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club de rugby à XV en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Union sportive carmausine ou US Carmaux est un club de rugby à XV situé à Carmaux, dans le nord du département du Tarn. Le club est champion de France 1951.
Nom complet | Union sportive carmausine |
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Fondation | 1940 |
Couleurs | Vert, rouge et blanc |
Stade | Stade Jean Vareilles |
Siège |
Mille Club Stade Jean-Vareilles - BP 7 81400 Carmaux |
Championnat actuel | Régionale 2 |
Président | Elodie Quintard-Durand |
Entraîneur |
Frank Hermet (manager général) Matthieu Thomas (Arrières) Stéphane Briard (Avants et touche) |
Site web | u-s-carmaux.clubeo.com |
National[Note 1] |
Championnat de France de 1re division (1) Championnat de France de 2e division (1) Championnat de France 3e division (1) Challenge de l'Espérance (1) |
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Maillots
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Dernière mise à jour : 22 juillet 2020.
Bien que sacré en 1951, sans internationaux, le club a fourni depuis quelques joueurs à l'équipe de France, comme Jean-Pierre Romeu, ouvreur lors du grand chelem 1977 ou Marc Andrieu[1].
C’est un des seuls clubs avec l’US Quillan à avoir remporté le titre national en première, deuxième et troisième division[2].
Il est issu de la fusion de deux clubs de la ville en 1940, et ses équipes jouent en rouge et vert. Le club évolue aujourd'hui au niveau de la Régionale 2 et joue ses matchs au Stade Jean-Vareilles, anciennement Stade de la Tour.
L'US Carmaux résulte de la fusion de deux Clubs. L'Olympique de Carmaux, fondé en 1921, était le club de la Société des mines de Carmaux (qui exploitait la houille du bassin). Il jouait sur le Stade des Mines au football et au rugby dans des couleurs rouge et noir. Le Football Club Carmausin, fondé en 1922, était, lui, le club municipal, créé par la mairie. Omnisports (il avait aussi une section d'athlétisme).
L'Olympique connut un certain succès avec trois finales nationales consécutives en deuxième série (4e division, victoire en 1927), Honneur (3e division, perdue en 1928) et promotion (2e, perdue en 1929).
Le FC n'était pas en reste au niveau des résultats, avec deux titres de champion de France (4e série 1923, 2e série 1926) entrecoupés d'une finale de 3e série en 1924.
La rivalité entre les deux clubs était considérable et incontournable dans une si petite ville, d'autant qu'en 1931, les deux clubs se retrouvèrent en première division.
La fusion n'intervint qu'en , alors que le régime de Vichy avait imposé le regroupement des sociétés sportives. Les dirigeants habillèrent le regroupement forcé d'une déclaration de bonnes intentions pour « reconnaître qu'il importe de mettre fin à la vieille rivalité de leurs deux groupements sportifs ».
C'est ainsi que naît l'Union Sportive Carmausine. Un additif aux clauses du contrat de mariage précisait même qu'en cas de désaccord, chaque club aurait pu repartir de son côté, l'OC avec le football et le basket, le FCC avec le rugby et le cyclisme ! Cela ne sera pas le cas, et l'USC omnisports compta rapidement neuf sections. C'est de ce double héritage que l'USC dérive aussi les couleurs de son écusson, le vert du FCC, le rouge de l'OC, portées sur un maillot blanc.
Dans les années cinquante, la commune recense 11 485 habitants dont un quart de mineurs. La formation dispute ses rencontres dans le stade des Amouriès (aujourd'hui disparu). Situé à proximité des sites d'extraction minier, il était réputé pour ses odeurs d'ammoniaque, incommodant les visiteurs[3].
Bien classé en championnat de France de deuxième division en 1947, Carmaux obtient le droit de disputer une poule d'accès au championnat de France de première division en 1948. Devancés par Périgueux, Saint-Jean de Luz et Niort, Carmaux reste en deuxième division.
Carmaux rejoint finalement la première division l'année suivante en 1949. Il termine alors à la quatrième place de sa poule avec 4 victoires, 1 nul et 5 défaites mais n'est pas qualifié pour les huitièmes de finale.
