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L’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne, couramment appelé AFRISTAT, est une institution internationale ouverte en 1996 à la suite du traité[1] signé par 14 pays d'Afrique subsaharienne, le à Abidjan en Côte d'Ivoire. Ce traité est entré en vigueur en 1994 lorsque les parlements d'au moins 7 États l'eurent ratifié.
Fondation |
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Sigle |
AFRISTAT |
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Zone d'activité | |
Type | |
Siège | |
Pays | |
Langue |
Fondateurs | |
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Directeur Général |
Paul-Henri Nguema Meye |
Site web |
Son objectif est de contribuer au développement des statistiques économiques, sociales et de l'environnement dans ses états membres et de renforcer leurs compétences dans ce domaine.
À la mi-2013, 22 pays ont été admis et sont présentés ci-dessous suivant l'année de leur admission.
Cap-Vert | |||
Guinée | |||
Mauritanie | |||
Bénin | |||
Burkina Faso | |||
Côte d'Ivoire | |||
Guinée-Bissau | |||
Mali | |||
Niger | |||
Sénégal | |||
Togo | |||
Cameroun | |||
Gabon | |||
Guinée équatoriale | |||
République centrafricaine | |||
République du Congo | |||
Sao Tomé-et-Principe | |||
Tchad | |||
Burundi | |||
Comores | |||
Djibouti | |||
Madagascar |
D'après l'article 3 de son traité, AFRISTAT a exclusivement pour rôle :
Toutefois, en conformité avec le principe de subsidiarité et sous certaines conditions, le Conseil des ministres peut décider la mise en œuvre d'actions communes au niveau d'AFRISTAT.
Ils sont au nombre de 4 : le Conseil des ministres, le Comité de direction, le Conseil scientifique et la Direction générale.
En sont membres les ministres des Finances ; pour les états dont le ministre des Finances n'assure pas la tutelle de l'organe central de la statistique, le ministre de tutelle est aussi membre ; dans tous les cas, chaque état ne dispose que d'une seule voix. La présidence est assurée pour 2 ans par roulement. Le Conseil se réunit au moins une fois tous les deux ans en session ordinaire sur convocation de son Président : il peut se réunir en session extraordinaire chaque fois que de besoin, à l'initiative de son Président, ou sur demande d'au moins un tiers de ses membres. Les gouverneurs des banques centrales des États peuvent participer aux réunions avec voix consultative.
En règle générale les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés, le président ayant voix prépondérante. L'unanimité des membres présents ou représentés est requise pour des décisions communes dépassant les compétences dévolues à l'article 3 (voir plus haut le rôle de l'organisation), l'adhésion d'un nouveau membre ou l'adoption d'un règlement s'imposant à chacun des États.
Il dirige et gère AFRISTAT. En sont membres avec voix délibérative les responsables des organes centraux des statistiques des États. Peuvent participer à ses travaux, avec voix consultative : les directeurs chargés des études économiques des banques centrales, les représentants des organismes d'intégration économique des États membres de la Zone franc (UEMOA et CEMAC), le cas échéant une ou au plus deux personnalités ressortissant d'états membres, cooptés par le Comité en raison de leur compétence.
Liste des organes centraux de statistique des états membres d'AFRISTAT
Organe consultatif institué auprès du Comité de direction, le Conseil scientifique donne un avis sur toute question d'ordre scientifique ou méthodologique qui lui est transmise par le Président du Conseil des ministres. Il émet par ailleurs un avis sur les orientations à moyen terme et le programme annuel de travail d'AFRISTAT, ainsi que sur les règlements transmis par le Comité de direction au Conseil des ministres. Les avis sont adoptés à la majorité des membres présents ou représentés, la voix du Président étant prépondérante. Il se réunit une fois par an et délibère valablement si la moitié au moins de ses membres sont présents ou dûment représentés.
le Conseil scientifique se compose de quatorze membres nommés pour quatre ans par le Président du Comité de direction, sur proposition des membres du Comité, en recherchant la meilleure représentation géographique possible pour le Conseil scientifique :
Les Présidents successifs :
Une Direction générale assure la gestion et le fonctionnement ; elle est dirigée par un Directeur général, assisté par un Directeur général adjoint[5], tous deux nommés pour une période de quatre ans par le Conseil des ministres sur proposition du Comité de direction. Leurs mandats sont renouvelables une fois.
Son personnel se compose : d'experts pris en charge par le budget d'AFRISTAT, d'experts mis à disposition par des bailleurs de fonds multilatéraux ou bilatéraux, de personnels d'appui recrutés localement dans le pays du siège d'AFRISTAT, Le Directeur général, le Directeur général adjoint et les experts bénéficient des immunités et privilèges habituellement reconnus aux personnels des organisations internationales. Les personnels d'appui sont recrutés localement et sont soumis à la législation et à la réglementation s'appliquant aux travailleurs du secteur privé de ce pays.
Son administration comprend quatre départements techniques et un service administratif et financier.
Nom | Période |
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Cosme Vodounou | 2012-2019 |
Martin Balepa | 2004-2011 |
Lamine Diop | 1996-2003 |
L’accord de siège[6] entre le gouvernement de la République du Mali et AFRISTAT a été signé à Bamako, le par Dioncounda Traoré, Ministre d’état, Ministre des Affaires étrangères et des Maliens de l’extérieur et Lamine Diop, Directeur général d’AFRISTAT. Le Gouvernement de la République du Mali met à la disposition d’AFRISTAT des locaux pour lui servir de bureaux situés rue 499, porte 23, Quartier Niaréla Bamako - Mali.
Un fonds de capitalisation, dénommé Fonds AFRISTAT, a été créé, entre les états membres et des bailleurs avec pour objectif social de contribuer au financement de ses activités grâce aux produits financiers des placements de son capital. Ce dernier est ouvert aux états membres, aux nouveaux états africains qui adhèrent à l'institution et aux souscripteurs qui désirent apporter leur concours au développement des activités d’AFRISTAT. La gestion du Fonds est assurée par l’Agence française de développement (AFD).
Le capital initial pour la période 1998-2005[7] était de 3,35 milliards de FCFA : 1,85 milliard souscrits par les états membres fondateurs et 1,50 milliard par la France ; la contribution par état équivalait à 1 321 450 francs français. Le second capital, en cours de constitution, se monte à 9,18 milliards de francs CFA, dont 6,56 milliards à la charge des états membres et 2,62 milliards promis par la France. Il couvrira pour la période 2006-2015 les dépenses courantes (salaires du personnel, missions d’appui des experts dans les états, réunions des groupes d’experts, réunions statutaires, etc.).
L'ensemble des ressources se composent :
L'organisation a confié à la Direction générale la mise en œuvre d'un programme stratégique de travail pour la période 2006-2010, correspondant à la première moitié de celle du deuxième Fonds AFRISTAT (2006-2015)[8]
Ce programme s'inscrit dans une vision de long terme, vise un objectif global que 5 axes d'activité permettront d'atteindre. Ces éléments sont formulés ainsi :
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