Parc automobile français
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Le parc automobile français est constitué de l'ensemble des véhicules immatriculés en France.
Il se compose des automobiles particulières et des véhicules utilitaires (camionnettes) mais aussi des véhicules lourds comme camions et bus.
De 2015 à 2021 s'opère une transition vers des boites de vitesse automatique.
Au , le parc automobile en circulation en France est estimé par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) à 39 502 000 véhicules. Il se divise en :
- 32,70 millions de véhicules particuliers, soit 82,8 % du parc automobile ;
- 6,171 millions de véhicules utilitaires légers (inférieurs à cinq tonnes[réf. nécessaire]) ;
- 0,631 million d'autocars, autobus et véhicules industriels (supérieurs à cinq tonnes[réf. nécessaire]).
Définition
Le parc en circulation est défini avec l'ensemble des véhicules déjà enregistrés au SIV au premier janvier de l'année; n'est pas sorti du parc (destruction, vente, accident, déménagement, en attente de vente chez un professionnel, etc); contrôle technique effectué ou en retard d'un nombre de mois limité; l'utilisateur ou l'utilisatrice réside en France. Les véhicules de collections ne sont pas comptabilisés dans le parc en circulation en raison d'une très faible utilisation et de leur participation négligeable à la circulation routière. Toutefois, le nombre de véhicule de collection est connu[1].
Les données crit'air du parc automobile en circulation sont connues à partir de la carte grise, avec ou sans vignette[2].
Parc automobile français
Résumé
Contexte
Évolution


Date | Nombre | Évolution | Source |
---|---|---|---|
46 619 000 | +1,31 % | SDES[3] | |
46 014 000 | +0,66 % | SDES[4] | |
45 711 000 | +1,82 % | SDES[5] | |
44 894 000 | SDES[6] | ||
39 910 000 | +1,0 % | CCFA[7] | |
39 502 000 | +1,1 % | CCFA[8] | |
39 140 000 | +1,2 % | CCFA[9] | |
38 852 000 | +0,6 % | CCFA[10] | |
38 408 000 | +0,5 % | CCFA[11] | |
38 200 000 | +0,2 % | CCFA[12] | |
38 138 000 | +0,2 % | ||
38 067 000 | +0,9 % | CCFA[13] | |
37 744 000 | +0,82 % | ||
37 438 000 | +0,61 % | ||
37 212 000 | +0,48 % | [14],[15] | |
37 033 000 | +1,01 % | [16] | |
36 661 000 | +1,00 % | ||
36 298 000 | +0,72 % | ||
36 039 000 | +1,15 % | ||
35 628 000 | +1,38 % | ||
35 144 000 | +1,58 % | ||
34 597 000 | +2,3 % | [17] | |
33 819 000 | +2,2 % | ||
33 090 000 | |||
30 040 000 | |||
27 758 000 | |||
24 110 000 | |||
20 990 000 | [18] | ||
13 710 000 | [19] | ||
6 240 000 | [19] | ||
2 310 000 | [19] | ||
1 900 000 | |||
1 400 000 | |||
330 000 | [20] | ||
53 000 | [20] | ||
1 672 | [20] |
Type d'énergie
Voitures particulières en circulation ()
- Diesel (50,7 %)
- Essence (40,6 %)
- Hybride (5,8 %)
- Électrique et hydrogène (2,2 %)
- GPL et autres (0,7 %)
Motorisation | Parc | % |
---|---|---|
Diesel | 19 884 701 | 50,7 % |
Essence | 15 925 559 | 40,6 % |
Hybride | 2 286 081 | 5,8 % |
dont hybride rechargeable | 576 780 | 1,5 % |
Électrique | 868 233 | 2,2 % |
GPL | 290 703 | 0,7 % |
Hydrogène | 865 | 0,0 % |
Autres | 2 491 | 0,0 % |
Total | 39 258 632 | 100 % |
Type d'énergie | 2021[23] | 2022[24] | 2023[25] | 2024[26] | 2025[27] (janvier à mars) |
---|---|---|---|---|---|
Hybride | 25,8 % | 30,0 % | 33,5 % | 42,8 % | 49,7 % |
dont hybride rechargeable | 8,5 % | 8,3 % | 9,2 % | 8,5 % | 4,8 % |
Essence | 40,2 % | 37,2 % | 36,2 % | 29,5 % | 23,9 % |
Électrique | 9,8 % | 13,3 % | 16,8 % | 16,9 % | 18,2 % |
Diesel | 21,1 % | 15,6 % | 9,7 % | 7,3 % | 4,4 % |
Superéthanol | 0,1 % | 0,8 % | 0,3 % | 0,1 % | 0,0 % |
GPL et autres | 3,0 % | 3,1 % | 3,6 % | 3,4 % | 3,8 % |
Transmission
Ancienneté
En 2021, la répartition du parc français de voitures particulières était la suivante[21] :
Selon l'INSEE l'âge moyen des véhicules en France a augmenté de 5,9 ans en 1990 à 8,9 ans en 2015[31].