L'USC monte alors en puissance et atteint les quarts de finale du Championnat la saison suivante.
Le club est alors soutenu par les Houillères du Bassin d'Aquitaine, mais n'est en aucun cas un club d'entreprise comme l'AS Montferrand. Tout au plus, la société minière prête son autocar pour les déplacements et employait les joueurs. Ainsi cinq de ceux qui participent à la finale du championnat de France 1951 sont descendus dans la mine. C'est une équipe solidaire, dépourvue d'internationaux, qui arrive au Stadium municipal de Toulouse dans la position du petit poucet. Vingt autocars et un train sont affrétés pour emmener les supporters dans la cité des violettes.
L'US Carmaux élimine le SU Agen en quart-de-finale (5-0) puis l'AS Montferrand en demi-finale (11-9 après prolongations).
Ce , l'US Carmaux devient champion de France[4], en battant le Stadoceste tarbais 14-12, après prolongation. Le troisième ligne Louis Aué marque l'intégralité des points carmausins (un essai, une transformation et trois pénalités). Les deux équipes sont à égalité (9-9) à la fin du temps réglementaire. Elles marquent un essai chacune en prolongation mais seul Aué de Carmaux réussit la transformation, ce qui donne la victoire à l'US Carmaux.
Composition de l'équipe championne de France 1951 : Raymond Carrère, Louis Combettes, Jean-Marie Bes, Jean Gervais, Alexis "Bruno" Dalla-Riva, René Pailhous, Louis Aué, Jean Régis, René Pagès, Gérard Lasmolles, René Deleris, Gustave Golajewski, Georges Cassou, Francis Cassou, Jacques Sagols.
Le club succède au palmarès à un autre club tarnais, le Castres olympique double champion de France de 1re division 1949 et 1950. Dans le Tarn, après Castres, Carmaux est le seul autre club à avoir aussi été champion de France.
Le retour à Carmaux est l'occasion d'une immense liesse. Le Bouclier de Brennus est promené dans les rues de la ville, dans un défilé où se côtoient les joueurs et les notables (le maire et les députés du Tarn). Il est également rendu hommage à Augustin Malroux, ancien capitaine et résistant mort en déportation. Les festivités ont duré des mois et l'année suivante, le club a été incapable de se qualifier pour les phases finales[1]. Par la suite, Carmaux disputera encore un 1/8e de finale en 1954 suivi de 4 seizièmes de finales consécutif.
Carmaux remporte un autre trophée national, le challenge de l’Espérance après une large victoire sur le TOEC en finale 23-3[5].
Composition de l'équipe : Teychene (Entraîneur), Jean Mons, Raymond Carrère, David, Jacques Revellat, Jean Régis, Louvet, Louis Aué, René Pailhous, Duplan, Hernandez, Andrieu, René Deleris, Cuq, Sirera, Fuchez.
Ensuite, Carmaux reste en première division mais ne se qualifie plus pour les phases finales. Elle garde toutefois la réputation d'une équipe solide particulièrement coriace à domicile dans son mythique stade des Amouriès[6].
En 1960, le deuxième ligne Hervé Larrue est sélectionné en équipe de France. C'est le premier international du club mais il quittera Carmaux pour le XIII Catalan.
En 1968 avec un jeune ouvreur à l'avenir prometteur, Jean-Pierre Romeu, Carmaux joue un seizième de finale. Carmaux sera battu de peu 14-12 par le Stade toulousain. Ensuite, le club ne se qualifiera plus pour les phases finales du championnat de France de première division. Fortement dépendant de la bonne fortune des mines de charbon de Carmaux, le club est frappé de plein fouet par la crise économique et commence par perdre ses meilleurs éléments comme Jean-Pierre Romeu qui partira en fin de saison pour l'AS Montferrand.
En 1970, Carmaux manque de peu la qualification au profit d'Angoulême. La saison suivante est plus difficile pour Carmaux qui termine dernier de sa poule et descend en deuxième division.
