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artiste plasticien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
OX est un plasticien français, né à Troyes en 1963[1]. Il vit et travaille à Bagnolet[2].
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Après des études d'arts plastiques aux Arts Décoratifs de Paris[1], il cofonde le collectif Les Frères Ripoulin, ce qui en fait un des pionniers de l'art urbain en France. Le groupe est constitué des artistes Bla+Bla+Bla, Claude Closky, Jean Faucheur, Manhu, Pierre Huyghe, Stéphane Trois carrés et Nina Childress. Ils peignent sur des affiches qu'ils collent ensuite sur des murs ou des panneaux publicitaires.
Leur nom vient de la célèbre marque de peinture qu'ils utilisent pour peindre les affiches (Ripolin) modifié par l'ajout du "u" de ripou, le verlan de pourri[3]. Leur démarche d'affichage sauvage s'inscrit dans un mouvement émergent plus vaste que l'on nommera le Street Art.
Le principal affichage à lieu en juin 1984 à la station de métro Dupleix : il couvre la vingtaine de panneaux de la station.
Avec les Ripoulin, OX expose également à la galerie du Jour Agnès b qui vient d'ouvrir, puis à la Tony Shafrazi gallery à New York en 1985.
Le groupe qui s'était formé autour de la pratique de la penture et de l'affichage se dissout officiellement en 1987.
À partir de 2005, OX entreprend des collages beaucoup plus réguliers et il approfondit son approche contextuelle, s'inspirant de l'architecture et du paysage urbain. En 2007, il fut l'un des premiers invité de l'association Le MUR, une association qui promeut les arts urbains en invitant des artistes à exposer en extérieur.
En 2013, le Centre Pompidou l'invite à intervenir sur sa façade dans le cadre de Ex-Situ, ateliers participatifs organisés par le Studio 13/16, avec RERO, Ludo, Vhils, JonOne, YZ, Mark Jenkins[4].
La même année, une première monographie, Collages contextuels, lui est consacrée chez Critères[5]. La seconde, Affichage Libre, est publiée en 2015 et distribuée par Gestalten[6]. Ce livre décrit 30 ans de carrière, mettant l'accent sur son travail d'affichage.
Il prend part à des expositions collectives: Fabien Castanier Gallery à Los Angeles en 2016[7], UrbanArt Biennale à Völklingen sur le site métallurgique classé par l'Unesco en 2017[8] et au Street art Museum de St Petersbourg en 2019[9]. Sont également exposées plusieurs de ses peintures datant des années 80 à la Fondation Leclerc à Landerneau pour l'exposition Libres figurations en 2019[10].
Le festival Rouen impressionnée lui propose de peindre un pavillon en 2020[11].
A l'initiative du festival Teenage Kicks qui l'invite la même année, il partage le patio du Musée des Beaux-Arts de Rennes en 2021 avec IPIN[12].
Il participe à la rétrospective 40 ans sur nos murs à la FAB Agnès b.
En 2022, il utilise le papier découpé pour deux installations à Bordeaux (Les Pionniers du street art)[13] et à Niort, dans le cadre du festival Le 4eme Mur[14].
Il réside à la Cité des Arts de la rue à Marseille pour une performance avec Le MUR du fond[15] et une autre avec la FAI-AR[16].
(fr + en + de) OX, Affichage libre, Die Gestalten Editions, (EAN 9783899555776)
OX, Collages contextuels, Critères éditions, , 72 p. (ISBN 2917829826)
(fr + en) Vandals in Paris, The Grifters Publishing, , 336 p. (ISBN 978-619-7267-06-8)
Sur nos murs, Éditions Textuel, , 240 p. (ISBN 2845978723)
Street art contexte(s) Tome 2, Éditions Alternatives, , 240 p. (ISBN 2072932556)
Une street histoire de l'art, Éditions Alternatives, , 224 p. (ISBN 2072932564)
L'art urbain, Que Sais-Je, , 128 p. (ISBN 2130817866)
Street Art Contexte(s), Éditions Alternatives, , 240 p. (ISBN 2072737060)
(en) The art of rebellion 4, Publikat Verlags, , 208 p.
Street art Poésie urbaine, Tana Editions, , 192 p. (EAN 9791030100679)
(en) The world atlas of street art and graffiti, Aurum Press, (ISBN 1781310734)
Paris, De la rue à la galerie, Pyramyd éditions, 304 p. (ISBN 978-2-35017-297-2)
(en) The Art of rebellion, vol. 3, Publikat, (ISBN 3939566292)
(en) Urban interventions, Gestalten, 287 p. (ISBN 978-3-89955-291-1)
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