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impact en Russie de la pandémie de Covid-19 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La pandémie de Covid-19 en Russie commence le avec l'entrée de deux malades depuis la Chine. La Russie est peu touchée pendant le mois de février, puis connaît une hausse importante du nombre de cas dans la deuxième moitié du mois de mars, la majorité des premiers cas étant importés d'Europe et plus particulièrement d'Italie.
Maladie |
Maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) |
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Agent infectieux | |
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Site web |
Cas confirmés |
21 434 758 ()[2] |
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Cas soignés | |
Morts |
Au , il est annoncé officiellement un total de plus d'1,5 million de tests depuis début février, soit 20 000 tests par jour.
Le , le gouvernement russe fait part d'un excès de mortalité entre janvier et novembre de 229 700 personnes, en hausse de 13,8 % par rapport à la même période de 2019. Et « plus de 81 % de cette hausse de la mortalité sur cette période est due au Covid et aux conséquences de la maladie due au coronavirus », soit un peu plus de 186 000 décès[3].
La surmortalité entre d’avril 2020 à février 2021 varie entre 376 000 et 414 000 (comparée à la même période 2019/020). Plus que les 86 000 morts du Covid-19 enregistrés officiellement à la fin du mois de février 2021[4].
Le , le ministère de la Santé russe (en) indique un cumul de 6 901 152 cas de coronavirus confirmés en Russie et 182 429 décès et signale 18 325 nouveaux cas et 792 décès enregistrés entre le 28 et le 29 août 2021[2].
Le 1er janvier 2022 le ministère de la Santé indique un cumul de 10 519 733 cas de coronavirus confirmés en Russie et 309 707 décès ; 61,8% de la population a reçu au moins une dose de vaccin.
À la date du , le bilan est de 390 247 morts.
Les premiers malades de la Covid-19 en Russie sont deux Chinois diagnostiqués le , à Tioumen et à Tchita, kraï de Transbaïkalie[5]. Ils sont guéris quelques semaines plus tard[6]. Puis des Russes sont diagnostiqués à l'étranger. Le , huit Russes malades évacués du navire de croisière Diamond Princess sont hospitalisés à Kazan, dans le Tatarstan, dont trois cas confirmés de Covid-19[7]. Ces cas répertoriés dans un moyen de transport international ne sont pas inclus dans les statistiques officielles russes par le Rospotrebnadzor. Ces huit personnes sont sorties de l’hôpital le [8]. Le , un Russe est testé positif en Azerbaïdjan après avoir visité l’Iran[réf. souhaitée]. Quelques jours plus tard, le ministère de la Santé (en) des Émirats arabes unis annonce que deux Russes sont infectés par le virus sur le sol.
La Russie déclare le le premier cas de coronavirus à Moscou[9]. Celui-ci avait voyagé en Italie[9]. Il s'ensuit plusieurs détections de personnes symptomatiques revenant d'Europe : une à Saint-Pétersbourg le [10], cinq à Moscou et une à Nijni Novgorod le [11], quatre dont trois à Lipetsk et une à Saint-Pétersbourg le [12]. Le nombre de cas détectés s'élève à 28 au [13], puis 63 au [14]. Les cas positifs viennent majoritairement d'Italie, mais aussi de France, d'Espagne, de Suisse et d'Autriche[15],[14].
À partir de cette date, tous les cas de pneumonie seront désormais traités comme des cas potentiels de coronavirus.
Le 1er septembre, le nombre confirmé de cas en Russie a dépassé le million, devenant ainsi le quatrième pays à atteindre ce seuil[31]. Le directeur du Centre Gamaleya a déclaré qu'un test de stade 3 pour son vaccin commencerait à Moscou, comprenant 40 000 volontaires avec des cliniques recevant le vaccin du 3 au [32].
Le , il a été signalé que le ministre du Commerce et de l'Industrie, Denis Manturov, avait été vacciné contre le virus en utilisant le vaccin mis au point par le Centre Gamaleya[33].
