Nzérékoré
ville de la Guinée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Nzérékoré, ou N’Zérékoré, est la plus grande ville de la Guinée forestière, la région du sud-est de la république de Guinée, et la deuxième plus grande ville du pays après Conakry. C'est le chef-lieu de la préfecture de Nzérékoré.
Nom officiel |
Nzérékoré |
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Nom local |
Nzérékoré |
Pays | |
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Région | |
Préfecture | |
Sous-préfecture |
Nzérékoré (d) |
Altitude |
560 m |
Coordonnées |
Population |
280 256 hab. () |
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Statut |
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TGN |
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N'Zérékoré se trouve entre 7°32 et 8°22 latitude Nord et 9°04 longitude Ouest et s'étend sur 47,3 km2. La distance avec les préfectures voisines est de 39 km pour N'Zérékoré-Lola, 62 km pour N'Zérékoré-Yomou, 125 km pour N'Zérékoré-Beyla, 135 km pour N'Zérékoré-Macenta.
Nzérékoré est à une élévation de 480 m et son relief est accidenté. Le plateau est dominé par des collines tantôt gneissiques (Gonia) tantôt quartziques (Gboyéba). La ville possède trois monts importants : Götö (450 m), Hononye et Kwéléyé (350 m)
Il est de type subéquatorial d'altitude. Il existe deux saisons : la saison sèche (décembre-mars) et la saison des pluies (avril-novembre).
Le cours d'eau principal est la rivière Tilè.
Il existe un périmètre de reboisement de 78 ha faisant objet de classement par arrêté no 19/SEF/du 10/10/1951 appelé Forêt du 1er mai[1].
L'installation des populations remonte aux XVIe et XVIIe siècles : mouvements migratoires de Guerzé (ou Kpéllès) et Manons. Vers 1700, ces populations sont rejointes par les Koniakés. Vers 1800, les Guerzés s'installent définitivement dans la région[2].
À la fin de l'éphémère empire wassoulou entre 1878 1898, sous Samory Touré, et des guerres mandingues entre 1883 et 1898, la région est soumise par les troupes coloniales françaises.
En 1911, la ville est le foyer de tensions envers les autorités françaises. Fin 1913, une mission catholique est créée par Alexis Lemaître[3],[4].
La ville s'est peuplée rapidement après la Seconde Guerre mondiale quand elle est devenue le centre administratif et commercial de la Guinée forestière. Une scierie a été construite et une usine de contreplaqué qui ont aidé l'économie locale. L'avenir économique de la ville peut compter sur des dépôts de fer riches trouvés près de la ville.
La ville est proche de la frontière avec la Côte d'Ivoire et le Liberia. La ville a été secouée par des perturbations dans les années 1990 et au début des années 2000 à cause de la première et la deuxième guerre civile libérienne. Beaucoup de réfugiés de ces conflits sont venus à Nzérékoré. D'autres réfugiés sont venus de la Côte d'Ivoire. La population de la ville, avec ces peuples, a été évaluée à presque 300 000 habitants.
La population de la ville de Nzérékoré était estimée à 300 000 habitants en 2024, contre 107 329 en 1996 soit une hausse moyenne annuelle de 10%. N'zérékoré est la deuxième ville la plus peuplée du pays après la capitale[5].
À partir d'une extrapolation du recensement de 2014 (RGPH3), la population de Nzérékoré Centre a été estimée à 208 580 personnes en 2016[6].
La ville est composée de plusieurs ethnies plus ou moins représentées : les Guerzés, les Manons, les Koniakes, les Peuls, les Tomas, les Kissis et les Soussous. Il y a aussi quelques communautés étrangères : Maliens, Sénégalais, Nigérians, Ivoiriens, et Burkinabés. Les réfugiés politiques sont souvent pour la plupart libériens ou sierra-léonais.
Le habitants utilisent principalement le kpèllé, le koniaké et le mano pour communiquer.
Nzérékoré est le siège éponyme d'un diocèse de Nzérékoré, fondé en 1959[2].
N'Zérékoré est une commune urbaine avec 22 quartiers et 100 secteurs[7].
La longueur de la voirie urbaine de N'Zérékoré est de 95 km dont 25 km bitumés et 70 km non bitumés.
Élémentaire public : 94 bâtiments pour 23 établissements, 199 salles de classe pour 15 916 élèves dont 6 773 filles. Les professeurs sont 273 dont 153 femmes.
Élémentaire privé : 17 bâtiments pour 9 établissements, 60 salles de classe pour 2 107 élèves dont 315 filles.
Secondaire : 14 établissements dont 6 privés et 3 professionnels, le nombre de salles de classe est de 134 pour un effectif de 8 884 élèves dont 2 104 filles. Les professeurs sont 83 dont 6 femmes.
Le type d'agriculture est varié : cultures vivrières (riz, maïs), tubercules (manioc, patate douce, taro), cultures d'exportations (café, cacao, cola, huile de palme), cultures maraîchères (laitue, tomate, gombo, concombre, aubergine).
Si les ovins, caprins et porcins sont élevés dans la ville, les bovins sont importés des préfectures voisines destinés directement pour la boucherie.
Il existe des embryons de pisciculture[8].
Il existe de nombreuses PME (petites et moyennes entreprises) principalement dans la couture, coiffure, menuiserie, teinture, raphia, mécanique, boulangerie, boucherie, tapisserie, etc. Il existe également trois marchés : marché central, marché Dorota et marché Mohomou, Boma. Le jour du marché hebdomadaire est le mercredi.
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