Les Carmausins sont champions de France de deuxième division, le 14 mai 1972, au Stade Aimé Giral à Perpignan. L'USC s'impose en finale sur Nice des Jean-Claude Ballatore, André et Daniel Herrero ou Jean-Pierre Mouysset.
Carmaux retrouve la première division en 1972-1973 mais le championnat est scindé en deux groupes de 32 clubs en fin de saison. Carmaux évolue ainsi en groupe B. Le futur centre international Marc Andrieu quitte alors le club en 1979 pour Béziers. Finalement, Carmaux reste en première division jusqu'en 1982, année où il est relégué en deuxième division.
Carmaux évolue ensuite en deuxième division jusqu'au début des années 1990. Le futur centre international Jean-Marc Aué remporte le titre de champion de France Balandrade avec Carmaux en 1991 puis débute en équipe première la saison suivante avant de signer à Agen.
Redescendu en troisième division, l'USC s'offre un dernier titre national en remportant le championnat le 11 juin 1995[7] face à Saint Junien au Stade Jean Alric à Aurillac.
Le club évolue en Fédérale 3 jusqu'en 2014[8]. Il dispute ses rencontres à domicile au Stade Jean Vareilles, anciennement Stade de la Tour, depuis le milieu des années 1970[7].
L'US Carmaux évolue actuellement en Régionale 2.
La saison 2019-2020 est interrompue à cause de la pandémie de coronavirus. Les Carmausins jouaient alors le maintien. Pierre Pauzies[9] assure vouloir maintenir l'USC en promotion honneur et souhaite développer le rugby chez les jeunes (cadets/juniors)
Elodie Quintard-Durand devient la nouvelle présidente[10] de l'US Carmaux en 2022. Frank Hermet est nommé manager général, Matthieu Thomas entraîneur des arrières, Stéphane Briard entraîneur des avants et touche. La nouvelle présidente souhaite notamment redynamiser l'USC, restructurer le bureau et l’école de rugby.
Carmaux se qualifie en seizième-de-finale de Régionale 2 à l'extérieur en Haute-Garonne contre Caraman[11]. Mais les Carmausins sont éliminés après avoir perdu lourdement malgré une bonne première mi-temps (54-12).
En quart-de-finale de Régionale 2 Réserve, à Rabastens, l'équipe de 2 carmausine s'incline aussi contre Caraman (11-9).
En juin 2021, est fondé le "Rassemblement des écoles de rugby du Carmausin-Ségala" dans les locaux de l'US Carmaux en présence des maires de Carmaux, Cagnac, Blaye et du président du Comité du rugby du Tarn.
Les écoles de rugby de l'US Carmaux, Cagnac-Blaye et Ségala Ovale se regroupent dans le cadre de la communauté de communes afin d'optimiser les moyens de ses clubs amateurs[12].
Le club joue en vert et noir, vert représentant l'herbe et noir représentant le charbon.
Les cinq étoiles représentent les 5 titres de l'US Carmaux, toutes catégories confondues de la première division aux plus jeunes catégories, gagnées entre 1951 et 1995.
La flamme évoque la torche des mineurs lié au passé minier du bassin carmausin au XIXe et XXe siècles qui firent la prospérité et le développement économique du nord du Tarn.
Le stade de l'US Carmaux porte le nom de Jean Vareilles qui était une grande figure de la Résistance et ancien maire de Carmaux dans les années 1950.
En 2022, les Boucliers du terroir au stade Jean Vareilles ont récompensé des équipes de rugby amateures tarnaises.
Compétitions nationales | Anciennes compétitions disparues | Compétitions de jeunes |
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Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Championnat de France de 1re division | US Carmaux | 14-12 | Stadoceste tarbais | Stadium municipal, Toulouse | 39 450 | |
Championnat de France de 2e division | US Carmaux | 22-16 | RRC Nice | Stade Aimé Giral, Perpignan | 9 270 | |
Championnat de France de 3e division | US Carmaux | 21-22 | Saint-Junien | Stade Jean Alric, Aurillac | 2 710 |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Juniors Balandrade | US Carmaux | 15-5 | Stade toulousain | Gaillac | 100 | |
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