Le , il a été signalé que les maires adjoints de Moscou, Anastasia Rakova et Vladimir Efimov, avaient été vaccinés, où presque tous les chefs de département avaient été vaccinés après la vaccination de Sobianine[34].
Le , il a été publié qu'au total, plus de 45 000 personnes sont mortes du coronavirus en Russie. Le taux de mortalité en Russie est de 4,6% à la fin du mois d'[35].
Le , 10 499 cas sont confirmés, ce qui est le nombre le plus élevé depuis [36].
Le , les statistiques russes ont publié que 55 671 personnes étaient mortes du coronavirus avant le . Le bilan officiel était de 20 891 morts[37].
Le , la Russie a signalé 20 498 nouvelles infections à coronavirus et 286 décès liés aux coronavirus. Cela porte le nombre de cas infectés à un total de 1 774 334 et le nombre de morts à 30 537[38].
Au , le nombre total de cas d'infection au coronavirus en Russie franchit la barre des 3 millions après que les fonctionnaires aient enregistré 29,258 nouveaux cas au cours des 24 heures précédentes et 567 décès[39].
Le , le gouvernement russe fait part d'un excès de mortalité entre janvier et novembre de 229 700 personnes, en hausse de 13,8 % par rapport à la même période de 2019. Et « plus de 81 % de cette hausse de la mortalité sur cette période est due au Covid et aux conséquences de la maladie due au coronavirus », soit un peu plus de 186 000 décès a indiqué la vice-première ministre chargée de la santé, Tatiana Golikova. Ces nouveaux chiffres seraient fondés sur une définition des victimes du SARS-CoV-2, plus proche des normes internationales[3].
Le , l'agence Rosstat, indique avoir enregistré 200 432 décès au total en janvier 2021[40].
Le , l'agence Tass, indique avoir enregistré 9 866 nouveaux cas en 24 h, pour un total de 4 931 691 cas et 115 480 décès depuis le début de la pandémie[41].
Le , l'agence Tass, indique un cumul de 5 561 350 cas de coronavirus confirmés en Russie, dont 5 035 518 patients guéris et 136 565 décès. 2,7 millions de russes ont reçu au moins une dose de vaccin à cette date[42].
Le , le centre national russe d"information sur le coronavirus indique un cumul de 6 334 195 cas de coronavirus confirmés en Russie et 160 925 décès. La surmortalité depuis le début de la pandémie est estimée à 483 000 décès[43]. L'agence Tass signale 22 000 nouveaux cas et 788 décès enregistrés entre le 1er et le 2 août 2021[44].
Le , le ministère de la Santé indique un cumul de 6 901 152 cas de coronavirus confirmés en Russie et 182 429 décès et signale 18 325 nouveaux cas et 792 décès enregistrés entre le 28 et le 29 août 2021[2].
Le 2 novembre 2021 le ministère de la Santé indique un cumul de 8 593 200 cas de coronavirus confirmés en Russie et 240 871 décès [2].
Début décembre 2021 le ministère de la Santé indique un cumul de 9 833 749 cas de coronavirus confirmés en Russie et 276 000 décès; 53,7% de la population a reçu au moins une dose de vaccin [45].
Le premier janvier 2022 le ministère de la Santé indique un cumul de 10 519 733 cas de coronavirus confirmés en Russie et 309 707 décès; 61,8% de la population a reçu au moins une dose de vaccin [46].
La Russie est l'un des pays qui, comme la Chine, a fermé le plus tôt ses frontières dès le ; les accès routiers et ferroviaires en provenance de ou vers la Chine étaient interrompus[47]. Et le , les citoyens chinois ne sont alors plus autorisés à entrer sur le territoire russe[48].
Le 2020, la Russie annonce fermer toutes ses frontières à partir du , sauf pour le transport de marchandises[49],[50].
Mi-avril 2020 Alexander Myasnikov (chef de l'information russe COVID-19) déclare qu'il serait « impossible » pour les Russes de contracter la COVID-19, car la probabilité d'une propagation étendue en Russie est selon lui de « 0,0% »[51].
