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Parc automobile français
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Le parc automobile français est constitué de l'ensemble des véhicules immatriculés en France : automobiles particulières et des véhicules utilitaires (camionnettes) mais aussi des véhicules lourds comme camions et bus. Au , le parc automobile en circulation en France était estimé par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) à 39 502 000 véhicules, avec : 32,70 millions de véhicules particuliers (soit 82,8 % du parc automobile), 6,171 millions de véhicules utilitaires légers (inférieurs à cinq tonnes[réf. nécessaire]), et 0,631 million d'autocars, autobus et véhicules industriels (supérieurs à cinq tonnes[réf. nécessaire]). De 2015 à 2025, une transition vers la boite de vitesse automatique se poursuit.
Début 2025, 39,7 millions de voitures particulières circulent dans le pays (+1 % en un an) ; le nombre des immatriculations neuves en 2024 baisse (-3,4 %), mais en raison de l'allongement de la durée d'utilisation des véhicules, ce parc continue à croître et à « vieillir avec un âge moyen de 11,5 ans. La part des véhicules diesel recule et représente désormais moins de la moitié du parc, tandis que les motorisations alternatives, comme l'électrique ou l'hybride rechargeable, poursuivent leur progression »[1].
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Définition
Résumé
Contexte
La notion de « Parc en circulation » est définie[2] comme suit
« Un véhicule est considéré dans le parc en circulation, s'il vérifie les conditions suivantes :
le véhicule a été immatriculé au système d'immatriculation des véhicules (SIV) avant le de l'année ;
aucune opération de sortie de parc n'a été déclarée avant le 1er janvier de l'année à l'Agence nationale des titres sécurisées (ANTS), chargée de la mise en œuvre du SIV (destruction, vente ou déménagement à l'étranger, véhicule accidenté, véhicule en attente de vente chez un concessionnaire) ;
le véhicule est à jour de son contrôle technique : compte tenu du fait qu'un grand nombre de véhicules passent leur contrôle technique en retard, un véhicule qui n'est pas à jour de son contrôle technique au 31 décembre de l'année N, mais qui finalement passe son contrôle technique avec un retard acceptable (dont la durée dépend du genre du véhicule), sera considéré dans le parc au 31 décembre. Pour l'année 2024, concernant les véhicules en retard de leur contrôle technique au 31 décembre 2023, on applique une probabilité que le véhicule passe un contrôle technique avec un retard acceptable. »
Ce parc inclue donc les voitures particulières, les véhicules utilitaires légers, les poids lourds ainsi que les autobus et autocars. Les motocycles (motos, scooters, cyclomoteurs) sont comptabilisés séparément et ne sont pas inclus dans le parc automobile stricto sensu ; pour ces derniers véhicules, on parle alors du parc des deux‑roues motorisés (2RM), qui fait l'objet de statistiques distinctes : plusieurs enquêtes « Parc Auto », annuelles, faite par KANTAR TNS (anciennement TNS Sofres) comprenaient un volet consacré aux deux-roues motorisés (2RM), par exemple réalisée en 2020 sur un panel de 10 000 foyers représentatifs de la population française, apportant des données sur le taux d'équipement des deux roues motorisés (2RM), la mixité de ce parc 2RM/véhicules légers, ses caractéristiques, son usage et le profil des utilisateurs[3].
- Les quads ne font pas partie du parc automobile officiel, mais sont recensés dans une catégorie spécifique de véhicules motorisés légers.
- Les voitures et autres véhicules de collection ne sont pas comptabilisés dans le parc en circulation en raison d'une très faible utilisation et de leur participation négligeable à la circulation routière. Mais le nombre de véhicule de collection est connu[4].
Les données crit'air du parc automobile en circulation sont connues à partir de la carte grise, avec ou sans vignette[4].
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Statistiques
Résumé
Contexte
Évolution


Type d'énergie
Début 2025, près de 89 % du parc sont à motorisation thermique (essence ou diesel) ; le diesel reste majoritaire mais diminue, passant pour la 1ère fois sous les 50 % en 2025 ; les hybrides non rechargeables représentent 6 % du parc, essentiellement en motorisation essence et sont passés de 3,9 % en 2024 à 5,3 % en 2025[1].
