Moulis (Ariège)
commune française du département de l'Ariège De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Moulis (Molins en Occitan) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.
Moulis | |||||
Un des moulins de Moulis, sur le Lez. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Saint-Girons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Damien Souque 2020-2026 |
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Code postal | 09200 | ||||
Code commune | 09214 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Moulisiens | ||||
Population municipale |
782 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 57′ 43″ nord, 1° 05′ 30″ est | ||||
Altitude | 432 m Min. 412 m Max. 1 608 m |
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Superficie | 36,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Couserans Ouest | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lez, le ruisseau de Remillassé, le ruisseau de Sour et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « chars de Moulis et de Liqué, grotte d'Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d'Astien »), deux espaces protégés (les « falaises de Sourroque » et la « grotte d'Aubert ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Moulis est une commune rurale qui compte 782 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 703 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Moulisiens ou Moulisiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame de Luzenac, classée en 1961, et la pile romaine de Luzenac, classée en 1905.
La commune de Moulis se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 42 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 5 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montégut-en-Couserans (2,2 km), Engomer (3,0 km), Balaguères (4,0 km), Montgauch (4,5 km), Saint-Girons (5,2 km), Cescau (5,4 km), Arrout (5,4 km), Lorp-Sentaraille (5,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Moulis fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].
Moulis est limitrophe de douze autres communes. Les communes limitrophes sont Alos, Arrien-en-Bethmale, Balaguères, Bethmale, Castillon-en-Couserans, Engomer, Eycheil, Lacourt, Montégut-en-Couserans, Montgauch, Saint-Girons et Saint-Lizier.
Commune des Pyrénées située dans l'aire d'attraction de Saint-Girons, en Couserans. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « no 1073 - Aspect » et « no 1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 36,55 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 36,82 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 196 mètres. L'altitude du territoire varie entre 412 m et 1 608 m[12].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Lez, le ruisseau de Remillassé, le ruisseau de Sour, un bras du Lez, Canal de la Papéterie, Goute de Saboulies, le ruisseau de bader, le ruisseau de Rieulong, le ruisseau des Carbouères, le ruisseau Poudades et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[14],[15].
Le Lez, d'une longueur totale de 35,8 km, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Girons, après avoir traversé 11 communes[16].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 986 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lorp-Sentaraille à 6 km à vol d'oiseau[19], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 973,2 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[25].
Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « chars de Moulis et de Liqué, grotte d'Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d'Astien »[29], d'une superficie de 4 377 ha, un ensemble de petits massifs calcaires karstifiés avec sites à orchidées exceptionnels et des grottes de reproduction pour les chauves-souris[30].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[31] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[31] :
Au , Moulis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[37]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), prairies (13,1 %), terres arables (2,2 %), zones urbanisées (1,9 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Arguilla, Aubert, Bader, Barrail, Bernède, Cap-de-Sour, Goué, Jouan-d’Arau, Lambège, Lasserre, Légergé, Liqué, Luzenac de Moulis, Montfaucon, Pouech, Rames, Sarradère, la Traverse…
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 630, alors qu'il était de 584 en 2013 et de 570 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 59,8 % étaient des résidences principales, 26,1 % des résidences secondaires et 14,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Moulis en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,1 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
L'accès principal s'effectue avec la route départementale D 618 (ex-route nationale 618). La D 137 conduit vers le col de Portech (868 m) et le massif de Sourroque en desservant de nombreux hameaux.
Le territoire de la commune de Moulis est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[41],[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Lens, ou ruissellement d'un versant[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Moulis[44]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[45].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 26 avril 2012[46].
Le nom de la commune vient de l'occitan molin « moulin ».
Le hameau d'Aubert a une origine antique. Des fouilles ont permis d'y découvrir de nombreux objets gallo-romains. La carrière de marbre d'Aubert était déjà exploitée à cette époque et des monnaies et outils antiques y ont été retrouvés. Elle a fourni des parements à la basilique Sainte-Sophie de Constantinople inaugurée par l'empereur Justinien en 537. Le roi mérovingien Childebert Ier avait répondu favorablement à une requête de l'empereur Justinien entre 532 et 537[47].
Un édicule gallo-romain a survécu jusqu'à nos jours, il s'agit de la « pile romaine de Luzenac », sans doute un ancien mausolée.
Le tramway électrique de la ligne de Saint-Girons à Castillon et à Sentein a desservi la commune de 1911 à 1937 avec halte au village et à Luzenac.
La commune de Moulis est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[49].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[50],[51].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Frédéric Castéras | ||
mars 2008 | 2020 | Aimé Galey | Retraité | |
juillet 2020 | En cours | Damien Souque | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].
En 2021, la commune comptait 782 habitants[Note 7], en évolution de +1,03 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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782 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Moulis a une école maternelle et une école primaire et fait partie de l'académie de Toulouse.
La Station d'écologie théorique et expérimentale (SETE)[63] René Jeannel du CNRS fonctionne à Moulis : elle travaille notamment sur le réchauffement climatique, l'évolution des aquifères karstiques et des biotopes souterrains avec l'étude d'un étrange animal cavernicole, le protée[64].
La déchetterie intercommunale la plus proche se situe au lieu-dit Palétès à Saint-Girons.
En 2018, la commune compte 382 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 808 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 710 €[I 6] (19 820 € dans le département[I 7]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 463 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 176 emplois en 2018, contre 143 en 2013 et 108 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 304, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,2 %[I 12].
Sur ces 304 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Se trouve à Aubert une très ancienne carrière de marbre. Le marbre extrait est appelé "Grand Antique"[65].
La carrière, actuellement propriété de la société Rocamat, fut exploitée dès l'Antiquité romaine. Le marbre, alors appelé Marmor Celticum[65], fut utilisé dans de nombreux bâtiments à Rome et Constantinople. Rouverte au XIXe siècle, elle fut abandonnée en 1952, se transformant en un petit lac appelé le "Trouc de Desmembreri" (Trou de l'Oubli)[65]. Depuis 2014, elle est à nouveau exploitée par la société italienne Escavamar[66].
En 2015, la marque marbre «Grand antique d'Aubert» a officiellement été déposée. Le marbre moulisien s'exporte désormais à Londres, à New York, au Japon...
Depuis le début du XXe siècle, deux familles de Moulis possédaient un moulin à meules de pierre permettant d'élaborer une moutarde au raisin réputée[67] ; elle peut à nouveau être dégustée à l'occasion de la manifestation traditionnelle « Autrefois le Couserans » qui se déroule le premier week-end d'août à Saint-Girons.
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