Du au 2020, 382 155 voyageurs aériens en provenance de Chine, sont dirigés vers l'aéroport Sheremetyevo[52],[53] ou ils sont examinés. 105 d'entre eux sont isolés. Aucun cas n'est détecté[48].
La stratégie de la Russie (qui dispose d'importants moyens de dépistage)[51] est de tester toutes les personnes présentant des symptômes[54] et considérée conforme à la stratégie recommandée par l'OMS.
Les tests de dépistage commencent dès le , le 165 000 dépistages symptomatiques sont effectués[55].
Bien que le nombre de morts ne soit pas contesté, le faible nombre de détections positives et le taux de contamination suscitent des interrogations sur la fiabilité du nombre de cas annoncés liés au laboratoire Vektor[54]. Ce dernier est l'un des deux laboratoires effectuant des tests PCR en Russie et est certifié par l'OMS[54].
La Russie pourrait dépister 100 000 personnes par semaine à partir du [56]. « Plus de 10 millions de tests » ont été faits entre le début de la pandémie et le début juin, avec plus de 200 laboratoires capable de fournir les résultats de tests le jour même[51], ce qui explique un nombre élevé de cas déclarés, par rapport à des pays qui ont moins testé leur population.
La Russie ne décrète pas de confinement à l'échelle du territoire, mais préconise différentes mesures à l'échelle des régions; elle ordonne la fermeture des restaurants et autres commerces non essentiels à partir du pour une durée d'une semaine ( au ), appelée « semaine chômée »[57]. Le 2020, le prolongement est décidé jusqu'au [58]. L'indemnité mensuelle en cas de perte d'emploi est fixée à 19 500 roubles soit la moitié du salaire moyen[59],[60],[18].
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, décrète le confinement de la ville à partir du [60]. Il n'est possible de quitter son domicile que pour se rendre à une urgence médicale, en cas de danger vital ou sanitaire, afin de se rendre à son travail si celui-ci est obligatoire, afin d'effectuer des achats alimentaires à proximité de son domicile, afin de se rendre à la pharmacie, afin de jeter ses ordures, afin de promener son animal domestique à moins de 100 mètres de son domicile[61]. Le , le confinement de Moscou et sa région est prolongé jusqu'au 1er mai, avec un système de laissez-passer électronique[62],[63]. L'agence TASS signale des files d'attente dans le métro et des embouteillages générés par les contrôles provoquant une attente de 4 heures pour entrer dans Moscou[64].
Le , à la demande du Premier ministre Mikhaïl Michoustine le régime de confinement de Moscou est adopté par Saint-Pétersbourg et 28 oblasts et républiques de la fédération de Russie[61] : les oblasts d'Arkhangelsk, de Bachkirie[65], de Belgorod, de Kalinine, de Kalouga, de Koursk, de Lipetsk, de Moscou, de Mourmansk, de Nijni Novgorod, de Novgorod, de Novossibirsk[66], de Rostov, de Riazan, de Samara[67],[68], de Saratov, de Smolensk[69],de Sverdlovsk, d'Oulianovsk, de Vologda, de Volgograd et de Voronej[70], les républiques d'Adyguée, des Komis, des Maris, de Iakoutie, du Tatarstan, de Tchétchénie et de Tchouvachie.
Le , toutes les régions de l'Oural et de Sibérie appliquent le confinement[71].
Le , le kraï de Stavropol décrète le confinement jusqu'au à 6 heures du matin[72].
Le 1er avril 2020, le district fédéral du Caucase du Nord est le troisième okroug (district) dont toutes les régions appliquent le régime du confinement ou des mesures de limitation des contacts[71].
Le 1er avril 2020 le confinement ou la quarantaine sont appliqués dans la république de Carélie[73],[74]. Puis la totalité de l'Extrême-Orient russe applique des mesures de restriction et le le district autonome de Tchoukotka. En Iakoutie, le confinement est appliqué à Iakoutsk, aux raïons de Jataï, de Mirninsk et de Nerioungrinsk. Dans l'oblast de l'Amour, les personnes de plus de 65 ans sont confinées ; dans le kraï de Khabarovsk, le confinement est obligatoire pour les personnes âgées, les chômeurs, les personnes à maladies chroniques.
