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site web anglophone débattant de politique internationale et de culture De Wikipédia, l'encyclopédie libre
openDemocracy (qui s'écrit sans majuscule au mot open) est le nom d'un média indépendant (et de sa plate-forme), basé au Royaume-Uni. Fondée en 2001, openDemocracy a pour objectif de « challenger les pouvoirs et encourager le débat démocratique » dans le monde, grâce à des reportages et des analyses de problèmes sociopolitiques[1]. Ses fondateurs viennent de médias établis et du monde de l'activisme politique. La plate-forme a été financée par des subventions d'organisations telles que la Fondation Charles Stewart Mott, les Open Society Foundations, la Fondation Ford et Joseph Rowntree Charitable Trust, ainsi que par la réception de dons directs de lecteurs[2],[3]. L'information y est disponible en anglais, portugais, russe, espagnol, sous licence ouverte (Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International), sur un site sans publicité, Propriété de l'openDemocracy Foundation for the Advancement of Global Education, animé par 62 personnes (en 2021), avec environ 11 millions de lecteurs en 2021[3].
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openDemocracy a été fondée en 2000 par Anthony Barnett, David Hayes, Susan Richards et Paul Hilder[4]. La première publication date de mai 2001[5].
L'un des cofondateurs, Anthony Barnett, militant de la démocratie a été organisateur de la Charte 88. Il fut le premier rédacteur en chef (2001-2005) d'openDemocracy.
Puis, Isabel Hilton l'a remplacé dans cette mission, de 2005 à 2007, suivie en 2010 par Rosemary Bechler, qui a à son tour a cédé la direction éditoriale à Adam Ramsay en 2019[6]. En 2012, le rédacteur en chef était Magnus Nome, ensuite remplacé par Mary Fitzgerald[7].
Le 21 septembre 2022, l'organisation a annoncé être poursuivie au Royaume-Uni par une société liée à l'ancien président du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev[8],[9].
openDemocracy est détenu et publié par une fondation.
Ce média a été financé par un certain nombre d'organisations philanthropiques, dont la Fondation Mott, le Joseph Rowntree Charitable Trust, la Fondation Ford, la fondation David et Elaine Potter, Lush, Andrew Wainwright Trust et le Network for Social Change[10].
Attirant à l'origine un public restreint, les visites sur le site Web d'openDemocracy ont exponentiellement augmenté après les attentats du 11 septembre, après un article écrit par Todd Gitlin qui était à New York lors des attentats. Dans son article, Gitlin écrivait (avec prévoyance) que ce qu'il fallait, c'était "une réponse militaire ciblée - une réponse précise, pas un spasme de vengeance" (...) mais une action qui distingue les tueurs des civils."
openDemocracy a commencé à quotidiennement recevoir des contributeurs internationaux, et de nombreux Américains, mécontents de la couverture médiatique de la question, se sont connectés sur ce site Web comme alternative.
Avec un passage à un lectorat plus large, le magazine électronique « est devenu un forum de débat pour les militants politiques, les universitaires, les journalistes, les hommes d'affaires, les politiciens et les fonctionnaires internationaux du monde entier » suscitant l'intérêt de sponsors caritatifs[4].
En 2002, les trois principaux sujets de débat y étaient : la mondialisation et ses impacts, l'usage et l'abus de la puissance américaine dans le monde, et la nature de l'islam. Plus le magazine grandissait, plus sa couverture de sujets allant du changement climatique et de la régulation des marchés mondiaux à l'avenir du multiculturalisme et à l'impact de la migration augmentait également[11].
L'énoncé de mission d'openDemocracy affirme : « Avec les droits de l'homme comme objectif central, nous posons des questions difficiles sur la liberté, la justice et la démocratie. Nous donnons à ceux qui luttent pour leurs droits l'agence pour défendre leur cause et inspirer l'action »[1].
En termes de lectorat, le site Web comptait près de 9 millions de visiteurs uniques en 2021, dont 40 % de tous les lecteurs de retour venaient du Royaume-Uni[3].
En 2022, après 21 ans d'existence, openDemocracy, pour sa campagne sur la transparence dans la vie publique britannique, a remporté le prix de la campagne de l'année dans le cadre des British Journalism Awards. Cette campagne a abouti au vote, par le parlement anglais, de restrictions plus strictes sur les « seconds emplois » des députés anglais (nouveau code de conduite autorisant un second emploi, mais incluant une interdiction explicite pour les « députés de fournir des conseils parlementaires rémunérés, y compris de fournir ou d'accepter de fournir des services en tant que conseiller parlementaire, consultant ou stratège. » Et le contrat doit empêcher que ces députés fassent pression sur les ministres)[12].
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