Voitures particulières en circulation (au )
- Diesel (48,3 %)
- Essence (40,4 %)
- Hybride (7,5 %)
- Électrique (2,9 %)
- GPL et autres (0,9 %)
Immatriculations de voitures particulières (janvier à novembre 2025)
- Hybride (50,4 %)
- Essence (21,6 %)
- Électrique (19,5 %)
- Diesel (4,9 %)
- GPL et autres (3,6 %)
Transmission
Ancienneté
En 2021, la répartition du parc français de voitures particulières était la suivante[22] :
répartition du parc de voitures particulières en France en (au )
- Moins de 5 ans (28 %)
- 5-9 ans (25 %)
- 10-14 ans (24 %)
- 15-19 ans (15 %)
- 20 ans ou plus : (9 %)
Selon l'INSEE, l'âge moyen des véhicules en France croît (passé de 5,9 ans en 1990 à 8,9 ans en 2015)[31].
Des voitures moins polluantes et qui roulent moins
« Depuis 2016, des vignettes Crit'Air permettent de classer les véhicules selon la quantité d'émissions polluantes qu'ils produisent. Au 1er janvier 2025, près de 71% du parc est composé de voitures Crit'Air 1 et 2, les moins polluantes. Le renouvellement du parc, avec l'arrivée de véhicules neufs et la sortie des modèles plus anciens, entraîne une hausse des véhicules Crit'Air 1 (+2,6 points) et une baisse des véhicules les plus polluants, les Crit'Air 3 ou plus (-2,5 points). Les véhicules Crit'Air E (électriques) continuent de progresser, passant de 2,2 % du parc en 2024 à 2,9% en 2025 »[1]
« Les voitures particulières ont roulé en moyenne 11 600 kilomètres en 2024, soit une baisse de 0,9%. Ce kilométrage est inférieur de 7,3% à celui de 2019, avant la pandémie de Covid-19, et s'inscrit dans une tendance baissière observée depuis 2011 (-9,9%) »[1].
Autres données de l'INSEE
- 61,6 % : part des véhicules diesel dans le parc automobile français de véhicule particulier au (contre 62,2 % en 2016, 62,4 % en 2015, 62,1 % en 2014, 61,3 % en 2013 et 59,2 % en 2012). Après un sommet à 62,4 % en 2015, la tendance est à moins de véhicules Diesel ;
- 37.6% : part des véhicules essence dans le parc automobile français de véhicule particulier au 1er janvier 2015 (contre 37,9 % en 2014, 38,7 % en 2013 et 40,8 % en 2012) ;
- 82,7 % : part de ménages disposant d'une voiture en France en 2008 (contre 76,8 % en 1990). La durée moyenne de détention est de cinq ans[32] ;
- 30 % : part des ménages possédant deux voitures (valeur ayant doublé depuis 1980)[réf. nécessaire].
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Production et vente
Résumé
Contexte
En 2012, la France compte 29 des 177 usines de l'Union européenne, soit 16 %[33]. Cette même année, comptant 1 899 milliers de ventes sur les 12 054 milliers du marché européen, soit 16 %, la France est le troisième pays de l'UE pour les ventes d'automobiles, après l'Allemagne et l'Italie[33].
Marché d'État membre
La jurisprudence du marché unique européen fait que les véhicules neufs[34] et les véhicules d'occasion d'un État membre de l'Union européenne sont en concurrence avec les mêmes produits des autres états membres de la même union européenne[35] intégrant ainsi le marché français dans le marché européen.
Échanges des groupes automobiles multinationaux français
Les groupes automobiles multinationaux français exportent des équipements vers l'Espagne et les pays de l'Est de l'Union européenne (UE) d'où ils importent de nombreux véhicules[36]. Les autres pays de l'UE ne sont pas pour les groupes multinationaux français des pays de production mais des pays de commercialisation [36].
En Chine et dans les pays des continents américains, les groupes multinationaux français ont recours à une production locale ayant peu d'échanges avec la France [36].
Balance commerciale
Selon une étude du cabinet IHS, la France importe plus de voitures qu'elle n'en exporte. Chaque année, la France importe ainsi entre 250 000 et 450 000 véhicules de plus qu'elle n'en exporte. Cette balance commerciale négative représente un déficit de 9,1 milliards € sur un an à la fin juin 2018[37].
Sécurité
Les véhicules de plus de dix ans représentent 34 % du parc entre mars et [38]. Les véhicules de plus de dix ans sont impliqués dans 50 à 66 % des accidents mortels français, le taux variant en fonction de l'âge du conducteur[39]. Si ces données étaient concomitantes, cela signifierait que les véhicules de plus de dix ans ont plus de risque d'être impliqués dans un accident mortel que les véhicules de moins de dix ans. [note 1]
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Par année
Notes et références
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