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association étudiante qui a pour but de défendre les intérêts des étudiants De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les organisations de représentation étudiante sont des associations étudiantes qui ont pour but de défendre les intérêts des étudiants et d'exprimer leurs opinions sur la gestion universitaire en général, que ce soit les infrastructures (restauration universitaire, logements étudiants), la stratégie (recherche scientifique) ou la conduite politique (discrimination). Elles sont présentes au niveau intra-universitaire (facultés et université), régional, national et international.
Leur structure est en général associative. Elles sont aussi appelées syndicats étudiants, par analogie avec les syndicats professionnels avec lesquels ils estiment partager un corpus de valeurs et de méthodes.
En Belgique, la représentation étudiante légalement reconnue concerne exclusivement l'enseignement supérieur, qu'il soit de type universitaire, de haute-école (bacheliers professionnalisants), d'école supérieure d'art ou d'école de promotion sociale. L'enseignement supérieur étant une matière communautaire, la représentation étudiante qui y est liée est scindée entre une représentation francophone et une représentation néerlandophone, ou flamande.
Le décret de 2003 relatif à la représentation étudiante dans l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, réactualisé en , détermine deux niveaux de représentation étudiante :
Pour être légalement reconnu, un Conseil étudiant doit comprendre au minimum un tiers de membres élus par et parmi l'ensemble des étudiants régulièrement inscrits dans l'établissement d'enseignement supérieur considéré. D'autres membres peuvent être cooptés. Les CE ont pour mission d'assurer la représentation étudiante en interne à un établissement, avec notamment la désignation de représentants au sein des organes de gestion de l'établissement, ceux-ci devant comprendre un minimum de 20 % de représentants mandatés par le CE (voir 50 % minimum pour les organes chargés de gérer les affaires sociales de l'établissement).
Une fois par an, le CE choisit de s'affilier à une organisation de représentation communautaire, ou de rester indépendant. À cette occasion, les ORC doivent se présenter lors d'une réunion contradictoire. Un conseil étudiant dans son ensemble est affilié à l'ORC remportant la contradictoire et sera représenté par celle-ci. Cependant un mécanisme de proportionnelle existe pour rétablir le financement
Depuis , il n'existe plus qu'une seule ORC en Fédération Wallonie Bruxelles : la Fédération des étudiants francophones. L'autre ORC, l'Union des étudiants de la Communauté française, ne remplissant plus les critères légaux[1].
Les ORC ont quant à elle pour mission de représenter les étudiants au niveau communautaire. En particulier, elles doivent légalement être consultées par le cabinet de l'enseignement supérieur chaque fois qu'un arrêté ou décret doit être pris par ce dernier, lors d'une réunion de concertation. Elles assurent également la représentation étudiante au sein de chaque conseils et commissions de l'Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES), qui doivent elles aussi comprendre un minimum de 20 % de représentants étudiants désignés par les ORC.
Les représentants étudiants ont des devoirs vis-à-vis des étudiants qu'ils représentent, mais disposent également de droits inaliénables à leur fonctions. En particulier, ils ne peuvent subir de préjudice lors de l'exercice de celles-ci.
Pour faciliter leurs tâches, tant les CE que les ORC disposent de droits, notamment matériels (allocations financières de fonctionnement, mise à disposition de locaux et de salariés permanents, etc.), proportionnellement au nombre d'étudiants de l'établissement.
En Flandre, c'est la Vlaamse Vereniging van Studenten qui est l’organisation de représentation étudiante.
Fédérations et organisations étudiantes fédérales ou nationales (canadiennes) :
Les organisations de représentation étudiante au Québec sont généralement régies par la Loi sur l'accréditation et le financement des associations d'élèves ou d'étudiants. Cette loi leur donne le droit d'avoir un local et de percevoir des cotisations selon la formule Rand. Le mouvement étudiant québécois comprend principalement quatre regroupement d'associations étudiantes :
Le Sindicato de estudiantes (Syndicat des étudiants) est un syndicat étudiant espagnol, première organisation étudiante nationale en Espagne. Rassemblant plus de 20 000 affiliés, le S. E. se définit comme un syndicat de gauche, anticapitaliste et révolutionnaire.
La direction du S. E. est majoritairement assurée par les membres de l'organisation marxiste Izquierda Revolucionaria.Les associations reconnues par le ministère comme représentatives le sont en fonction des résultats aux élections du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche et du Centre national des œuvres universitaires et scolaires.
Il s'agit des organisations suivantes (classées ici en fonction de leur nombre d'élus au CNESER[2] et au CNOUS[3]) :
Cela leur permet, au-delà de voter, d'exprimer leur avis au sein du conseil considéré, d'obtenir des subventions publiques.
Il existe de nombreuses organisations étudiantes en dehors des associations représentatives; Solidaires étudiants, la Fédération syndicale étudiante, le poing levé, la Cocarde étudiante, celles-ci ne sont pas représentatives par manque de représentativité (élus au CNOUS ou au CNESER) ou de volonté de représentation.
En France, les organisations étudiantes revendiquant le terme de syndicats étudiants sont des associations loi de 1901 (ou 1908) et ne bénéficient pas des spécificités accordées par la loi aux syndicats de salariés tel que le droit de grève, la désignation de délégués syndicaux ou la signature d'accords car la loi ne considère pas les étudiants comme des travailleurs.
Le Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (GERME), fait la distinction entre syndicat étudiant et organisation étudiante représentative (sans préciser ce qui les différencie et sans détailler les critères d'appartenance à ces catégories[4]). Dans une thèse consacrée aux « organisations étudiantes à vocation représentative », Thibault Pinatel, avocat en droit social, souligne l'ambivalence de ces organisations qui, bien que régies par le droit associatif, sont largement influencées dans leur organisation et leur fonctionnement par le droit social et le syndicalisme professionnel[5].