Autres données de l'INSEE
- 61,6 % : part des véhicules diesel dans le parc automobile français de véhicule particulier au , contre 62,2 % en 2016, 62,4 % en 2015, 62,1 % en 2014, 61,3 % en 2013 et 59,2 % en 2012. Après un sommet à 62,4 % en 2015, la tendance est à moins de véhicules Diesel.
- 37.6% : part des véhicules essence dans le parc automobile français de véhicule particulier au 1er janvier 2015, contre 37,9 % en 2014, 38,7 % en 2013 et 40,8 % en 2012.
- 82,7 % : part de ménages disposant d’une voiture en France en 2008, contre 76,8 % en 1990. La durée moyenne de détention est de cinq ans[32].
- 30 % : proportion de ménages possédant deux voitures, valeur qui a doublé depuis 1980[réf. nécessaire].
Production et vente
Résumé
Contexte
En 2012, la France compte 29 des 177 usines de l'Union européenne, soit 16 %[33].
En 2012, comptant 1 899 milliers de ventes sur les 12 054 milliers du marché européen, soit 16 %, la France est le troisième pays de l'UE pour les ventes d'automobiles, après l'Allemagne et l'Italie[33].
Marché d’État membre
La jurisprudence du marché unique européen fait que les véhicules neufs[34] et les véhicules d'occasion d'un État membre de l'Union européenne sont en concurrence avec les mêmes produits des autres états membres de la même union européenne[35] intégrant ainsi le marché français dans le marché européen.
Échanges des groupes automobiles multinationaux français
Les groupes automobiles multinationaux français exportent des équipements vers l'Espagne et les pays de l'Est de l'UE d'où ils importent de nombreux véhicules[36].
Les autres pays de l'UE ne sont pas pour les groupes multinationaux français des pays de production mais des pays de commercialisation [36].
En Chine et dans les pays des continents américains, les groupes multinationaux français ont recours à une production locale ayant peu d'échanges avec la France [36].
Balance commerciale
Selon une étude du cabinet IHS, la France importe plus de voitures qu'elle n'en exporte. Chaque année, la France importe ainsi entre 250 000 et 450 000 véhicules de plus qu'elle n'en exporte. Cette balance commerciale négative représente un déficit de 9,1 milliards € sur un an à la fin juin 2018[37].
Sécurité
Les véhicules de plus de dix ans représentent 34 % du parc entre mars et [38]. Les véhicules de plus de dix ans sont impliqués dans 50 à 66 % des accidents mortels français, le taux variant en fonction de l'âge du conducteur[39]. Si ces données étaient concomitantes, cela signifierait que les véhicules de plus de dix ans ont plus de risque d'être impliqués dans un accident mortel que les véhicules de moins de dix ans. [note 1]
Par année
Notes et références
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