Le confinement volontaire pour tous est appliqué en Bouriatie, au Birobijan, en Transbaïkalie, dans les kraïs du Kamtchatka et du Primorié, dans les oblasts de Magadan et de Sakhaline et l'okroug de Tchoukotka[75].
Le , l'oblast d'Astrakhan en conformité avec la loi fédérale sur la situation sanitaire épidémiologique applique la quarantaine[76].
Du au , une quarantaine stricte est ordonnée dans le kraï de Krasnodar. Il est interdit en outre d'utiliser son véhicule personnel sauf pour se rendre au travail avec laisser-passer, se rendre aux urgences ou en cas de menace vitale[77].
À partir du à minuit, le régime de la quarantaine s'applique à la république de Crimée. Des barrages sont installés sur le pont de Crimée[78]. Les forces de l'ordre vérifient les laisser-passer spéciaux et du personnel médical effectue des contrôles sanitaires dont la prise de température sur les routes et les chemins de fer[79]. Dès le 1er avril, les liaisons routières entre la république de Crimée, Sébastopol et le kraï de Krasnodar sont interrompues[80].
Le non-respect des mesures de quarantaine expose à des poursuites pénales[81].
Les mesures sont prolongées ou durcies dans certaines régions. Ainsi l'oblast de Tver prolonge le confinement jusqu'au au moins[82].
Le , le maire de Moscou Sergueï Sobianine déclare que les groupes à risque, c'est-à-dire les personnes âgées, les personnes de retour de l'étranger, les malades, doivent absolument observer les mesures de confinement. Ces mesures s'étendent aux « personnes contact » dans la proportion de 10 à 20 personnes. Sobianine considère qu'elles doivent être étroitement contrôlées et soumises à une quarantaine de quatorze jours. Il propose que ces personnes soient tracées par les moyens numériques téléphoniques[83]. À partir du , un régime de laissez-passer est mis en service. Du 13 au toutes les entreprises non essentielles cessent de travailler à Moscou[84].
Le , l'agence RIA Novosti informe que le gouverneur de l'oblast d'Oulianovsk, Sergueï Morozov, impose un isolement obligatoire de deux semaines aux personnes venant d'autres régions entrant dans sa région[85].
À partir du , la république de Crimée interdit l'accès aux cimetières, sauf pour les parents très proches aux funérailles; interdit aux personnes de plus de 65 ans et aux personnes atteintes de maladie chronique de sortir de chez elles, sauf pour nécessité vitale[86]. Toute personne entrant en Crimée doit effectuer une quarantaine de quatorze jours.
Le , l'agence TASS rapporte que certaines régions commencent à assouplir les mesures de confinement. l'oblast d'Astrakhan permet le confinement permanent des urbains dans leurs datchas, et permet aux avocats et aux notaires de reprendre le travail ; en Adyguée, les travaux dans le domaine du BTP reprennent, ainsi que l'industrie et le commerce du bois et des matériaux de construction[86].
La Russie lance des recherches pour un médicament contre le Covid-19. Profitant des expériences de la Chine et de la France, elle mène des expériences à base de Méfloquine, un antipaludéen[56].
Le , la construction, proche de Moscou, d'un hôpital dédié aux maladies infectieuses est annoncée. L’objectif affiché par le maire de Moscou : désengorger les hôpitaux et les cliniques de la capitale, qui sont au bord de la saturation[87].
Début avril 2020, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, annonce le projet de construction de 16 centres médicaux dans diverses régions du pays, leur mise en service est prévue entre le et le (budget de 8,8 milliards de roubles (99,5 millions d'euros)[88].
D’après la responsable du Rospotrebnadzor, une récente souche du nouveau covid-19 semble apparaitre en en Sibérie[89].
