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série de télévision canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Nikita (La Femme Nikita à l'international) est une série télévisée canadienne en 96 épisodes de 45 minutes, créée par Robert Cochran et Joel Surnow, produite par Jamie Paul Rock, d'après le film Nikita, de Luc Besson, et diffusée entre le et le sur USA Network, aux États-Unis, et à partir du sur le réseau CTV, au Canada.
Titre original |
Nikita Canada La Femme Nikita États-Unis |
---|---|
Genre | Série d'espionnage |
Création |
Robert Cochran Joel Surnow |
Production | Jamie Paul Rock |
Acteurs principaux |
Peta Wilson Roy Dupuis Alberta Watson |
Pays d'origine | Canada |
Chaîne d'origine |
USA Network CTV |
Nb. de saisons | 5 |
Nb. d'épisodes | 96 |
Durée | 45 minutes |
Diff. originale | – |
En France, la série est diffusée sur France 2 à partir du et ce jusqu'en 2002, rediffusée en 2007 sur NRJ 12 et, depuis, le , sur Numéro 23[1],[2]. Au Québec, elle a été diffusée à partir du sur le réseau TVA[3].
Une jeune femme, Nikita[4], est accusée d'un meurtre qu'elle n'a pas commis ; elle se voit ainsi contrainte de travailler pour la section antiterroriste d'une agence secrète gouvernementale.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[6]
L'originalité de cette première adaptation[7] du film de Luc Besson se situe dans le développement de la psychologie des personnages[8] et dans le fait que Nikita, pour être introduite à la section 1, est accusée à tort. Cette dernière différence neutralisant le caractère plus noir du personnage d’origine n’a pas empêché les scénaristes de le reporter sur le monde parallèle dans lequel elle évolue.
Don Francks auditionna d'abord pour le personnage d’« Operations » mais devint l’armurier et magasinier Walter et « Operations » est finalement attribué à Eugene Robert Glazer.
Le nombre de mots utilisés dans les titres d'épisodes en version originale correspond au numéro de la saison à laquelle ils appartiennent (par exemple, les titres de la saison 3 comportent 3 mots, ceux de la saison 4 en ont 4, etc.), principe que l’on ne retrouve pas dans la traduction française.
La couleur verte, omniprésente dans les décors de la section, objet d'une superstition dans le monde du théâtre, est tournée en ridicule par un des personnages décalés du film de Luc Besson, Le Cinquième Élément.
Nikita essaye, au travers de sa féminité et de son humanité, de contrer les valeurs déshumanisantes, froides et codifiées du monde parallèle de l’anti-terrorisme international que ses missions l’amènent à côtoyer. Elle comprend en effet, tout au long de la série, que c’est en elle-même et avec ses qualités de femme qu’elle trouvera les moyens de s’évader de l’enfer dans lequel la puissante organisation l’a plongée : dans un premier cycle, elle a d’abord à lutter contre leur remise en cause liée à l’accusation criminelle tout en échafaudant divers plans pour s’enfuir. Rattrapée dans les cycles suivants, elle découvre qu’elle n’a pas forcément été programmée par ceux qu’elle pensait avoir rencontrés en premier. Elle doit ainsi faire face à de nouvelles attaques plus insidieuses, parce que psychologiques. Elle évolue au sein de La Section qui utilise tous les moyens à sa disposition pour l’engager directement dans le parcours inverse de celui qu’elle a, d’instinct, entrepris de conquérir d’elle-même.
La série est appelée Nikita en France et au Canada, mais son titre international et américain est La Femme Nikita , composé de deux accroches promotionnelles (« One on one with La Femme » et « One on one with Nikita[9] ») qui font référence à un idiome tiré d’une phrase de la littérature française : Alexandre Dumas père, dans Les Mohicans de Paris, 1854, fait dire à son policier Jackal parce que ses trois héros (Jean Robert le poète, Ludovic le médecin et Pétrus le peintre), qui ne négligent pas leurs amours, lui mènent la vie dure : « Cherchez la femme, pardieu ! Cherchez la femme ! » et, dans l'adaptation théâtrale du roman : « Il y a une femme dans toutes les affaires ; aussitôt qu'on me fait un rapport, je dis : Cherchez la femme ! » ; cette expression a traversé l’Atlantique en 1906 pour se retrouver dans le titre d’une histoire écrite par O. Henry : Cherchez la femme. Devenue aux États-Unis une expression d’usage plus ou moins courant[10] qui est restée non traduite comme certaines autres dans la langue anglaise (rendez-vous ou déjà vu), elle est venue enrichir par la suite la liste des clichés les plus utilisés des fictions pulp. Et c’est ainsi que, pour devenir évocateur de cet univers livresque noir dont la série se réclame, le titre français y fait référence.
Le générique se terminait initialement dans la première saison par les mots suivants chuchotés sur la musique : « Joséphine… Cherchez la femme, cherchez la femme… dans la nuit, dans la nuit ». Joséphine est un nom de code que tous ceux qui connaissent la vie de Napoléon Bonaparte, et qui connaissent aussi certaines origines conservatrices du Code civil matrimonial français, s’accordent à trouver plus qu’évocateur. Ce nom de code fut ensuite retiré de la bande sonore du générique dans les saisons suivantes pour ne plus laisser que l’expression « Cherchez la femme, cherchez la femme… dans la nuit, dans la nuit » pour des raisons de format de temps de programmation sur le petit écran[11], mais conservant ainsi l’essentiel du message pulp et soulignant la quête du personnage principal.
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