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prétendant au trône du Monténégro De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le prince Nicolas Petrovitch-Njegosh ou Nikola Petrović-Njegoš (en serbe cyrillique : Никола Петровић-Његош), né Nicolas Petrovitch-Njegosh[2] ( à Saint-Nicolas-du-Pélem en Bretagne, France), est l'actuel prétendant au trône de Monténégro. Appelé « Nicolas II » par les monarchistes, il est le grand maître héréditaire de l'ordre du prince Danilo Ier et de l'ordre de Saint-Pierre de Cetinje.
Titres
Chef officiel de la Maison royale du Monténégro
Depuis le
(13 ans, 5 mois et 12 jours)
Prédécesseur | Nicolas Ier (roi de Monténégro) |
---|
Prétendant au trône de Monténégro
Depuis le [1]
(38 ans et 9 mois)
Nom revendiqué | « Nicolas II » |
---|---|
Prédécesseur | Mihailo Petrović-Njegoš |
Titulature | Prince héritier de Monténégro |
---|---|
Dynastie | Petrović Njegoš |
Nom de naissance | Nicolas Petrovitch-Njegosh |
Naissance |
Saint-Nicolas-du-Pélem (France) |
Père | Mihailo Petrović-Njegoš |
Mère | Geneviève Prigent |
Conjoint | Francine Navarro |
Enfants |
Altinaï Petrović-Njegoš Boris Petrović-Njegoš, grand-duc de Grachavie et de Zeta |
Signature
Depuis 2011, il est reconnu par l’État monténégrin comme chef de la Maison royale du Monténégro, avec un statut officiel lui conférant un rôle de représentation au sein de la République.
Il est l'arrière-petit-fils du roi Nicolas Ier et le seul fils et héritier du dernier prétendant, le prince Mihailo Petrović-Njegoš, grand-duc de Grachavie et de Zeta (né en 1908 et, selon les monarchistes monténégrins, roi de Monténégro de jure du à sa mort en 1986), et de Geneviève Prigent (née le et décédée le ). Ses parents se sont mariés le et ont divorcé à Paris le .
Le prince Nicolas descend aussi de la maison Obrénovitch par Yephrem, le frère cadet de Milos Ier Obrenovitch, prince de Serbie, élu par l'Assemblée en 1827 et reconnu par le sultan Mahmoud II le .
Jusqu'en 1989, Nicolas Petrovitch-Njegosh ne se préoccupait guère de son statut d'héritier du trône monténégrin, travaillant comme architecte. C'est alors que le gouvernement communiste yougoslave lui demande, à son grand étonnement, l'autorisation de rapatrier la dépouille de son arrière-grand-père, le roi Nicolas Ier, mort exilé en France puis inhumé en Italie.
Il savait, par son père, qu'il avait un lien avec l'aristocratie monténégrine, mais fut surpris d'apprendre son hérédité. En 1989, il est invité par l'Église serbe au Monténégro pour la cérémonie de rapatriement des restes du roi Nicolas Ier. Il doit alors prononcer un discours devant une foule à Cetinje, lors de la cérémonie. Mais, ne parlant pas serbe, il doit apprendre le texte de manière phonétique.
Le prince Nicolas soutient totalement l'indépendance du Monténégro et son droit dynastique au trône, refusant de reconnaître toute annexion ou prétention des dynasties non-monténégrines sur le pays. En tant que chef de la maison Petrović-Njegoš, il considère que la dynastie est monténégrine, et non serbe. En effet, pendant la Première Guerre mondiale, la famille royale fut contrainte de quitter le pays en 1916 après la défaite des troupes monténégrines devant l'armée austro-hongroise. À la fin de la guerre, le royaume de Serbie annexa unilatéralement le Monténégro et déposa la maison Petrović-Njegoš. La famille royale se réfugia en France où le roi Nicolas Ier décéda en 1921. La même année, l'un des petits-fils du roi, Alexandre Karageorgévitch monte sur le trône du royaume des Serbes, Croates et Slovènes, dont le Monténégro faisait partie.[réf. nécessaire]
Le prince Nicolas est architecte, fondateur et président de la biennale de Cetinje d'art contemporain[3].
Le , le Parlement du Monténégro a adopté la loi sur le statut de la dynastie Petrović-Njegoš[4].
La loi réhabilite moralement et financièrement la dynastie. Elle reconnaît les descendants du roi Nicolas Ier dans la ligne masculine et leurs épouses comme les descendants de la dynastie Petrović-Njegoš et le gouvernement a alloué la somme de 4,3 millions d'euros sur sept ans en faveur de la fondation Petrović-Njegoš. En outre, le prince Nicolas aura droit à un revenu mensuel équivalent à la rémunération brute mensuelle du président de la République.
La fondation Petrović-Njegoš sera basée au palais Petrovitch (Dvorac Petrovića), à Podgorica. En outre, la maison et la terre du roi Nicolas Ier à Njeguši sera donnée à la dynastie ainsi que la construction d'une nouvelle maison à Cetinje.
Le prince Nicolas sera également en mesure d'agir en tant que représentant du gouvernement du Monténégro et d'accomplir d'autres fonctions non politiques. Le prince a accompli son premier engagement officiel le , lors des obsèques de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine[5], quand il a représenté le président du gouvernement, Igor Lukšić. Ce dernier donne une réception officielle le à Podgorica en l'honneur du prince Nicolas et de la famille royale de Monténégro à l'occasion de la modification constitutionnelle[6].
Le , il épouse à Trébeurden (Côtes-du-Nord) Francine Navarro, styliste de mode, née le à Casablanca au Maroc et décédée le . Le couple a deux enfants, portant le prédicat d'altesse royale :
Chevalier de la Légion d’honneur (30 decembre 2016)[8],[9], [10]. |
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