Fortuné Paradan (1811-1888) est un avocat, magistrat et homme politique français.
Conseiller de cour d'appel Cour d'appel de Nîmes | |
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Maire de Nîmes | |
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Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes | |
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Anselme Valat (d) Achille Grelleau (d) |
Naissance | |
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Décès |
(à 76 ans) |
Nom de naissance |
Jean Philippe Fortuné Marc Paradan |
Nationalité | |
Activités |
Membre de |
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Biographie
Jean Philippe Fortuné Marie Paradan naît le à Sainte-Énimie[1].
En 1848, on le trouve comme lieutenant à la cinquième compagnie de la garde nationale de Nîmes[2]. Avocat au barreau de la ville, il est élu bâtonnier de 1852 à 1854[3].
Il fait ses débuts en politique comme adjoint au maire Jean Duplan[4]. À la mort de Duplan, en 1861, il prend sa suite[5]. Assurant l'intérim jusqu'au , il n'est confirmé dans ses fonctions qu'à cette date[4].
Son mandat s'inscrit dans la « continuité des projets de son prédécesseur » : il s'attache à embellir la ville en agrandissant les places et alignant les rues (comme celle de la Vierge), en s'inspirant de la politique du préfet Georges Haussmann à Paris[4]. Il aménage plusieurs grandes places, comme celles de Belle-Croix[4]. Il s'attache par ailleurs à la rénovation des églises, qui participent selon lui du prestige de la ville, au même titre que les monuments antiques[4]. Il mène aussi à son terme la construction et l'aménagement de l'église Sainte-Perpétue[4]. Plus largement, il décide d'illuminer tous les soirs les principaux bâtiments de la ville[4]. C'est d'ailleurs sous son mandat que Nîmes se dote de l'éclairage au gaz[4].
Renonçant aux lavoirs couverts, il y fait édifier à la place le square Antonin, orné d'une statue de l'empereur romain originaire de Nemausus exécutée par Auguste Bosc[4]. Le « poète boulanger » Jean Reboul disparu en 1864, la municipalité dirigée par Paradan prend ses obsèques à sa charge, et renomme la rue Carreterie, où il avait vécu, en son honneur[4]. Paradan décide aussi de la construction d'une statue de l'écrivain, confiée une nouvelle fois à Bosc[6].
Au-delà de l'« aménagement de la ville », son mandat se caractérise par un « retour du religieux », avec de nombreuses subventions à des œuvres confessionnelles[4].
En 1864, quoique candidat officiel, il est battu par Louis Laget dans le canton de Nîmes-1 lors des élections de 1864 au conseil général du Gard[7]. Son mandat prend fin le , date à laquelle est nommé Auguste Fabre pour lui succéder[4].
En 1871, il passe dans la magistrature et devient conseiller à la Cour d'appel de Nîmes[1]. Admis à la retraite en 1881, il meurt le [1].
Ouvrage
Décoration
- Chevalier de la Légion d'honneur (1863)[8].
Références
Annexes
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