Loading AI tools
instrument de percussion De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le nyabinghi ou burrus est un instrument de percussion d'origine africaine employé en Jamaïque dans le rituel rastafari où il accompagne les chants[1].
Il existe trois percussions nyabinghi en fonction de la taille de l'instrument : le plus large, la basse ou baandu, le tambour médium le funde et le plus petit le repeater (ou keteh)[2],[3]. L'instrument est fait d'un fût de bois, servant de caisse de résonance, généralement en lames de bois collées et tournées, sur lequel est tendue une peau de chèvre, par l'intermédiaire d'un système de tension. Ce système reprend le principe général de celui d'un djembé, avec deux cerclages qui enserrent le peau, un dans le repli de celle-ci, l'autre appuyant dessus à l'extérieur. Cependant ce système est particulier car la tension ne se fait pas par l'intermédiaire d'un cordage, comme pour le djembé, mais grâce à des tiges filetées reliées au cerclages externe à un bout, et à un troisième cerclage à l'autre bout, placé en bas du fût. Grâce à des écrous on effectue la tension de la peau.
On le martèle avec ses mains (parfois avec un bâton) au rythme du cœur, en signe de cadence symbolique.
Le nyabinghi est utilisé rituellement lors du shabbat, jour de repos pour les Rastas pratiquants se déroulant du coucher du soleil le vendredi jusqu'au coucher du soleil le samedi soir. Seul un rasta peut le jouer.
Il existe quelques enregistrements de musique nyabinghi, qu'ils soient traditionnels (effectués lors de groundation, ou bien en accompagnement de musique reggae. On pourra citer des artistes comme Count Ossie et les Mystic Revelation of Rastafari, The Congos, Ras Michael et les Sons of Negus...
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.