Musée comtois
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Le Musée comtois[1] est un musée de société et d'ethnographie français situé à Besançon (Doubs).
Musée comtois
Dirigeant |
Sophie Jeannenot Loeffel |
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Visiteurs par an |
36 567 () |
Site web |
Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
no 99 rue des fusillés |
Coordonnées |
Histoire[2]
Résumé
Contexte
Le Musée comtois, labellisé « musée de France »[3], est installé dans le cadre du Front royal de la citadelle de Besançon depuis 1960. Quelques traces balbutiantes au tournant du 20e siècle d'un premier intérêt pour l'ethnographie régionale ont été trouvées, c'est bien à la persévérance et à l'intérêt d'un homme, l'abbé-ethnologue Jean Garneret (1907-2002), que l'on doit la création du Musée comtois qui commence ses premières collectes et enquêtes de terrain en 1936. Il crée l'association Folklore Comtois (aujourd'hui nommée Folklore-Comtois Culture et Patrimoine) qui va soutenir l'ensemble de ses actions en faveur de la collecte et de la valorisation de la culture comtoise[4].
L'abbé Garneret sera à l'origine de deux projets muséaux avant l'actuel musée : le Musée paysan à Corcelle (projet démarré en 1943, inauguration officielle en 1952, fermeture en 1963), puis le Musée comtois d'histoire et d'ethnographie régionale (dont l'impulsion est donnée en décembre 1945 par le maire de l'époque Jean Minjoz, conseillé par Georges Henri Rivière, et qui s'installe au Palais Granvelle en 1948 sous la direction de Lucie Cornillot). Quand la ville rachète la Citadelle en 1959, c'est l'occasion de quitter Granvelle et d'installer les collections dans un lieu dédié : le Musée populaire comtois (tel qu'il se nomme alors) sera le premier service installé alors à la Citadelle[4]. Il s'inscrit alors dans la mouvance du musée national des arts et traditions populaires créé à Paris en 1937.
L’abbé Jean Garneret a consacré toute une partie de sa vie à réunir et étudier des milliers d’objets représentatifs des savoir-faire et des traditions régionales du 19e et de la première moitié du 20e siècle. Par la suite, le musée est successivement dirigé par : Pierre Bourgin, Frédérique Thomas-Maurin, Marie Spinelli-Flesch, Lionel François. Au tournant des années 2000, le musée s'ouvre aux transformations et aux enjeux contemporains via une politique active d'expositions temporaires. Sous l'impulsion d'Aurélie Carré (2017-2024), le Musée comtois relance une démarche d'enquêtes-collectes et se positionne comme un musée de territoire, un musée populaire et un musée de société[5]. En 2022, la collection comptait plus de 30 000 objets et plus de 75 000 clichés photographiques et dessins, dont un important fonds de dessins originaux de Jean Garneret (don de l'association Folklore comtois)[6].
Le parcours permanent du musée
Le Musée comtois répartit ses collections sur trois niveaux :
- Niveau 1 : deux espaces consacrés au travail (fonderie et laiterie)
- Niveau 2 : quatre salles revisitées en 2024 autour de la thématique du temps et du territoire
- Niveau 3 : un étage largement consacré au patrimoine culturel immatériel, dont deux salles évoquant les croyances (contes, légendes, liturgie et dévotion populaire ; univers de l'alambic) et quatre salles dédiées aux arts du spectacle : deux salles consacrées aux marionnettes de la Crèche comtoise, une salle entièrement consacrée au Théâtre des Manches à Balais, compagnie de marionnettes contemporaines (1973-2015). Une autre salle consacrée aux saltimbanques (adaptée d'une exposition temporaire de 2022 consacrée aux arts de la rue et à leur renouveau au détour des années 1970-1980) : on y évoque notamment le Cirque Plume.
Notes et références
Voir aussi
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