Rozas - opposition entre les deux villes
: deuxième coup d'État de José Miguel Carrera: triumvirat Carrera, Rozas, Marín
: troisième coup d'État de José Miguel Carrera après une tentative d'assassinat