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Pour les articles homonymes, voir Verrières.
Nicolas-Grégoire Aulmont de Verrières, né le à Paris, mort le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
| Nicolas-Grégoire Aulmont de Verrières | |
| Naissance | Paris |
|---|---|
| Décès | (à 85 ans) Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) |
| Origine |  France
|
| Arme | Artillerie |
| Grade | Général de brigade |
| Années de service | 1762 – 1810 |
| Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Entré au service le , dans les gendarmes de la garde du roi, il passe ensuite dans le corps de l'artillerie le , et est employé en qualité de capitaine à l'arsenal de Metz en 1783, et avec le même grade et la croix de Saint-Louis, en .
Il commande en second l'arme du génie, nommé le chef de brigade, il sert à l'armée des Pyrénées orientales, en 1794 et 1795 ; est promu au grade de général de brigade le . Il sert à l'armée d'Italie en 1796, et commande l'artillerie au siège de Milan, qui capitule le .
Employé dans les îles Ioniennes, en 1798, il sauve, le , en avant du fort de Butrinto, un obusier auprès duquel il est demeuré, seulement avec deux canonniers et quelques grenadiers. Il sert lui-même cette pièce, et la tire à mitraille avec tant de justesse et de promptitude, qu'il fait rétrograder les Turcs et les Albanais qui s'avançaient pour s'en emparer. Le , il combat vaillamment dans une sortie que les Français tentent de Corfou, contre les Russes et les Turco-Albanais, qui en font le siège, et parvient à reprendre une pièce de canon dont un parti ennemi s'était emparé par surprise.
À son retour en France, il est nommé commandant de l'artillerie de la 17e division militaire, et mérite un sabre d'honneur à la journée du 18 brumaire an VIII ().
Employé à l'armée du général Macdonald, en 1800, il la suit au passage du Splugen, et concourt à toutes les actions de cette campagne. Il fait presque toutes celles qui suivent, au VIIIe corps de la Grande Armée, jusqu'en 1810, époque à laquelle il est mis à la retraite, après 58 ans et demi de services. Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur le .
Il est mort le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
- Général de brigade le ;
- Directeur d'artillerie aux îles Ioniennes du au ;
- Commandant de l'artillerie des 14, 15 et 17 divisions militaires du au ;
- Commandant en second de l'artillerie de l'armée des Grisons de au ;
- Inspecteur général d'Artillerie du au ;
- Commandant de l'artillerie du 8e corps du au ;
- Commandant de la Basse Silésie et de la place de Glogau du au ;
- En disponibilité le ;
- En retraite le ;
- Commandant de Landau du au ;
- En retraite le ;
- €n retraite le .
- Chevalier de l'Empire le ,
- Baron de l'Empire le (décret), (lettres patentes),
- Commandant de la Légion d'honneur le [1],
- Chevalier de Saint-Louis en .
| Figure | Blasonnement |
 |
Armes des Aulmont de Verrières sous l'Ancien Régime
De sable, à un mont ou rocher isolé d'or, au chef d'azur, soutenu d'une divise d'argent, et chargé d'un soleil d'or.[2] |
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Armes de chevalier de l'Empire
Tiercé en fasce : d'azur à l'étoile d'or ; de gueules au signe des chevaliers légionnaires ; et d'argent au rocher de six coupeaux de sable.[3] |
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Armes du baron Aulmont et de l'Empire
D'argent à un rocher de six coupeaux de sable mouvant de la pointe, au comble d'azur chargé d'une étoile d'or ; au franc-quartier des Barons militaires.[3],[4],[5] |
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