Le , la Russie livre 100 000 tests à l'étranger afin d'enrayer la propagation du virus : Arménie, Kirghizistan, Ouzbékistan, Biélorussie, Égypte, Iran, Serbie, Venezuela, Corée du Nord, Mongolie[90]. Le , l'agence TASS indique que l'équipe médicale russe a reçu les dix premiers patients.
Le , le ministère russe de la Défense informe qu'un Antonov-124 des forces aériennes russes, « avec à son bord des masques médicaux et de l'équipement médical, est parti pour les États-Unis »[91].
Le , le ministère des Affaires étrangères russe indique examiner les demandes d'aide adressées par l’Algérie, l’Égypte, le Qatar, le Koweït, le Liban, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, la Palestine, la Syrie, le Soudan et la Tunisie[92].
Le 3 juillet 2021, la Russie rachète à la Slovaquie 160 000 doses (sur 200 000) de vaccin Sputnik V. Ces doses inutilisées proches de la date de péremption sont rachetées au prix de vente d'origine[93].
Le système de santé russe présente plusieurs problèmes structurels. Les soins de santé primaires sont désormais négligés. Le nombre de médecins de district est passé de 73 200 à 60 900 entre 2005 et 2016. La part des généralistes représentait moins de 13 % du total de médecins en 2017. Selon une étude menée en 2019, 57 % des Russes ne vont pas chez le médecin lorsqu’ils tombent malades et optent pour l’automédication[94].
Les inégalités territoriales en matière de système de santé se sont creusées depuis les années 2000. En dehors des grands centres urbains, les installations vétustes apparaissent saturées face à la pandémie[95].
A la mi-, les statistiques officielles ont enregistré plus de 2,7 millions de cas de contamination (ce qui situe la Russie au quatrième rang mondial en termes de contaminations) et 49 151 morts. Le taux de mortalité est cependant contesté : The Moscow Times a notamment constaté que l’agence de statistiques Rosstat a enregistré près de 50 000 décès supplémentaires en par rapport à . Selon le directeur de l’Observatoire franco-russe, Arnaud Dubien, « étant donné cette surmortalité enregistrée ces derniers mois, on peut multiplier par deux ou trois les chiffres avancés par le ministère de la Santé, compte tenu de leur méthodologie »[95].
Lecture : entre le début du recensement et le , en Russie, un total de 2 777 personnes atteintes de Covid-19 ont été recensées.
Lecture : le , en Russie, 440 nouvelles personnes atteintes de Covid-19 ont été recensées.
Lecture : entre le début du recensement et le , en Russie, un total de 24 personnes sont décédées dans les hôpitaux d'une cause attribuée à la Covid-19.Décès cumulés de janvier à avril 2020
Lecture : le , en Russie, 7 nouvelles personnes sont décédées dans les hôpitaux d'une cause attribuée à la Covid-19.
Lecture : entre le début du recensement et le , en Russie, un total de 190 personnes sont guéries d'une cause attribuée à la Covid-19.
Lecture : le , en Russie, 69 nouvelles personnes sont guéries d'une cause attribuée à la Covid-19.
Références:
(en) « covid-testing-all-observations.xlsx » [Office Open XML] (consulté le )
(ru) « Информационные бюллетени о ситуации и принимаемых мерах по недопущению распространения заболеваний, вызванных новым коронавирусом », sur Федеральная служба по надзору в сфере защиты прав потребителей и благополучия человека (consulté le )
Mi- à la radio Écho de Moscou, le conseiller idéologique du parti Nouvelle Force, Valery Soloveï, souvent critique du Kremlin, déclare qu’au moins 1 600 personnes seraient décédées des suites d’une infection du coronavirus depuis le mois de janvier en Russie, mais que ces cas ont été enregistrés comme des pneumonies[96]. Alexey Kurinny, député communiste, membre de la commission de la santé au parlement russe, estime que les chiffres communiqués sont sous-estimés de « 2 fois (minimum) à 10 fois »[97].Le le président Vladimir Poutine visite l'hôpital de Kommounarka à Moscou, principal lieu de soin du covid-19 en Russie.
