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parti politique tunisien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Parti des verts pour le progrès (arabe : حزب الخضر للتقدم) ou PVP est un parti politique tunisien fondé le .
Parti des verts pour le progrès (ar) حزب الخضر للتقدم | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Secrétaire général | Mongi Khamassi |
Fondation | |
Siège | 2, avenue de France 1000 Tunis |
Légalisation | |
Journal | (fr) Le Tunisien (ar) Ettounsi |
Idéologie | Écologisme |
Couleurs | Vert clair |
Reconnu le , il ambitionne de « renforcer la conscience environnementale » des Tunisiens et les sensibiliser à l'importance de celle-ci dans leur vie et dans celles des collectivités.
Le parti publie son propre hebdomadaire en version française et arabe (Ettounsi).
Le fondateur, Mongi Khamassi, originaire du Kef, fait partie des fondateurs du Parti social-libéral (PSL) dont il est membre pendant 17 ans avant de démissionner en septembre 2005.
Il dépose alors une demande pour créer un nouveau parti, l'autorisation lui étant accordée moins de quatre mois plus tard, ce qui est considéré comme un record en Tunisie. Khamassi ayant été élu député du PSL lors des élections législatives du , le PVP obtient un siège à la Chambre des députés dès sa création.
En 2009, à l'occasion de sa première expérience électorale, le parti remporte un total de six sièges.
Lors de son congrès fondateur, tenu les 12 et , le secrétaire général Khamassi est reconduit à son poste et les dix nouveaux membres du bureau politique élus par les membres du conseil national[1]. Les représentants des partis écologistes marocain, algérien, égyptien et palestinien présents au congrès décident la constitution d'un Rassemblement arabe des partis verts et des mouvements écologiques dont la présidence est confiée à Khamassi[1]. Le parti compte alors treize fédérations implantées à Ras Jebel, Zarzis, Gafsa, Kairouan, Sfax, Nabeul, Le Kef, Jendouba, Siliana, La Manouba, Tunis et Ben Arous[2].
Il convient de noter que de nombreux partis verts, notamment les Verts français[3] et les Verts européens[4], ont dénoncé la création de ce parti en déclarant que le véritable parti écologiste tunisien est en réalité le mouvement Tunisie verte, dont le dossier, deux ans après son dépôt, n'avait toujours pas été accepté par le ministère de l'Intérieur.
Considéré comme un « parti de décor » par la majorité de la scène politique tunisienne[réf. nécessaire], le PVP n'a pas de représentant au gouvernement d'union nationale qui a été formé à la suite de la révolution tunisienne. Le parti avait, en effet, soutenu la candidature de Ben Ali à l'élection présidentielle de 2009. À cette occasion, le secrétaire général avait déclaré que « le Parti des verts pour le progrès se félicite de ce pas franchi. Les militants et les cadres du parti de toutes les régions du fin fond de la Tunisie ont appelé à soutenir la candidature de Ben Ali pour 2009 »[5].
À la formation du parti en 2006, le bureau politique comprend, outre le secrétaire général Mongi Khamassi et la secrétaire générale adjointe Amel Bel Lakhal, Fathi Zghonda, Riadh Hammoudia, Fethi Dargachi, Ali Mrad, Chaker Ben Saïd, Faouzi Ezzeddine, Chrifa Marzouki et Karima Hosni[6].
Au terme du congrès de 2008, les membres du bureau sont entièrement renouvelés[1] :
Année | Voix | % | Rang | Sièges | Gouvernements |
---|---|---|---|---|---|
2009 | 1,67 % | 6e | 6 / 214 |
Opposition |
Année | Voix | Rang | Conseillers | % | Maires | % |
---|---|---|---|---|---|---|
2018 | 150 | 24e | 1 / 7212 |
0,01 | 0 / 350 |
0 |
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