Opération Titan

Protection du Centre spatial guyanais De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Opération Titanmap

L'opération Titan est le nom donné en 2008, par le général Carpentier, commandant en chef des Forces armées en Guyane, aux opérations de protection externe du Centre spatial guyanais de Kourou.

Faits en bref Type, Localisation ...
Opération Titan
Thumb
Ariane 5 sur son pas de tir au CSG
Type Protection du territoire national et ses intérêts
Localisation Guyane
5° 13′ N, 52° 46′ O
Objectif Protection de l'extérieur du Centre spatial guyanais
Date - en cours
(45 ans, 1 mois et 28 jours)
Participant Forces armées en Guyane
Issue En cours
Fermer

Le nom de l'opération est tiré du Titanus giganteus, coléoptère géant (plus de 15 cm) de la forêt amazonienne[1].

Moyens déployés

Résumé
Contexte

50 militaires sont déployés en permanence pour protéger le Centre spatial guyanais.

Lors des phases plus sensibles, comme les phases de transfert ou de lancement, et en fonction de la charge utile emportée par le lanceur, jusqu'à 400 militaires peuvent être mobilisés.

Les unités militaires engagées dans cette opération font partie des Forces armées en Guyane (3e REI, 9e RIMa, BA 367 « Capitaine Massé », et Marine nationale).

Dispositif terrestre

La protection terrestre du site est assurée par les légionnaires du 3e régiment étranger d'infanterie, implanté à Kourou, depuis le premier lancement de la fusée Ariane 1, le . Depuis , date du premier tir du lanceur russe Soyouz, la zone de protection terrestre a été élargie[1], nécessitant un renfort fourni par les « marsouins » 9e régiment d'infanterie de marine[2] basé à Cayenne.

Dispositif maritime

Pour chaque lancement, une zone maritime d’exclusion est définie. La Marine nationale y assure une surveillance avec deux bâtiments : une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) et un patrouilleur léger guyanais (PLG)[1].

Dispositif aérien

Le radar du Centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou[3] assure en permanence la surveillance du ciel guyanais. Une « bulle » de protection aérienne est définie autour du CSG lors de chaque tir de fusée. La base aérienne 367 Cayenne-Rochambeau dispose de moyens aériens d'intervention (des hélicoptères Puma et Fennec) pour intercepter, dérouter, voire neutraliser un aéronef qui violerait cette zone d'interdiction. Ces hélicoptères, par leur vitesse maximale, ne peuvent intercepter que d'autres hélicoptères, des avions de tourisme ou des ULM.

Parfois, si le tir est particulièrement sensible, un renfort projeté de métropole vient compléter le dispositif. Celui-ci inclut des avions de chasse Mirage 2000[1] ou Rafale, un avion radar Awacs et un avion ravitailleur C-135[4].

Fréquence

10 à 12 lancements sont réalisés chaque année par le CSG[Passage à actualiser], ce qui entraîne entre 50 et 60 jours de déploiement sur le terrain pour les unités concernées[2].

Notes et références

Voir aussi

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.