Le , le président Vladimir Poutine s'adresse à la télévision russe pour annoncer des mesures sanitaires et économiques[98]. Il recommande aux Russes de rester chez eux, décrétant que la semaine suivante serait chômée[98].
Le scrutin sur la réforme constitutionnelle est reporté sine die[99],[98].
Le président Vladimir Poutine annonce aussi des mesures de soutien au pouvoir d'achat et aux entreprises face à la crise économique provoquée par la pandémie : renouvellement automatique de toutes les allocations et prestations sociales pendant six mois, pauses dans le remboursement des prêts et augmentation de l'allocation de chômage. Pour les entreprises : report d'impôt et de crédit pour les PME pendant six mois afin de les « aider à garder leurs employés ». Il promet également de taxer davantage les circuits d'optimisation fiscale et les transferts de fonds vers des comptes offshore à l'étranger.
À cette date, 658 cas sont répertoriés dans le pays. Les hôpitaux, pharmacies, banques, administrations, magasins alimentaires et transports continuent à fonctionner. Les bars, restaurants, cafés, discothèques et lieux de loisirs ferment le [98].
Le , les autorités reconnaissent que les capacités des services de santé de Moscou atteignent « leurs limites »[100]. Le nouvel hôpital dédié aux épidémies est en construction[101],[102].
Le , comme dans beaucoup d'autres pays, des problèmes logistiques sont rapportés dans les hôpitaux de régions et tous le système de soins, qui manquent de masques, gants, thermomètres, désinfectants et combinaisons de protection[103]. Le président Vladimir Poutine reconnaît des pénuries de matériel, sans donner d'indication sur l'ampleur des manques[104]. Un rapport indique que les agents de santé russes ont été ainsi surexposés : ils étaient 16 fois plus susceptibles de mourir du COVID-19 que leurs homologues d'autres pays, représentant environ 7% de tous les décès dus au COVID-19 en Russie. Ces agents de santé russes disent avoir été découragés de souligner les pénuries d'EPI[51]. Il y a aussi eu des problèmes avec les machines de ventilation assistée (avant l'épidémie, la Russie disposait de 27 respirateurs artificiels pour 100 000 habitants, bien plus que les 18,8 pour 100 000 aux États-Unis, mais bon nombre de ces ventilateurs étaient vieux et les médecins se sont plaints de leur qualité[51]. D'importantes inégalités régionales sont constatés dans l'efficacité du système de soin en Russie, certaines régions manquant et de préparation et d'équipement. Selon un article de The Lancet : « Un médecin parlant à la BBC a qualifié le kit disponible pour les médecins du Daghestan de «primitif», et la région a la capacité de moins de 1000 tests par jour sur une population de plus de 3 millions d'habitants. Selon un ministre local de la Santé, 40 agents de santé sont morts du COVID-19 au Daghestan, ce qui est plus que le total officiel de tous les décès liés au COVID-19 pour la région ».
Le , des associations d'anciens combattants demandent le report des commémorations prévues le pour le 75e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne en 1945[105],[106].
En avril 2020, les Russes sont nombreux à critiquer la gestion de la crise du coronavirus, malgré les menaces de très lourdes sanctions. Un internaute de Pskov (frontière estonienne) ayant dénoncé un manque de respirateurs artificiels dans un hôpital de sa ville sur un réseau social fait l'objet de poursuites judiciaires. Il risque jusqu’à 100 000 roubles d’amende (1 200 €) et la confiscation de son ordinateur. Le , le procureur général a demandé au journal d’investigation Novaya Gazeta de supprimer un article sur la gestion de la Covid-19 en Tchétchénie. L'auteure de l'article a été menacée de mort[107].
En , Vladimir Poutine annonce que la situation liée au covid-19 se stabilise dans le pays[108]. Peu après l'académicien Léo Bokeria estime que la pandémie sera surmontée à la fin de l'été[109]. En juillet, les autorités de Saint-Pétersbourg annoncent prématurément leur victoire face à la pandémie[110].
En , le ministre de la santé Mikhaïl Mourachko annonce que nombre de régions russes sont sur le point de vaincre le virus[111]
Le , pour faire face aux cas importés de Russie, la frontière routière entre la Russie et la Chine est fermée à Suifenhe, province du Heilongjiang (nord-est).