Le journal Le Bretzel, dans un numéro consacré au syndicalisme, parle pour le syndicalisme étudiant de syndicalisme problématique du fait du statut légal de ces structures mais reconnaît la notion et relate l'apparition et le développement du syndicalisme étudiant puis en explique en détail leurs spécificités[6].
Du fait de l’ambiguïté du terme de syndicat étudiant, les associations qui utilisent ce terme ne syndiquent que des étudiants et non des enseignants, chercheurs ou personnels notamment car ces catégories ont droit à des vrais représentants syndicaux tels que définis par la loi[7].
Les médias utilisent parfois le terme de syndicat étudiant pour désigner les organisations étudiantes qui ne se sont jamais prévalues de ce terme. Ainsi, la FAGE est souvent qualifiée de « deuxième syndicat étudiant »[8] tandis que le MET a été désigné comme étant « un nouveau syndicat étudiant de droite » lors de sa création[9], alors qu'aucune de ces organisations ne s'est jamais désignée par le terme de syndicat étudiant, tenant à être considérées comme des « organisations étudiantes »[10].
Il n'existe pas de définition officielle de cette notion puisque contrairement au syndicats de salariés, les syndicats étudiants n'ont aucune définition légale. L'article L712-6 du Code de l'Éducation mentionne toutefois, sans les définir, les « libertés […] syndicales étudiantes ». Il est néanmoins important de noter que la mention n'est présente que dans la version de l'article datant de 2007, qui fut changé en 2013 et dans lequel aucune mention de liberté syndicale étudiante n'est mentionnée.
La plupart des organisations étudiantes françaises utilisant le terme de « syndicat étudiant » se réfèrent à deux chartes[11] : la Charte d'Amiens (qui n'est pas spécifique au syndicalisme étudiant) et la Charte de Grenoble[12],[13],[14] (généralement considérée comme le texte fondateur du syndicalisme étudiant[15]). C'est le cas notamment de l'UNEF[16], de SUD Étudiant[17],[18], et de la Fédération syndicale étudiante[19],[20] (les deux dernières ayant fusionné en une nouvelle fédération en 2013, Solidaires étudiant-e-s).
SUD Étudiant, dans un de ses documents, donne la définition suivante d'une organisation syndicale étudiante[11] :
L'Union des étudiants de l'université d'Helsinki, est l'association étudiante de l'université d'Helsinki, forte de 32 000 membres, et d'une valorisation de près de 200 millions[32], elle comporte aussi une assemblée représentant les branches étudiantes des différents partis politiques Finlandais.
Azione universitaria (it)en Italie est un syndicat étudiant de droite affilié au parti Frères d'italie. Fondé en 1996 il possède plusieurs élus CNSU.
Les associations d'étudiants des universités, des hautes écoles spécialisées (HES) et des hautes écoles pédagogiques (HEP) se regroupent au sein d'une fédération, l’Union des étudiant-e-s de Suisse (UNES) créée en 1920. Elle est neutre en ce qui concerne la politique partisane, non discriminante et encourage l’égalité des chances[40].
Dans les années 2000, une autre structure, l’Association des étudiants des hautes écoles suisses (AES) essayait de concurrencer la première. Fondée en 2003 et dissoute en 2008, celle-ci réunirait les associations des étudiants des Écoles polytechniques de Zurich (EPFZ) et Lausanne (EPFL) ainsi que de la Haute école de Saint-Gall. L'AES se voulait politiquement neutre en comparaison avec l'UNES, perçu d'être trop à gauche. Depuis la dissolution de l'AES l'association des étudiants d'EPFZ (VSETH) est redevenue membre de l'UNES.
À l'exception de la Conférence universitaire des associations d'étudiant-e-s de l'Université de Genève (CUAE), les organisations locales (fédérations ou associations générales en Suisse romande, Studierendenschaften ou Vereinigungen der Studierenden en Suisse alémanique) ne se considèrent pas à proprement parler comme des syndicats à la française. Il est vrai que la majeure partie d'entre elles sont des personnes morales de droit public (et non des associations privées) auxquelles les étudiants sont affiliés automatiquement.
Cela étant, il y a presque toujours une structure unique à chaque niveau (filière, faculté, université), même à Genève. En revanche, les membres des Conseils des étudiants (Studierendenräte) des associations des étudiants des universités de Berne et Zurich (Studierendenschaft der Universität Bern et Vereinigung der Studierenden der Universität Zürich), sont élus sur des listes présentées par des structures concurrentes (souvent des associations), rattachées ou non à des partis ou à leurs organisations de jeunesse. Ces structures ne sont pas organisées au niveau national.
Les seuls syndicats des étudiants en Suisse sont le Sindacato Indipendente degli Studenti e Apprendisti (SISA) en Tessin[41] et SUD étudiant-e-s et précaires en Suisse romande[42].
Il a existé plusieurs organisations internationales étudiantes :
Il existe des associations internationales d'étudiants, pour les catholiques (JECI - Jeunesse étudiante chrétienne internationale), les juifs (UMEJ - Union mondiale des étudiants juifs), les musulmans (IIFSO - International Islamic Federation of Student Organizations), ou encore les protestants (FUACE - Fédération universelle des associations chrétiennes d'étudiants).
Le Mediterranean Network of Student Representatives, créé en 2003, rassemble des organisations étudiantes des pays bordant la mer Méditerranée.
Il existe des structures européennes, comme l'ESU (Union des étudiants d’Europe), qui regroupe 43 organisations de 33 pays. La France y est représentée par l'UNEF et la FAGE.
Les organisations libérales et conservatrices, dont l'UNI se regroupent dans l'European Democrat Students (EDS).
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