Cette ville est devenue l’un des principaux postes-frontières routiers avec la Russie depuis la suspension, fin , par les autorités russes, de toutes les liaisons aériennes internationales[112],[113],[114].
Le , une équipe médicale chinoise de dix membres est arrivée à Moscou avec des fournitures pour aider la Russie à lutter contre le Covid-19[115].
Le , le Vietnam a offert 150 000 masques à la Russie[116].
Le , Vladimir Poutine annonce le report à une date ultérieure du référendum constitutionnel prévu le .
Le référendum constitutionnel reporté a lieu du au [117].
Mi-avril, selon plusieurs organisations patronales russes, plus de la moitié des petites et moyennes entreprises seraient menacées de faillite dans le pays. Dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, les prévisions sont encore plus pessimistes. La décision prise à la fin du mois de mars, encourageant les Russes à rester chez eux jusqu’à la fin du mois d’avril a plongé les entreprises de Russie dans la difficulté, car aucune aide n'est apportée aux entreprises pour payer les salaires[118].
Le budget russe, basé sur un baril à 42 dollars, souffre de la chute de la consommation mondiale et de la guerre des prix du pétrole[119].
Comme pour la plupart des dirigeants des pays touchés, cette crise sanitaire servirait de test pour Vladimir Poutine[120]. Selon le quotidien suisse Le Temps, les chiffres officiels en Russie peuvent être mis en doute en raison du traitement de plusieurs événements survenus dans le passé[121],[122].
Le , le groupe de surveillance de l'Union européenne EUvsDisinfo rapporte que la Russie propage ce qu'elle croit être de fausses informations liées à la pandémie du SRAS-2 via des organes de presse pro-Kremlin
[123].
Le , le gouvernement russe conteste les accusations de diffusion de fausses nouvelles par les chaines Sputnik et RT et dénonce la russo-phobie de nombreux médias occidentaux[124].
Le , la Russie reconnaît qu'une part significative de cas qualifiés de pneumonie sont en fait des cas de Covid-19 et déclare qu'à partir de ce jour, les cas de pneumonie seront comptabilisés dans les statistiques de Covid-19 potentielle[125].
Le , un rapport des services de renseignements américains signale que les services russes diffusent des informations alarmistes sur les réseaux sociaux dans un but de propagande[126].
Alors que la Russie est classée 10e sur 178 pays parmi les pays disposant du plus grand nombre de lits d'hôpitaux[127], des critiques évoquent des réformes qui auraient concerné le secteur de la santé ces dernières années. Un rapport du Centre de réforme économique et politique sur l’accès aux soins souligne que les plus grandes villes bénéficient de très bonnes infrastructures, mais que plusieurs régions sont sous équipées[128].
Après l'entrée en vigueur, mercredi 29 décembre 2021, d'une loi votée par le Douma en juin 2021, les travailleurs étrangers et leurs familles sont soumis à des tests réguliers pour dépister la syphilis, le virus du VIH, la lèpre, la gonorrhée, la tuberculose, le Covid-19 ou une addiction à la drogue. Le refus de test ou un test positif entraîne la révocation du permis de travail ou le refus d’en délivrer, l’inscription sur une liste des individus jugés "indésirables" sur le territoire russe et l’ordre de quitter le pays. Les groupements d'entrepreneurs étrangers critiquent cette législation qui touche plus de 11 millions de travailleurs étrangers[129].
En 2021, la Russie a perdu 1,04 million d'habitants. Le Covid-19 avec plus de 660.000 décès enregistrés en est première cause[130].
Le 2 février 2022, malgré une forte augmentation des cas de Covid-19 (seuil de 100 000 contaminations quotidiennes atteint le 29 janvier) et dune faible couverture vaccinale (48% de la population est totalement vaccinée), les autorités sanitaires russes (citées par l'agence de presse Ria Novosti) ne prévoient pas de nouvelles restrictions[131],[132].
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